Une contrainte de porcelaine :
Après des semaines de patience et de persévérance, il avait enfin obtenu d’entrer dans son boudoir. Ne restait plus qu’à franchir l’ultime porte. Et, en attendant qu’elle ne lui ouvre, il balayait les lieux du regard sans cesser de se répéter mentalement tous les scénarii qu’il avait imaginés pour le moment où il accéderait à sa couche. Il se voyait tantôt soumis, tantôt conquérant. Tendre ou fougueux. Pourtant il savait qu’aucun d’entre eux ne tiendrait sitôt qu’elle serait dans ses bras. Et qu’il lui faudrait improviser. Alors il fixait ce fichu vase pour essayer de faire le vide. En vain.