Backroom

Mots contraints : Crasse, confiance, ange, daddy, rainure, maison, drone, partir, logique.

Le matelas qu’il m’offre est couvert de crasse mais j’ai confiance en sa gueule d’ange et, tout Daddy que je suis, j’ai envie de me laisser faire. Une rainure le long du mur évacue toutes sortes de fluides, je ne me sens pas moins comme à la maison en m’allongeant sur cette couche alors que des enceintes invisibles crachent du drone metal.

C’est parti, les premières mains se posent sur moi, à la fois douces et possessives. En toute logique, au moins l’une d’entre elles finira dans mon cul et je crois que je vais aimer ça.

Les oulimots des copines et des copains

Le serveur

L’idée d’un trio avec un autre homme a été mise sur la table et, loin de me faire reculer, cette perspective m’excite au plus haut point. Partager celle que j’aime me trottait dans la tête depuis un moment mais une peur irraisonnée de sa réaction me paralysait et, très égoïstement, je suis soulagé que ce soit elle qui ait lancé le sujet. Reste à présent à concrétiser la chose et si elle m’a dit qu’elle connaissait quelqu’un qui y serait disposé, encore faut-il qu’il me séduise également. 

Nous en avons donc longuement discuté. C’est un des serveurs du restaurant où elle a ses habitudes le midi, un garçon charmant d’après elle, toujours attentionné à son égard et juste assez coquin pour avoir fait germer le fruit de la tentation sans pour autant pousser à la roue. Elle me montre des photos sur une application de rencontre. Je suis un peu surpris qu’elle l’ait installée sur son smartphone mais au vu de nos envies ce n’est pas si déconnant que cela et, au moins, je peux juger sur pièce. Thiago a une petite quarantaine, est noir de cheveu et de poil, légèrement plus grand et mince que moi, mais il émane surtout de son profil une mâle assurance qui me rassure. Nous tombons d’accord sur ce fait, il est un bon candidat pour une première fois et il ne reste plus qu’à organiser la rencontre. 

Cela se fait à la faveur d’un déjeuner où, arrivé un peu en avance, je peux observer le manège du garçon avec celle que j’aime tout en communiquant avec elle. 

  • Alors ? Tu en penses quoi en vrai ? 
  • Il est beau gosse et tu sembles beaucoup l’intéresser. S’il te plaît il me plaît 
  • Viens me rejoindre alors 

Je quitte ma table et viens de m’installer aux côtés de ma chérie lorsque Thiago revient. 

  • Bonjour Monsieur. Sylvie, vous m’aviez dit que vous étiez en main mais je ne pensais pas que ce soit avec un homme si charmant. Un mot de votre part et je m’efface 
  • Ce n’est pas pour cela que je suis venu, bien au contraire. 
  • C’est-à-dire ?
  • Vous ne voyez vraiment pas où je veux en venir ? 
  • À franchement parler si mais je préfère vous l’entendre dire 
  • Sylvie vous plaît, vous plaisez à Sylvie et, confidence pour confidence, je vous trouve pas mal du tout. Nous vous considérons donc comme une excellente opportunité d’élargir notre relation. 
  • Je suis votre homme ! Quand voulez-vous concrétiser ? 
  • Quand finit votre service ? 
  • Vous ne perdez pas de temps dites donc ! Ma journée se termine tard dans la nuit mais j’ai une longue pause dans une heure, ce qui vous laisse le temps d’une collation. 

Il est décidé, nous aussi, et lorsque l’heure est arrivée, nous réglons la note et lui emboîtons le pas jusqu’à la porte d’un hôtel. 

  • J’y ai mes habitudes, cela ne vous dérange pas ? 

Qu’il ne soit pas à son coup d’essai finit de nous séduire et, une fois la chambre de ce day use réglée, nous nous y rendons. Elle est idéale avec son lit King Size mais, un peu intimidés, nous restons un instant immobiles. Thiago, lui, commence à se mettre à l’aise et, une fois nu, se propose de nous aider. 

  • Honneur aux Dames. 

Je le laisse volontiers effeuiller Sylvie qui, pour l’occasion, porte un body string noir qu’il s’empresse de défaire à l’entrejambe, dévoilant ainsi le petit buisson soigneusement taillé qui surplombe ses lèvres déjà humides de désir. Est-ce de la voir si disponible avec ce presque inconnu ? Je sens mon sexe se redresser doucement dans mon boxer tandis qu’ils se branlent mutuellement. Je décide dans un premier temps de les laisser faire et leur adresse un geste d’encouragement tandis que je m’assois sur un fauteuil non loin du lit. Ils s’y allongent et, très vite, Thiago vient butiner la fleur de Sylvie de sa langue. Elle se montre immédiatement réceptive à la caresse et l’empoigne par les tempes pour le guider, ce qui achève d’ériger ma queue désormais à l’étroit. Je ne la sors pourtant qu’au moment où elle le prend dans sa bouche et entreprends de me caresser au rythme de la fellation qu’elle lui prodigue, lui couché sur le dos, elle à quatre pattes, le cul relevé comme une muette supplique. C’est lorsque je vois la queue de l’amant luisant de sa salive que, n’y tenant plus, je viens me placer derrière elle et glisse un doigt autoritaire dans sa fente. Elle est trempée, brûlante et, délaissant un instant la bite qu’elle suce, murmure un “viens ! “qui sonne comme un ordre. 

Je n’ai qu’à présenter mon gland à ses lèvres intimes et à pousser pour m’enfoncer en elle jusqu’à la garde. Voilà donc Sylvie embrochée de toutes parts puisque, après l’avoir sucé quelques instants, mon pouce vient forer son petit trou non sans en avoir étudié la souplesse par quelques cercles concentriques. C’est le signal qu’elle attendait car elle se met aussitôt à se baiser littéralement sur moi avançant et reculant son cul avec une synchronicité parfaite avec les mouvements de sa bouche sur Thiago qui tout comme moi, ne tarde pas à manifester les signes d’un plaisir imminent et nous fait signe. Ce n’est pas pour autant que Sylvie desserre son étreinte sur lui et elle finit par le boire tandis qu’il se cambre de plaisir. Elle ne peut empêcher que quelques jets lui coulent sur le menton, cette image m’achève et j’explose à mon tour dans la chatte de ma bien aimée. J’ai la sensation de ne jamais m’arrêter de jouir et alors que je me retire, je la vois déborder de mon sperme et couler sur la couette. 

  • Il ne faut rien laisser perdre. 

Thiago colle sa bouche à la fontaine de Sylvie et en récolte tout le jus avant d’aller l’embrasser à pleine bouche. C’est ensuite elle qui vient me rouler une pelle monumentale qui me fait goûter mon foutre mélangé à celui de son amant. Ça coule de nos commissures tandis que nos langues s’emmêlent et qu’il nous encourage. 

  • Vous êtes beaux les amoureux, je suis heureux d’avoir participé à cela mais je dois vous laisser. Prenez votre temps, la chambre est louée jusqu’à 17h,

Un peu hébétés par le plaisir donné et reçu, nous restons sur le lit tandis que nous voyons Thiago se rhabiller et disparaître. Il nous reste encore une heure que nous occupons à nous câliner avant de prendre une bonne douche. Le débrief ne vient qu’une fois rentrés à la maison. Nous avons adoré tous les deux et n’avons qu’une envie, recommencer au plus tôt pour explorer toutes les possibilités que peuvent offrir deux hommes et une femmes adultes et consentants et cette fois, s’il est d’accord, je ne laisserai pas à Sylvie seule l’usage de sa bouche, voir cette queue si proche m’a fasciné. 

En piste

Mots contraints : Lentement, veinard, déchet, jeu, cercle, meute, réveil, seul, allumer.

Elle est si belle, seule au milieu de la meute de ceux qu’elle a choisis pour l’honorer sans relâche. Le cercle qu’ils forment autour d’elle se réduit lentement, signe que le jeu va bientôt commencer. Il n’y a aucun déchet dans cette parade parfaitement huilée et je m’apprête à allumer ma caméra afin d’immortaliser la scène qui va se dérouler sous mes yeux. 

Qui est le plus veinard de nous deux ? Celle qui va jouer ou celui qui va contempler ? Le débat reste ouvert mais nous savons que nous avons eu raison de choisir cette voie pour le réveil de sens restés trop longtemps endormis.

Les oulimots des copines et des copains

Vieux beau.

Mots contraints : Attaque, terre, fleurs, dureté, saoul, bas, composant, relâcher, domino.

J’attaque ma soixantième année sur cette Terre et, si on me jette moins de fleurs qu’auparavant sur la dureté de mon pénis, je n’en rends pas moins les femmes saoules de plaisir. Composant avec mes forces et mes faiblesses, je préfère désormais lécher leurs lèvres du bas sans relâche jusqu’à l’effet domino de jouissances multiples.

Oldie but goodie.

Plancha Party

C’est décidément la saison des événements conviviaux dans la pépinière où je travaille, à moins que deux années de pandémie n’aient considérablement ralenti cette activité, car à peine deux semaines après l’afterwork c’est une plancha party qui est organisée sur les patios. J’ai visiblement été oublié dans les listes de diffusion car je découvre la chose en arrivant dans la salle de restauration me servir de l’eau à la fontaine. Il y trône toute une foule de saladiers de taboulés et autres compositions froides ainsi que les plateaux de viande et de légumes à saisir. Les frigos sont quant à eux pris par les boissons et les appareils attendent dehors que l’heure de la pause déjeuner soit sonnée.

Le moment est venu et, bien que je n’aie rien amené pour participer, je décide d’aller faire un tour pour un peu de sociabilisation et, pourquoi pas, faire un brin de causette ou plus à la jolie fille avec qui j’avais joué lors de la dernière soirée. Elle est là, en effet, mais est déjà aux prises avec deux techniciens de labo dont les muscles saillants sous la chemisette font onduler les tatouages. Elle m’adresse tout de même un sourire et me fait comprendre par gestes que si elle préfère s’amuser avec les deux gaillards aujourd’hui, ce n’est pas pour autant qu’elle m’oublie. Ceci étant dit, je me mets à slalomer au milieu des assiettes en carton afin d’aller me servir un verre d’eau gazeuse lorsque je me fais alpaguer par la responsable des ventes d’une société voisine de la mienne et qui, à l’occasion, est un de nos clients.

– Cela faisait longtemps que je ne t’avais pas vu, il faut dire que j’ai beaucoup été en déplacement ces derniers temps. Comment vont les affaires ?

Nous entamons une conversation tout ce qu’il y a de professionnel mais, très vite, je commence à loucher sur son décolleté. Son chemisier est en effet largement ouvert, au point que je peux distinguer les balconnets de son soutien-gorge, mais ce n’est pas cela qui attire mon regard. Non, c’est plutôt le grain de maïs qui a dû s’échapper de sa fourchette pour venir se nicher dans le sillon que forment ses seins. Elle a très vite compris où j’ai perdu mon attention car elle me rappelle gentiment à l’ordre.

– Les yeux c’est plus haut, tu sais ? Mais je ne t’en veux pas, je sais très bien l’effet que produit ma poitrine lorsque je m’habille léger et je trouve même cela plutôt flatteur. Tu les aimes alors mes nichons ?

– C’est vrai qu’ils attirent le regard mais il y a autre chose.

– Ah bon ? Et quoi donc ?

– Je ne peux pas te le dire ici, sortons !

Elle me regarde, vaguement interloquée.

– Je ne vois pas bien ce qu’il y a de si secret mais je veux bien te suivre. J’en profiterai pour fumer une clope.

Elle m’emboîte le pas et nous nous retrouvons seuls sur la coursive.

– Eh bien, qu’avais-tu de si important à me dire ?

Je ne réponds pas mais avance une main vers sa poitrine et me saisis du grain de maïs avant de le lui montrer. Sa chair est tout à la fois douce et ferme sous mes doigts et je les laisse traîner juste assez longtemps pour que cela ne soit pas innocent. Elle a fermé les yeux un instant et penche désormais sa tête en arrière
– Voilà l’objet du délit, le vilain corps étranger qui me troublait
Je le porte à ma bouche et le croque. Son séjour lui a donné une saveur légèrement salée dont je me repais.

– Merci de m’avoir délivré de cette horrible chose, tu es mon chevalier servant et tu mérites une récompense.

Ses lèvres s’entrouvrent sur une rangée de dents impeccables et je me dis que je vais avoir droit à un baiser lorsque, subitement, elle vient s’agenouiller devant moi, défait la cordelette qui tient mon pantalon et me l’abaisse aux genoux ainsi que mon boxer. L’instant d’après, elle fait sauter les derniers boutons de son chemisier, je constate juste à ce moment que ce sont des pressions, et se libère de son soutien-gorge. Je vois en plongée ses magnifiques seins et la seule idée qu’elle me les offre ainsi commence à me faire bander. J’ai encore une demi-molle lorsqu’elle se saisit de ma queue et se la cale entre les miches.

– Tu les as libérés, ils t’emprisonnent.

La sensation des globes qui m’enserrent est telle que j’oublie complètement où nous sommes et que nous pourrions être surpris et me laisse aller au plaisir qu’elle me donne. Elle œuvre tant et si bien que je ne tarde pas à sentir ma sève monter le long de ma tige, ce dont je lui fais part.

– En d’autre temps je t’aurais laissé les arroser mais j’ai un call tout à l’heure et je dois rester présentable. L’idée de le faire souillée ne me déplaît pas mais c’est un gros contrat et je dois me montrer raisonnable. En revanche, mes interlocuteurs ne verront rien si je te bois.

Sitôt dit, sitôt fait et je me retrouve dans sa bouche, sa langue dansant un étourdissant ballet sur mon gland qui ne tarde pas à me faire exploser. Elle avale presque tout, ne laissant que mes dernières gouttes de sperme mourir sur ses lèvres, avant de venir enfin me donner le baiser que j’attendais tout à l’heure. Nous nous rajustons ensuite et elle allume sa cigarette juste avant qu’un autre fumeur ne sorte. Nous avons eu chaud mais elle donne le change avec un naturel déconcertant, entreprenant le nouvel arrivant avec des considérations techniques qui me dépassent. Je les laisse, un peu triste de ne pas pouvoir la remercier, et retourne à mon bureau.

L’après- midi passe avec une lenteur exaspérante jusqu’à ce que je reçoive un mail de sa part.

J’avais ton goût sur ma langue et cela m’a rendue particulièrement convaincante avec mon interlocuteur. C’est donc un peu grâce à toi si nous avons signé ce projet et tu mérites une prime. Le week-end prochain, histoire que tu recharges tes batteries ?

Une adresse et des coordonnées GPS terminent le message. Je les enregistre, tout heureux de la tournure que prennent les choses. J’aime décidément beaucoup le maïs.

Petit déjeuner

C’est presque le week-end, de trois jours, ce qui ne gâte rien, et pour mieux en profiter, je suis parti dans la maison que j’ai non loin de la mer dans le Roussillon. Je me suis tout de même levé très tôt pour profiter de la relative fraîcheur du début de matinée et, avant de commencer à travailler, je décide de me faire un petit plaisir et d’aller chercher quelques viennoiseries. J’ai mes habitudes depuis des années dans une boulangerie du centre du village et je n’y dérogerai pas.

M’y voilà donc et c’est la patronne qui est derrière le comptoir, en train de servir une cliente dont l’accent anglais ne cache pas qu’elle est une habituée des lieux tant les deux femmes semblent complices. La cliente prend deux croissants et un café long qu’elle va consommer sur place car l’établissement s’est doté depuis peu d’une petite terrasse. Je ne sais pas ce qui me prend lorsque vient mon tour mais je lance un “comme la dame avant moi” qui me paraît totalement hors de propos. Cela n’a toutefois pas l’air de choquer qui que ce soit, bien au contraire et elles éclatent toutes les deux de rire devant mon air contrit.

— Eh bien, Monsieur le plagiaire, cela va vous coûter cher.

J’ai compris qu’il s’agissait d’un jeu et m’y prends aussitôt

— Je suis prêt à assumer ma faute Mesdames, dites-moi seulement comment je dois m’acquitter de ma peine

— Ce n’est pas très compliqué : pour commencer, vous allez devoir nous tenir compagnie et nous raconter ce qu’un étranger comme vous vient faire dans notre petit village.

Le fait que cela ait été dit avec l’accent britannique ne rend la chose que plus charmante et je décide de suivre les deux femmes jusqu’à une banquette et une table basse un peu à l’écart. Je profite de ces quelques pas pour mesurer la chance que j’ai. La patronne, qui a laissé pour l’occasion la caisse à une employée, a désormais les cheveux gris mais elle les porte avec grâce. Quant à son corps, que je devine à travers une robe imprimée rouge, la mûre volupté de ses formes me trouble. La cliente quant à elle, est un peu plus jeune, aux boucles rousses et doit pratiquer assidûment le sport si j’en crois sa silhouette nerveuse qui ondule sous mes yeux.

— Vous ne voyez pas d’inconvénient à ce que nous vous encadrions ? Cela dit, comme vous avez dit que vous assumiez tout, vous n’avez pas voix au chapitre.

Je ne réponds donc pas et les laisse s’asseoir de part et d’autre de moi sur le petit canapé. L’employée nous amène des cafés et disparaît dans la boutique, nous sommes désormais seuls dans l’arrière-cour.

— Dites-nous à présent comment vous êtes venu vous perdre ici

— Eh bien, je ne suis pas si étranger que cela puisque je viens ici depuis ma naissance au 11 rue des lauriers
— Oh, un local qui revient au pays ! C’est suffisamment rare pour être récompensé.

Ni une ni deux, la patronne s’attaque à ma braguette et en sort mon sexe qu’elle tient désormais entre deux doigts. Je me mets presque aussitôt à bander.

— Je suis presque locale maintenant, je peux en avoir moi aussi ?

La bouche de l’anglaise s’empare de la mienne et sa langue force le passage de mes lèvres. Ce double assaut ne dure hélas pas très longtemps et je pousse un soupir de frustration

— Hola ! vous croyiez vous en tirer à si bon compte ? Rappelez-vous que vous nous êtes redevable de quelque chose et qu’il va falloir passer aux actes.

Je comprends rapidement où elles veulent en venir et mes mains partent chacune de leur côté sur les cuisses nues qui m’entourent avant de remonter sous le tissu léger des robes. Sans surprise, aucune des deux femmes ne porte de culotte et mes doigts se posent sur des sexes lisses et déjà humides

— Cela vous convient-il ainsi ?

— Vous êtes imaginatif et réactif, cela mérite une nouvelle récompense.

J’ai désormais une main qui va et vient sur ma tige tandis qu’une autre me caresse les couilles. Je ne suis pas en reste et m’occupe des deux petites chattes autant que la souplesse de mes articulations le peut. Ce ne sont bientôt plus que gémissements mêlés et petits bruits humides tandis que nous nous donnons du plaisir tous les trois. Elles ont sans doute tacitement décidé de laquelle des deux doit recevoir ma semence car, alors que je suis au bord de l’explosion, la cliente échappe à mes caresses et vient coiffer mon gland de sa bouche pour me boire jusqu’à la dernière goutte. La patronne, elle, hoquète son orgasme, mon index et mon majeur au fond d’elle et mon pouce sur son clitoris. Nous laissons ensuite nos corps s’apaiser, même si l’anglaise n’a pas eu son compte.

— J’ai eu votre jus, tout de même et je présume que vous repasserez demain.

J’accepte avec joie la proposition. Il est à présent temps que nous reprenions le cours de nos vies et nous nous séparons, non sans avoir échangé quelques baisers langoureux. Je n’ai même pas pensé au fait que nous pouvions être surpris.

— Il n’y a personne à cette heure et cette terrasse est un privilège que je n’accorde pas à tout le monde.

J’arrive à la maison juste à temps pour ma première réunion de la journée et mon collègue me félicite pour ma bonne mine. S’il savait à quoi je la dois.

Belle-maman

L’hiver est clément sur les bords de la Méditerranée, en particulier à Menton où je réside.. Heureusement car, sinon, ma belle-mère, une femme divorcée qui porte bien sa cinquantaine et que j’ai retrouvée à trois heures du matin dans mon jardin, uniquement vêtue de sa culotte et de son soutien-gorge et ses escarpins à la main, aurait passé un sale quart d’heure. Elle était sacrément désorientée car, tout en s’avançant dans mon allée, elle murmurait dans une langue inconnue, chuchotements entrecoupés de criailleries inarticulées qui m’avaient réveillé. Pas question de la laisser là, je l’ai ramenée à la maison et je l’ai collée sous un jet d’eau brûlante pour qu’elle reprenne ses esprits. Il a tout de même fallu que ce soit moi qui la lave au gel douche tant elle était à l’ouest, avant de la coucher.

J’ai tout compris le lendemain quand, penaude, les yeux au fond de sa tasse de café, elle m’a expliqué. Son rencard à la bibliothèque municipale était devenu un lapin et, afin de compenser ce vide, était entrée dans une église dont elle avait éclusé le stock de vin de messe.

— Tu ne sais pas combien je peux en baver depuis que je suis seule mais c’est une résignation que je n’accepte pas, j’ai encore de beaux jours devant moi, tu ne crois pas ?

Je l’ai tant et si bien rassurée quant à ce point ainsi qu’à l’attachement que je pouvais lui porter que, de la compagne de feu mon père, elle est devenue la mienne.

Canicule

Il a encore fait très chaud cette nuit et, lorsque j’émerge, la chambre est encore moite. J’ai envie, besoin plutôt, d’une douche glacée pour me débarrasser de cette sensation et décide de filer à la salle de bain.

Hélas, la chaleur emmagasinée par la vieille maison dans laquelle j’habite et qui s’est communiquée aux canalisations est telle que tout ce que je parviens à obtenir c’est une eau presque tiède. Mais c’est mieux que rien.

Les mains contre le mur, je me laisse fouetter par le jet.

Je ne fais pas durer les choses très longtemps, juste assez pour avoir l’impression d’avoir un peu plus frais puis, nu et trempé, je descends l’escalier qui mène au jardin. Il y fait presque bon par rapport à l’atmosphère étouffante qui règne à l’intérieur.

Le ciel est de plomb.

Je vais passer un moment ici, en espérant que la pluie annoncée depuis hier finisse par tomber. Je prends un fauteuil de jardin, la petite table basse qui va avec et m’assois, téléphone à la main, me disant que je vais lire ce qui s’est passé durant la nuit sur les réseaux.

Partout les mêmes témoignages sur cette canicule qui n’en finit pas avec, parfois, les méthodes de certains pour y remédier. Je ne suis pas dupe, ce sont pour la plupart des prétextes à s’exhiber et ainsi récolter des likes, mais il y en a qui s’en tirent mieux que les autres.

Notamment ce profil que je découvre en voguant de post en post. C’est un couple dont je ne peux pas dire qu’ils sont beaux mais ils font les choses avec humour et décontraction.

Machinalement, ma main s’est égaré entre mes jambes tandis que je déroule leur fil.

Il tonne au loin.

Je me fous de savoir si mes voisins sont dans leur jardin, je me caresse tranquillement et je n’ai même plus besoin des images sur mon écran pour m’accompagner. J’ai donc posé mon smartphone et, les yeux fermés, je me laisse envelopper par le vent qui vient de se lever.

Les premiers éclairs ne tardent pas. Il est peut-être plus prudent que j’aille ranger mon smartphone mais je ne veux pas rentrer. J’ai toujours la queue raide lorsque je reprends mon poste dans le jardin mais quelque chose me pousse à ne pas précipiter mon plaisir mais à attendre

Je sens la première goutte s’écraser sur ma peau et, très vite, c’est un déluge qui s’abat sur moi. Je comprends aussitôt que c’est le moment et me lève.

Je danse sous l’averse tout en me branlant de plus en plus vite. Je suis pris d’une transe, comme électrisé par l’orage.

Je ne me rappelle pas si j’ai joui juste avant que la foudre ne frappe le cerisier non loin de moi ou si c’est la formidable déflagration qui a provoqué mon éjaculation mais je me retrouve au sol, terrassé par mon plaisir tandis que les éléments se déchaînent autour de moi.

Je ne sais pas combien de temps cela dure avant que l’orage ne s’éloigne et que, le corps couvert de  brindilles et d’éclats de boue, je ne me relève.

La température a  chuté et, avec elle, toutes les tensions que j’avais accumulées ces derniers jours. Mon esprit s’est lavé.

Collègue (9)

Le début ici

Je n’ai jamais réellement pratiqué ce genre d’exercice, alors je m’efforce de faire ce que j’aimerais qu’on me fasse, et je ne dois pas trop mal m’en tirer car elle se met assez rapidement à pousser de petits soupirs de contentement. Elle ne perd toutefois pas le fil car je sens toujours son regard posé sur moi et, en levant les yeux, je vois qu’elle arbore une mine des plus gourmandes en me détaillant. Je ne sais pas comment y répondre, j’avais compris qu’elle était une femme de tête, je la découvre à présent dans toute l’étendue de sa séduction, et je préfère baisser la tête et me concentrer sur ce que je suis en train de faire.

— Tu te débrouilles plutôt bien mais j’ai l’impression que tu ne veux pas soutenir mon regard, je te fais peur ? Je ne te mangerai pas , tu sais ? Enfin, pas de façon désagréable.

Elle rit un bref instant avant que sa main libre ne me saisisse par le menton et ne m’oblige à l’affronter. Je prends subitement conscience du fait que le jeu du chat et de la souris auquel elle se livre depuis que nous nous connaissons a pris une nouvelle dimension tellement sa mine est devenue féline et je m’attends presque à l’entendre ronronner où à ce que ses griffes se rétractent dans ses doigts. C’est peut-être également parce que, avec l’éclairage de la pièce, j’ai la sensation que ses pupilles mangent tout son iris mais cela n’a au final aucune importance. Je suis de toute façon complètement hypnotisé depuis que j’ai entendu le son de sa voix au bureau mais c’est alors qu’elle semble réfléchir à la meilleure façon de me mettre en pièce que je prends la pleine mesure de ma vulnérabilité face à une telle prédatrice.

— Tu devais me parler aussi. Veux-tu bien tirer la langue ? Je ne voudrais pas que tu l’ai avalée, ce serait tellement dommage pour la suite. 

Je m’exécute et tente d’en sortir tout ce que je peux pour lui prouver ma bonne volonté.

— C’est très bien tout ça, voilà qui est porteur de belles promesses.

Elle ne m’a pas demandé de la ravaler et en profite pour y passer la pointe de la sienne qui forme un triangle au sommet extrêmement aigu. Ce contact m’électrise et, tandis qu’une onde de désir remonte du plus profond de mes reins, je sens mon sexe grossir peu à peu dans mon pantalon.

La suite là

Collègue (8)

Le début ici

Elle n’a, semble-t-il, pas changé grand chose à sa tenue, troquant juste sa veste contre un bustier de Vinyle noir, et pourtant elle est une tout autre femme. Durant ces dernières heures je l’avais découverte sûre d’elle, décidée et même un peu autoritaire, je découvre à présent une vraie prédatrice et je ne donne pas cher de mon intégrité alors que je la vois s’avancer vers moi un étrange sourire au lèvres, d’autant plus que ma nudité me rend encore un peu plus vulnérable par rapport à elle.

— Suis-moi ! Nous allons nous installer sur une banquette et, tandis que tu me masseras les mains, nous échangerons sur ce que sont mes attentes et les tiennes. Je nourris beaucoup de projets te concernant depuis que tu as voulu m’offrir ce café mais je ne t’imposerai rien d’autre que ce dont tu as réellement envie.

Je vois le recoin de la pièce vers lequel elle veut m’entraîner mais, surtout les coussins qui sont disposés aux pieds du sofa dont elle parle et lui demande si ce sera bien mon rôle de m’y agenouiller pour officier.

— Tu comprends vite, dis-moi, et je commence à me demander si, finalement, tu n’es pas un de ces faux candides qui jouent l’ignorance pour s’attirer de bonnes grâces.

— Je vous assure, Madame, que je ne connaissais de cet univers que ce dont la littérature et, dans une moindre mesure, les médias ont bien voulu parler et je me suis toujours dit qu’il y avait une grande part de folklore dans ces récits. Il n’en demeure pas moins que j’ai la sensation de toujours l’avoir connu alors que je n’y baigne que depuis quelques minutes, et ce, grâce à vous Madame.

— Tu es un vil flatteur mais j’apprécie ta confession et je pense que nous allons trouver bien des points de convergence.

Elle s’assied, je m’agenouille devant elle, et elle me tend sa main.

— Voyons déjà si tu es doué pour faire plusieurs choses à la fois. J’ai trop tapé sur mon clavier cet après-midi et j’ai besoin qu’on me délasse. J’attends également tes confidences.

La suite là