Votre bouche carmin, vos tétons si menus
Accaparent mes yeux depuis cette soirée
Et quitte à être assez durement rembarré
Je me jette à vos pieds sans nulle retenue
Je voudrais vous baiser, ô ma belle inconnue.
Ces mots un peu osés pourraient vous effarer
Car je n’ai pas mis de gants pour me déclarer
J’avance à découvert car mes desseins sont nus
La balle en votre camp, voudrez vous la jouer ?
Car mes sens sont à vif et je dois avouer
Que dur est mon désir de vous. Je suis tendu
Et je dois m’astiquer souvent pour soulager
Mon affection pour vous. Mais vous êtes engagée
À un autre c’est sûr. Vous m’auriez répondu.