Te baiser. Je voulais ton cul belle conquête
Rien qu’à te regarder mon vit levait la tête
Mon amour ! Aller et revenir lentement
Et te faire oublier tous tes anciens amants.
Te baiser. Agrippé aux rondeurs de tes hanches
Et puis frotter mon manche à ta peau toute blanche.
Après t’avoir ôté tes brillants oripeaux
Faire de ton plaisir mes soucis principaux.
Que tu ne puisses voir ce qui sort ou qui rentre
Te baiser. Consumé par le feu de ton ventre
Accueillant oh combien, à l’exquis goût salé.
Que j’adore laper comme du petit lait
Hélas je redoutais de voir un jour mon chibre
Remplacé dans ton cul par un gros plug qui vibre
Dedans dehors dedans, tu aimais quand mon gland
Coulissait. Et ton corps tout de plaisir tremblant
Ondulait de passion que je t’avais promise.
Te baiser. Te baiser toujours. De chaudes bises
Parcouraient tes tétons, ta chatte et puis ton cul
Quand alors de mes mains j’agaçais ton corps nu
Il n’y avait plus de faux semblants, ni de grands airs,
C’était comme un courant parcourant ton derrière.
Des succions sans nombres quand arrivait le soir
Il n’y avait rien de chaste à se toucher, se voir
Partout où on pouvait, sous nos envies expresses.
Ton con faisait sans faute avec tes jolies fesses
À mon membre tendu le plus beau des accueils.
De la petite mort j’étais toujours au seuil
Nos deux envies, mon dard, ton corps. Ton corps m’attire
J’ôtais ton pantalon pour honorer ton cul
On se couchait, fourrait, déchargeait nos accus
On s’aimait; ce concert avait de beaux arpèges.
Ton corps dissimulé sous de beaux tissus grège
Laissait imaginer les plus ardents ébats
Ô désir animal ! Ô envoûtant sabbat !
Mon dard dressé, bandant, attentif aux prières
Dont il ferait l’objet te prendrait par derrière.
On s’endormait tranquille, on s’éveillait souvent
Moi, qui n’osait naguère assumer, à présent
Assénais à tes fesses une vibrante claque.
Toutes les nuits, tentée par des désirs orgiaques,
Toi, ma môme, à mon vit tu accordais des voeux
Jamais imaginés je dois en faire aveu.
On criait à en faire trembler notre alcôve,
C’était le quotidien de nos belles nuits fauves.
Tout notre amour ainsi,chaque nuit, qu’on gardait
Sous la lune complice et qui nous regardait,
Elle était une amie et sans se renier
Les malheurs de ce monde elle nous épargnait.
Pas d’agures sinistres pour nous tourmenter,
Nous laissions à nos corps le désir remonter.
Tu auras bien un jour, mon amour, ta revanche
Ce sera à ton tour de me saisir les hanches.
Et sans brutalité mais bien avec amour
Tu me murmureras : “sens-tu que je te fourre ?”
Sentant que nous aimons tous deux ces bacchanales
Nous prendrons alors soin de ce plaisir anal.
Pas de crime pourtant de lèse majesté,
Si nous en sommes là c’est que j’étais tenté.
Stupéfait du plaisir que je pouvais avoir
Je me tournai vers toi. Et là tu pus savoir
Enfin qu’un homme aimait ainsi prendre son pied.
Cette compréhension que d’un oeil j’épiais
Me fit réaliser d’à quel point on s’aimait.
Je t’entendis alors m’appeler par mon nom
Et me répondre que tu ne dirais pas non