Il n’était pas Mariner dix. Il aurait pu l’être. Car ce fut après plusieurs mois d’approche, parfois compliqués, qu’il put enfin approcher assez près de sa Vénus pour l’observer tout son soûl. Il avait pu ainsi prendre connaissance en direct de tous ses reliefs ainsi que de certaines zones des plus secrètes pour lesquelles il se perdait en conjectures jusqu’alors. Ce fut également l’occasion de prendre quelques clichés afin d’immortaliser cette rencontre, prémices d’une campagne d’exploration dont il était impatient. La distance qui les séparait et l’atmosphère dont elle était nimbée n’allaient pas faciliter les choses. Mais il était confiant.