Le soleil se lève et une nouvelle nuit de sommeil haché s’achève. Mais j’en suis satisfait car elle a été peuplée d’eux deux et de tous ces jeux auxquels seul le temps qui nous manque nous a empêché de jouer pour le moment.
J’ai déjà eu ma bouche pleine d’elle, de ses seins, sa chatte et son cul. Mes doigts l’ont déjà fouillée devant comme derrière et j’ai senti sa jouissance couler sur moi. Je l’ai vu, lui, puissant et conquérant, la prendre avec toute la sauvage tendresse dont il est capable.
Et j’ai eu envie d’être un trait d’union entre leurs deux corps. De le prendre à pleine main pour l’amener jusqu’à elle. De le prendre, juste sortant d’elle afin de la goûter différemment, de les goûter ensemble. Et puis séparément.
Passer de l’un à l’autre, être le maître de leur plaisir à tous deux.
Oui, je l’avoue, cette idée me travaille depuis notre dernière fois. Et, cette nuit, le simple fait d’y penser m’a fait bander. Et je n’ai pas pu m’empêcher de porter ma main à ma queue
Je me suis branlé en pensant à cette variante encore inédite de notre trio, caresse sensuelle solitaire et nocturne que j’ai menée jusqu’à à son terme dans un râle. Et, à ce moment, j’ai pensé à sa main à elle sur moi, à ses seins comme réceptacle. Comme j’ai pensé à lui.
Et me suis répandu sur mon ventre. C’était chaud. Et je me suis demandé. Me laisserai-je éclabousser le torse ? Je n’ai pas su répondre . Mais une chose est sûre. J’ai envie qu’elle ait nos semences mélangées sur sa peau, qu’elle puisse les goûter ensemble
Et peut-être qu’un jour nous la prendrons ensemble. Peut-être aussi que, dans une nouvelle variante du trait d’union, il viendra pousser la botte florentine et la prendra à travers moi. Ou le contraire. Le champ des possibles est immense. J’y pense, là, seul et loin. Et ça me fait du bien.