Le temps d’un week-end

Mots contraints : Assez, bleu, plus, baiser, plongeon, lentement, week-end, rue, piscine, fièvre. 

Un plongeon, lentement, le temps d’un week-end, dans les abysses de ce qui peut se passer entre adultes consentants. Parce que simplement baiser n’était plus assez et que nous voulions connaître à nouveau la fièvre de dépasser nos limites. Alors bien sûr, nous en garderons quelques bleus au corps et à l’âme et il faudra changer l’eau de la piscine car elle a connu de drôles de choses mais cela nous est nécessaire pour aller de l’avant et aucun de nous ne rue dans les brancards quand le moment est venu.

Relations interprofessionnelles

J’avais remarqué qu’elle était jolie lorsqu’elle s’est présentée à l’accueil du bâtiment l’hiver dernier pour un entretien d’embauche. Je l’avais guidée jusqu’aux locaux de l’entreprise qui voulait la recruter et elle m’avait remercié pour ma gentillesse. Et puis Je l’avais tout aussitôt oubliée tant nos journées de présence et nos horaires de travail devaient être différents, au point que je ne croyais pas qu’elle faisait partie des effectifs de la société qui jouxte nos bureaux. Enfin, pas complètement car, à présent que je la revois lors de l’afterwork organisé par la Métropole, sa beauté me saute littéralement au visage. Comment ne pouvais-je pas me souvenir de cette coupe de cheveux à la garçonne qui exacerbe son long cou et son superbe port de tête ? Comment ne pas avoir gardé dans un coin de mon esprit cette silhouette qui, si elle ne devait pouvoir que se deviner, engoncée dans un manteau lors de notre première rencontre, éclate à la face du monde dans cette combi short Prince de Galles qui marque tout autant sa taille qu’elle dévoile le sillon entre des seins qui narguent la pesanteur ainsi qu’une paire de jambes dont le fuselé est accentué par des bottines à hauts talons ? Bref, je suis sous le charme mais reste à distance respectable vu qu’elle est entourée par une bonne partie de la gent masculine de la pépinière. Qu’est-ce qu’une beauté pareille pourrait avoir à faire avec moi alors qu’elle a tous ces jeunes coqs qui se pavanent à ses pieds ?

Et pourtant, alors que nos regards finissent fatalement par se croiser, je vois son visage s’éclairer d’un sourire radieux avant qu’elle ne fende la foule de ses prétendants pour se diriger dans ma direction.

– Oh ! Vous êtes là ! Qu’est-ce que je peux être contente.

Je la regarde, un peu perplexe.

– Oui, souvenez-vous, la première fois que je suis venue, vous avez été bienveillant avec moi et, quelque part, vous m’avez porté chance vu que j’ai eu le poste. C’est bête que je n’aie pas pu vous remercier plus tôt. Vous vous cachez ?

– Je pense plutôt que nos agendas ne coïncident pas et, quand bien même, je ne sors pas beaucoup de mon bureau.

– Mais vous êtes là ce soir ! On va boire un verre ?

Elle me prend par la main et m’entraîne vers le bar qui a été installé sur une terrasse pour l’occasion.

– C’est sans alcool mais nous n’avons pas besoin de cela pour l’ivresse, si ?

Son virgin mojito à la main, elle me considère à présent d’un air trouble et je pourrais jurer qu’elle est un peu pompette si je ne savais pertinemment qu’il n’y a pas la moindre goutte de rhum dans son cocktail. Quoi qu’il en soit, elle est en train de me faire du rentre-dedans et, si j’ai du mal à y croire, je n’en apprécie pas moins la situation

– En effet, non, et je comprends très bien ce que vous voulez dire

– Vous m’en voyez ravie. On va faire un tour du côté du DJ ? J’ai envie de danser maintenant

Je la suis et nous changeons de patio. Nous commençons par bouger lentement sur nos pieds mais, assez vite, les choses dégénèrent et Clara vient coller son bassin contre le mien tandis que les enceintes diffusent des rythmes latinos. Je me prends aussitôt au jeu et c’est presque un acte sexuel que nous mimons debout par notre danse. Des rires fusent, quelques remarques désobligeantes également mais nous n’en avons que faire, nous nous amusons. Je suis tout de même bien dur dans mon pantalon et elle ne peut pas l’ignorer.

– Ils m’ennuient ces imbéciles avec leurs commentaires à la con, on va faire un tour dehors ?

Ni une ni deux, nous quittons les lieux et descendons les escaliers en direction de la sortie. C’est alors que nous passons devant une des salles de réunion de ma boîte.

– C’est chez vous là, non ? Vous avez la clé ? Ça doit être intime à l’intérieur si on ferme les stores, et bien plus confortable que dans un bosquet en pleine nature.

Il ne me faut que quelques secondes pour taper le code du petit boitier qui contient le précieux sésame et ouvrir la porte. Nous entrons, je referme derrière nous et tout part en vrille. Elle s’assied sur la grande table centrale, m’attire à elle et, tandis que mes mains partent à la rencontre de ses rondeurs tant convoitées, nos lèvres se soudent et nos langues se mélangent.

– Attends, on va se mettre à l’aise.

En un tour de main, nous nous retrouvons nus tous les deux. Mon érection est si forte que j’en ai presque mal et c’est presque un soulagement lorsque ses lèvres s’en emparent. Pas très longtemps cependant car elle nourrit d’autres projets à mon égard et je comprends très vite que si elle m’a noyé la queue de salive ce n’est que pour mieux la lubrifier car elle me tourne soudainement le dos et, le buste posé sur le bois de la table, me présente sa croupe. Je me place derrière elle, elle me guide jusqu’à son sexe et, une fois qu’elle y a inséré mon gland, me prie de la défoncer. Je l’investis donc jusqu’à la garde d’une poussée vigoureuse qui la fait soupirer.

– Vas-y fort maintenant

Je ne la saisis pas par les hanches pour affirmer ma prise. Je préfère empaumer ses formidables seins dont je m’amuse à tordre les tétons tandis que je la pilonne. Je suis tellement bien enchâssé en elle que je ne risque pas de déraper et nos bassins ondulent à l’unisson. Elle est brûlante, étroite et mon plaisir ne tarde pas à monter le long de mes reins. Elle gémit le sien avant de le crier et de littéralement m’éjecter en s’affalant. Elle ne perd en tout cas pas le fil très longtemps car elle se retourne rapidement vers moi et empoigne ma queue. Tout en s’agenouillant

– Oh le pauvre oiseau tombé du nid ! Je dois le soigner.

Je suis si excité qu’il ne lui faut que quelques savants coups de poignet avant que je n’explose à grandes giclées sur son visage et son torse. Son visage se fait extatique tandis qu’elle reçoit ma semence qu’elle finit par étaler sur sa peau. L’extase n’a hélas qu’un temps et il nous faut revenir à une vie normale.

– C’était super, merci, je suis très contente de t’avoir revu. Il faut tout de même que je me sauve à présent, mon mec m’attend.

Elle prend à peine le temps de s’essuyer avec un mouchoir en papier, se rhabille et disparaît après m’avoir gratifié d’un baiser léger sur la joue.

– Et j’espère que nous ne passerons pas de nouveau six mois avant de nous retrouver.

Il va falloir que je discute avec mes RH et mon responsable de l’aménagement de mon planning. 

Tonton indigne

Mots contraints : Tournesol, cérémonie, acheter, cercle, sueur, manipulation, difficile, corbeau, secousse.

Quelques manipulations pas trop difficiles sur un sonotone que n’aurait pas renié le professeur Tournesol et nous y sommes : mon vieux tonton va pouvoir entendre sa télé comme avant. 

La cérémonie commence donc. Il a acheté pour l’occasion un pack de la bière du Corbeau, sa préférée, qu’il tient absolument à partager avec moi, et en décapsule deux canettes d’un geste grave avant de s’asseoir sur son fauteuil comme un empereur sur son trône. 

  • À la tienne fiston. 

Puis il allume l’écran et, à ma grande surprise, je vois un groupe d’hommes en cercle autour d’une femme nue et qui manipulent frénétiquement leurs sexes démesurés. Mon oncle est déjà en sueur. 

  • C’est maintenant que ça va devenir intéressant. Grâce à toi je vais bien l’entendre couiner quand ils vont lui mettre une secousse. Merci ! 

Le laisser eût été malpoli, j’ai donc assisté au spectacle jusqu’à son terme avant de prendre congé, me promettant de déléguer le bricolage la prochaine fois.

On the beach (8)

Les premiers touristes sont arrivés sur la plage et, bien qu’il soit encore tôt, il y a nettement plus de monde sur la plage que les jours précédents. Cela reste toutefois supportable et, statistiquement, le nombre de sujets d’observation a augmenté. Je ne peux notamment pas détacher mon regard de cette femme qui a débarqué, pagayant agenouillée sur une planche de paddle, ce qui m’a révélé une chute de rein absolument incroyable lorsqu’elle est passée non loin de moi afin de retrouver le reste de sa tribu. Je suis resté dans l’eau tandis qu’elle allait s’étendre sur sa serviette mais j’ai compris immédiatement qu’elle allait mon principal centre d’intérêt pour cette matinée. Conviction renforcée lorsque, regagnant mon parasol, j’ai vu que son décolleté faisait face à ma serviette. 

Il me faut pourtant essayer d’être discret car un mec plutôt baraqué s’est installé à côté d’elle et ils échangent des baisers langoureux sous mes yeux. Je n’ai pas envie de me faire prendre en flagrant délit par ce type. C’est donc à regret que mes yeux quittent cette déesse et cherchent un substitut. Je n’en trouve finalement pas et décide de me plonger dans la consultation de mes réseaux sociaux pour oublier. 

Le temps passe, il fait de plus en plus chaud malgré l’ombre relative que j’ai et un bain me fera le plus grand bien. Je plonge donc dans la mer et me laisse flotter paresseusement bercé par une petite houle lorsque je vois le couple se diriger vers moi. Je comprends immédiatement que c’est sciemment qu’ils se rapprochent car ils arborent tous les deux un sourire des plus engageants. 

  • Salut ! 

Ils engagent la conversation et il s’avère que qu’ils ne sont pas dupes du fait que je la matais sans vergogne, ils en sont plutôt contents. 

  • On aime le regard envieux des mecs sur elle mais, souvent, dès qu’on les aborde il n’y a plus personne. Tu ne trouves pas que c’est dommage ? 

Ils sont ouvertement moqueurs et observent ma réaction collés l’un à l’autre. J’hésite un instant avant de me jeter à l’eau. 

  • C’est dommage en effet car vous êtes très beaux et vous me semblez sacrément joueurs. 

Ils éclatent de rire. 

  • Tu as vu juste ! On te plaît donc ? 
  • Tout autant l’un que l’autre à tout bien considérer. Je ne regardais que Madame au début mais je dois reconnaître que Monsieur est également plutôt à mon goût. 

Ça passe ou ça casse. Ils ont ouvert de grands yeux tous les deux et je sais que je m’expose à des remarques pas forcément agréables en affirmant être tenté tout autant par l’un que par l’autre. Ils s’attendaient sans doute à ce que je manifeste mon envie de jouer avec eux, pas que je sois bi. Ils finissent toutefois par sourire à nouveau. Un sourire des plus coquins avant que je ne me retrouve avec elle devant et lui derrière. Elle a passé ses jambes autour de ma taille, lui ses bras autour de mes épaules et si je sens le pubis de la femme contre le mien, une érection commence à se manifester le long de ma raie. J’ai compris ce qu’ils attendent et commence à bouger mon bassin, ce qui fait que je me frotte tout autant sur les deux sexes qui me sont proposés. Les vagues rendent hélas l’exercice un peu trop inconfortables et, surtout, il nous faut un peu plus d’intimité désormais. 

  • On est hébergés par mes beaux parents, ça va être compliqué, tu as un truc à nous proposer ? 

Je suis hélas en camping mais rendez-vous est donné pour la soirée. Un bref coup d’œil sur l’application libertine géo-localisée installée nous a permis de voir qu’il y avait un club parfait pour accueillir nos futurs jeux un peu à l’intérieur des terres. Je les embrasse donc tous les deux avant de passer me faire une beauté dans mon bungalow. Il va falloir que j’assure avec ces deux loulous. 

On the beach (7)

C’est ma première journée de plage de l’été et je compte bien en profiter alors je me suis levé tôt pour y passer le plus de temps possible avant que le soleil ne soit trop haut dans le ciel et les températures trop élevées.

Il n’y a presque personne lorsque j’arrive, seulement des serviettes et des parasols solitaires disséminés le long du rivage et je me dis que je vais passer un moment plutôt tranquille. Une fois installé je pars me baigner. La mer et d’huile, pas si fraîche que je ne le craignais et j’y entre sans la moindre difficulté avant de nager une centaine de mètres en direction du large, juste assez pour avoir une vue d’ensemble du bord de mer. C’est amusant de voir ces gens évoluer et je me demande bien quels secrets se cachent tout le long de cette étendue de sable. Un moment de crawl me ramène à proximité du rivage et je suis presque sorti lorsqu’une femme qui marche dans l’eau, sans doute pour faire de l’exercice, m’interpelle 

  • Elle est bonne, vous ne trouvez pas ? 

Son corps est immergé et je ne vois que sa tête. Elle a visiblement l’âge de la retraite mais son visage ne manque pas de charme et ses cheveux gris très courts lui confèrent un certain dynamisme. Bref, je me prends à la trouver plutôt agréable à regarder et engage la conversation. Elle a l’accent rocailleux des gens du coin et semble ravie que la maison de mes grands-parents, que j’occupe pour le week-end, soit restée dans ma famille. 

  • Et vous venez de loin ? 
  • Toulouse. 
  • Ah, mais ce n’est pas vraiment loin, vous devez venir souvent, c’est bien ça. 

Son sourire, d’avenant est devenu charmeur et, sans que je n’y ait vraiment prêté attention, elle s’est rapprochée de moi de sorte que nous ne sommes plus qu’à une trentaine de centimètres l’un de l’autre lorsqu’elle se présente. 

  • Je m’appelle Christine, et vous ? 

Je n’en reviens pas, elle est carrément en train de me faire du rentre dedans, mais la situation ne me dérange pas bien au contraire. Il est toujours agréable de se sentir objet de convoitise et, je dois le reconnaître, la façon qu’elle a de me faire du charme est plutôt agréable. Elle n’en a pas moins une bonne dizaine d’années de plus que moi et je me demande où tout cela va nous mener. 

Jusqu’à son parasol dans un premier temps puisque j’ai accepté le café si elle m’a proposé et que je sirote dans un gobelet de carton assis sur son drap de plage à côté d’elle. Je ne peux pas m’empêcher de la regarder. Elle est loin d’être une jeunette mais n’en affiche pas moins un corps parfaitement désirable dans son petit maillot deux pièces noir. Elle se rend bien compte du fait que je la mate du coin de l’œil et en profite pour minauder sur son âge avancé. 

  • Vous êtes encore très appétissante vous savez, et je ne dois pas être le seul homme à le penser. 
  • Vous êtes adorable et, non, je ne l’entends pas si souvent, continuez. 

Je lui parle du désir qui n’a l’âge que l’on veut bien lui donner. Elle a posé sa tête sur mon épaule et sa main très haut sur ma cuisse dans un geste d’un tendre naturel qui me trouble. 

  • Faire tourner la tête des vieux messieurs qui cherchent une partenaire de crapette ne m’intéresse pas. Quant au reste…
  • Vous faites bien tourner la mienne Christine… 
  • Et pas que, si je ne m’abuse… 

Mon sexe tendu fait une bosse dans mon boxer de bain et ses doigts courent désormais dessus. J’ai envie d’elle et la bascule sur sa serviette tout en s’écrasant ma bouche sur la sienne. Elle me rend mon baiser et sa langue semble s’enrouler autour de la mienne tandis que mais mains partent explorer son corps. La sienne a désormais saisi ma queue et la masse doucement. 

Un ultime sursaut de raison nous rappelle que nous sommes en public et nous nous interrompons un peu à contrecœur. 

  • Bon, on fait quoi maintenant ? 
  • Je n’ai pas envie de m’en tenir là Christine. 
  • Tu viens chez moi alors ? 

Personne ne m’attend et j’accepte sa proposition, bien conscient du fait que  sitôt la porte passée, je serai le jouet d’une libido que je ne soupçonnais pas. 

C’est exactement ce qui se passe une fois arrivés chez elle. Elle me plaque au mur à peine suis-je dans son salon et empoigne à nouveau ma queue qu’elle a dégagée avec une redoutable maestria. 

  • Tu veux bien que je te suce un peu ? J’ai envie d’avoir ce beau bâtonnet en bouche 
  • Avec plaisir. 

Je ne crois pas si bien dire. Elle me fait asseoir sur son canapé et  s’agenouille entre mes jambes. Elle s’avère être une experte en fellation et je dois me cramponner à l’accoudoir tellement la sensation est forte. Elle a sans doute jugé que j’étais à point car elle sort de je ne sais où un préservatif dont elle me coiffe et du lubrifiant dont elle m’oint généreusement avant de venir me chevaucher. 

  • Je ne mouille plus comme avant, ça ne te dérange pas j’espère.

Je n’ai pas le temps de répondre. Elle s’empale sur moi d’un mouvement autoritaire du bassin et se met à monter et déscendre le long de ma tige. Sa bouche s’est soudée à la mienne et nous nous embrassons comme des morts de faim tandis qu’elle se baise avec ma queue. Je n’aurais pas cru qu’une femme de son âge soit si serrée et la sensation de me faire pomper par ses muscles internes est incroyable. Il ne faut pas très longtemps avant que je ne lui dise que je vais jouir. 

  • Alors laisse-toi aller

Je ne sais pas ce qui me prend mais, pour mes ultimes mouvements, je la saisis par les hanches et me sers d’elle comme d’une poupée. Elle adore cela et nous crions notre plaisir ensemble au bout de quelques secondes. Je suis terrassé par cet orgasme et  elle reste affalée sur moi tandis que je désenfle petit à petit en elle. Elle finit toutefois par reprendre ses esprits. 

  • Tu ne peux pas rester, ma fille va passer tout à l’heure. 

Elle griffonne sur un post it avant de me le mettre dans la main au moment où elle me met gentiment dehors. 

  • Appelle-moi quand tu es dans le coin, je trouverai toujours du temps pour toi. 

Je prends le temps de le lire une fois arrivé à ma voiture. Le zéro six d’un drôle de numéro. 

Feu d’artifice

C’était le quatorze juillet. Tu avais envie d’aller au bal. Ces événements populaires ne sont pas ma tasse de thé mais j’avais une idée derrière la tête au sujet de laquelle je méditais depuis un moment. C’était le moment de la  concrétiser je crois. Aussi, je te demandai de mettre ta petite jupe, celle qui ne cachait pas grand chose de ton anatomie, ainsi qu’un haut court et échancré qui laissait bien apparaître la courbure de tes jolis seins ronds. Tu manifestas bien un peu de surprise à ma requête mais, curieuse de savoir ce que je te préparais, tu ne m’opposas aucune objection.

Nous voilà donc partis. Chemin faisant, je m’amusais à relever ta jupe pour observer la rondeur de ton fessier. Et j’espérais ne pas être seul à profiter du spectacle. Cela avait l’air de t’émoustiller également et tu protestais de plus en plus mollement à mes caresses publiques et à ces exhibitions.

Nous arrivâmes au bal. Ta tenue attira immédiatement tous les regards. Ceux, concupiscents des hommes de l’assistance et ceux,  réprobateurs de la part de la gent féminine. La sono crachait un de ces tubes électro pop qui incitait aux mouvements lascifs du corps. Nous nous mêlâmes alors à la foule des danseurs. Collé à toi, comme pour marquer mon territoire, je jetai un regard circulaire. Quelques hommes se remuaient, le regard vissé à tes fesses que tu faisais savamment onduler. Je t’en fis part.

— Où ça ?

— Juste derrière toi. Pas loin. Veux-tu que je…

— Oui, vas y !

Je commençai donc doucement à m’éloigner de toi, sans pour autant quitter des yeux le groupe des mateurs. Ils avaient remarqué que je t’avais laissée et avaient entamé une manœuvre d’encerclement qu’on devinait préméditée et dont ils semblaient être coutumiers. Tu te retrouvas donc bientôt serrée de près par une demi douzaine de gaillards. Leur musculature bien dessinée sans être trop volumineuse, les tatouages qui ornaient leurs avant bras et leurs cheveux ras faisaient penser à un groupe de militaires. Je te voyais minauder. Puis l’un d’eux t’attrapa par la taille alors que débutait la traditionnelle série des danses tropicales. Autoritairement il te colla à lui alors que sa cuisse se frayait un passage entre tes jambes. Son bassin commença à imprimer ses ondulations au tien. Alors que vous tourniez, nos regards se croisèrent. Inutile d’échanger la moindre parole, je voyais bien dans tes yeux le plaisir que tu prenais à cette danse. Une fois le morceau fini, tu changeas de cavalier. Le nouveau semblait plus entreprenant, ayant mis sa main bien bas dans ton dos, comme pour accentuer sa mainmise sur toi. Je voyais bien également que, imperceptiblement, il t’amenait à l’écart des autres danseurs, sans pour autant que le reste de la meute ne quitte vos pas. J’avais bien l’impression qu’il était bien décidé à prendre sa chance avec toi et ce n’était pas pour me déplaire, bien au contraire.

C’était l’heure du feu d’artifice. Toi et tes potentiels amants étaient maintenant assis dans l’herbe, un buisson vous cachant légèrement des badauds. Je trouvai un poste d’observation d’où je ne perdrais aucune miette du spectacle. Leur coup était bien prémédité car des bières sortirent de l’ombre comme par magie. Tu en pris une 

— Pas trop les garçons, hein, je vais être saoule après. Et il ne faudrait pas que mon mari s’inquiète.

Quelques rires fusèrent alors que les premières fusées partaient vers le ciel et que les premières mains commençaient à se glisser sous tes vêtements.

— On va bien prendre soin de toi ma Nine. Et il n’en saura rien.

Les caresses de la bande se faisaient de plus en plus insistantes, précises. Tu avais ton haut remonté bien au dessus des seins que deux bouches goulues tétaient avidement. Quant à ta jupe, elle était retroussée sur ta taille et le rempart de ton string n’avait guère découragé les mains de tes nouveaux amis qui, caressant tes cuisses bien plus haut que nécessaire, n’avaient pas manqué de se glisser dessous. Et tu écartais bien large les cuisses afin de leur faciliter la tâche. Depuis mon observatoire, j’entendais tes gloussements de plaisir ainsi que les remarques grivoises des garçons sur ton anatomie et ta docilité, que masquaient à peine le bruit des pétards. Je ne l’entendais pas par  contre, mais  je me pris à imaginer le léger bruit mouillé des caresses de ces hommes sur ton sexe, lequel, je le savais, devait être en train de dégouliner.

J’étais partagé entre deux sentiments contradictoires. D’un côté je voulais faire irruption, feignant la rage afin de susciter le désarroi de tes compagnons. En agissant ainsi j’affirmais ma supériorité de mâle légitime devant l’assemblée de ces jeunes gens et je complétais mon triomphe en te prenant sous leurs yeux. À leur place. C’est ainsi que j’avais vu les choses initialement. Et c’est ce à quoi tu t’attendais. Et d’un autre je voulais savoir ce que ça faisait de te voir jouir sous les assauts d’un autre. D’autres en l’occurrence. Et de voir ce que tu pourrais improviser alors que tu ne me verrais pas venir te libérer de ces mâles m’excitait au plus au point.

J’en était donc là de mes réflexions quand je vis que tu avais pris les choses en mains.Tu avais désormais un membre dans chacune d’entre elles et tu les masturbais furieusement. Un troisième larron approcha sa queue de ton visage et tu l’embouchas d’un geste volontaire de la tête. Les autres n’avaient pas pour autant cessé leurs caresses et votre septuor dessinait un tableau des plus érotiques. Je décidai par conséquent d’en rester là et de laisser libre cours à tes désirs. J’avais sorti mon sexe de mon pantalon et je m’astiquais lentement, ne perdant pas une miette de votre spectacle qui valait nettement mieux que celui qui pétaradait au dessus de nos têtes. C’était si excitant de voir à quel point tu mettais du cœur à l’ouvrage à les manipuler et les sucer, tout cela sans leur offrir tes profondeurs intimes. On aurait dit que, de façon tacite, il avait été convenu entre vous qu’aucune bite ne franchirait les lèvres de ton sexe et vous sembliez y trouver votre compte. Le groupe tournait donc entre le le plaisir que tu leur donnais de ta bouche et tes doigts et celui qu’ils te procuraient des leurs. Ce qui était réellement troublant, c’était ce contraste entre l’apparente rudesse de ces hommes et ce respect patent qu’ils avaient pour ta personne. Ils te pinçaient durement les tétons ou te doigtaient virilement quand ce n’était pas leurs mains  qui guidaient ton visage pour des fellations de plus en plus profondes et qui faisaient couler de longs filets de salive le long de ton menton. Mais, paradoxalement, chacun d’entre eux prenait soin de ton bien être et était à l’écoute de la moindre de tes réactions pour ne pas te blesser.

Ce ballet semblait ne pas vouloir en finir. Pourtant, un à un les sexes qui t’encerclaient degorgèrent leur jus, qui sur ton visage, qui sur tes seins. Radieuse tu étalas ces offrandes sur ta peau. J’étais pour ma part toujours bandant et décidé à profiter finalement de toi. Alors je pris ma plus grosse voix et criai :

— Chérie, tu es là ? J’espère que tu n’as pas d’ennuis avec les jeunes qui dansaient avec toi. 

La bande s’égailla comme une volée de moineaux. Décidément le courage était une vertu qui leur était étrangère. Pour profiter ils étaient bons. Pour assumer par contre… Sacrés gamins. J’arrivai à tes côtés. Tu n’esquissas pas le moindre geste pour masquer ta semi nudité, bien au contraire. Tu ôtas ton string pour me le jeter au visage.

— Tu sens dans quel état je suis.? Je ne t’attendais plus, vilain ! 

Je.m’enivrai de tes parfums, la queue tendue hors de mon pantalon. Je voulus les goûter à leur source mais tu repoussais ma tête. Tu me forças également à m’étendre sur le dos, ma verge érigée à la verticale.

— Il faut que je me la la mette, je n’en peux plus d’avoir été tant échauffée !

Et, accroupie sur moi,les cuisses à l’équerre, tu t’emparas  de moi pour me guider dans ta grotte. Tu étais trempée, bouillante et mon gland n’eut aucune difficulté à se frayer un chemin en toi. Tu te mis alors à monter et descendre le long de moi alors que le bouquet final explosait au dessus de nous. Tu prenais un malin plaisir  à me faire quasiment ressortir de toi, me laissant un  insupportable  instant à l’orée de tes lèvres, avant de redescendre d’un lascif mouvement du bassin pour  m’engloutir  jusqu’aux  couilles. J’étais sur le point de jouir mais tu ne semblais pas en avoir fini avec moi et, d’une habile bascule des hanches, tu me fichas dans ton cul. Je crus que j’allais exploser. Comme si tu l’avais deviné, d’une main ferme tu empoignas la base de mon sexe.

— Pas maintenant ! Je veux encore être pleine de toi !

Et tu demeuras un moment sans bouger. Je te sentais palpiter autour de moi, la sensation était divine. Enfin, tu repris tes mouvements.

— La, tu peux, viens…

J’explosai alors à grandes saccades au fond de toi tandis que tu poussais un râle de contentement. Puis tu te dégageas et vins t’asseoir sur mon visage. Mon sperme coulait de ton petit trou et je me mis à le boire avec avidité.

— Lèche mon chéri, c’est tellement bon.

Puis repus nous nous blottîmes l’un contre l’autre

— Ils auraient pu te prendre. Comment se fait-il ?

— Je ne le voulais pas. Pas encore. Je leur ai dit

— La prochaine fois alors ? J’aimerais te voir investie par un homme. Ou plusieurs.

Tu te tournas. Un numéro de téléphone malhabilement tracé ornait ta fesse gauche

— Ils m’ont laissé leurs coordonnées. Ils m’ont dit qu’ils seraient disponibles si nous avions.besoin.

— Parce qu’ils savaient que ?

— Je leur ai dit que tu devais nous avoir suivis. Tout était prévu mon chéri. Et puis, maintenant que je sais que tu es un lapeur de foutre, je ne vois plus d’objection à ce que ce soit un autre qui t’en offre.

Tu m’avais pris à mon propre jeu. J’étais admiratif devant ton imagination et ton à propos. J’avais bien de la chance de t’avoir dans ma vie.

Paparazzi

Mots contraints : Opérer, urticaire, faux, lentement, chance, bulle, voyeur, mur, haricot.

Je dois opérer avec les plus grandes précautions pour ne pas me faire repérer car si elle aime les voyeurs dans le privé, les paparazzi, au contraire, lui donnent de l’urticaire. J’avance donc lentement jusqu’à un petit mur qui me cachera d’elle et, avec un peu de chance, je pourrai lui voler quelques clichés. Elle coince la bulle, nue, à quelques mètres de moi seulement et je peux confirmer que, contrairement aux ragots, il n’y a rien de faux dans sa plastique. 

Je culpabilise presque d’être là et n’ai pas encore pris la moindre photo lorsqu’une main vient taper sur mon épaule. 

  • Monsieur, veuillez me suivre, Madame veut vous voir . 

Je viens de me faire pincer. Est-ce la fin des haricots ? C’est peut-être plutôt le début de quelque chose alors que le vigile me demande de me déshabiller avant de me présenter à elle.

Petit déjeuner

C’est presque le week-end, de trois jours, ce qui ne gâte rien, et pour mieux en profiter, je suis parti dans la maison que j’ai non loin de la mer dans le Roussillon. Je me suis tout de même levé très tôt pour profiter de la relative fraîcheur du début de matinée et, avant de commencer à travailler, je décide de me faire un petit plaisir et d’aller chercher quelques viennoiseries. J’ai mes habitudes depuis des années dans une boulangerie du centre du village et je n’y dérogerai pas.

M’y voilà donc et c’est la patronne qui est derrière le comptoir, en train de servir une cliente dont l’accent anglais ne cache pas qu’elle est une habituée des lieux tant les deux femmes semblent complices. La cliente prend deux croissants et un café long qu’elle va consommer sur place car l’établissement s’est doté depuis peu d’une petite terrasse. Je ne sais pas ce qui me prend lorsque vient mon tour mais je lance un “comme la dame avant moi” qui me paraît totalement hors de propos. Cela n’a toutefois pas l’air de choquer qui que ce soit, bien au contraire et elles éclatent toutes les deux de rire devant mon air contrit.

— Eh bien, Monsieur le plagiaire, cela va vous coûter cher.

J’ai compris qu’il s’agissait d’un jeu et m’y prends aussitôt

— Je suis prêt à assumer ma faute Mesdames, dites-moi seulement comment je dois m’acquitter de ma peine

— Ce n’est pas très compliqué : pour commencer, vous allez devoir nous tenir compagnie et nous raconter ce qu’un étranger comme vous vient faire dans notre petit village.

Le fait que cela ait été dit avec l’accent britannique ne rend la chose que plus charmante et je décide de suivre les deux femmes jusqu’à une banquette et une table basse un peu à l’écart. Je profite de ces quelques pas pour mesurer la chance que j’ai. La patronne, qui a laissé pour l’occasion la caisse à une employée, a désormais les cheveux gris mais elle les porte avec grâce. Quant à son corps, que je devine à travers une robe imprimée rouge, la mûre volupté de ses formes me trouble. La cliente quant à elle, est un peu plus jeune, aux boucles rousses et doit pratiquer assidûment le sport si j’en crois sa silhouette nerveuse qui ondule sous mes yeux.

— Vous ne voyez pas d’inconvénient à ce que nous vous encadrions ? Cela dit, comme vous avez dit que vous assumiez tout, vous n’avez pas voix au chapitre.

Je ne réponds donc pas et les laisse s’asseoir de part et d’autre de moi sur le petit canapé. L’employée nous amène des cafés et disparaît dans la boutique, nous sommes désormais seuls dans l’arrière-cour.

— Dites-nous à présent comment vous êtes venu vous perdre ici

— Eh bien, je ne suis pas si étranger que cela puisque je viens ici depuis ma naissance au 11 rue des lauriers
— Oh, un local qui revient au pays ! C’est suffisamment rare pour être récompensé.

Ni une ni deux, la patronne s’attaque à ma braguette et en sort mon sexe qu’elle tient désormais entre deux doigts. Je me mets presque aussitôt à bander.

— Je suis presque locale maintenant, je peux en avoir moi aussi ?

La bouche de l’anglaise s’empare de la mienne et sa langue force le passage de mes lèvres. Ce double assaut ne dure hélas pas très longtemps et je pousse un soupir de frustration

— Hola ! vous croyiez vous en tirer à si bon compte ? Rappelez-vous que vous nous êtes redevable de quelque chose et qu’il va falloir passer aux actes.

Je comprends rapidement où elles veulent en venir et mes mains partent chacune de leur côté sur les cuisses nues qui m’entourent avant de remonter sous le tissu léger des robes. Sans surprise, aucune des deux femmes ne porte de culotte et mes doigts se posent sur des sexes lisses et déjà humides

— Cela vous convient-il ainsi ?

— Vous êtes imaginatif et réactif, cela mérite une nouvelle récompense.

J’ai désormais une main qui va et vient sur ma tige tandis qu’une autre me caresse les couilles. Je ne suis pas en reste et m’occupe des deux petites chattes autant que la souplesse de mes articulations le peut. Ce ne sont bientôt plus que gémissements mêlés et petits bruits humides tandis que nous nous donnons du plaisir tous les trois. Elles ont sans doute tacitement décidé de laquelle des deux doit recevoir ma semence car, alors que je suis au bord de l’explosion, la cliente échappe à mes caresses et vient coiffer mon gland de sa bouche pour me boire jusqu’à la dernière goutte. La patronne, elle, hoquète son orgasme, mon index et mon majeur au fond d’elle et mon pouce sur son clitoris. Nous laissons ensuite nos corps s’apaiser, même si l’anglaise n’a pas eu son compte.

— J’ai eu votre jus, tout de même et je présume que vous repasserez demain.

J’accepte avec joie la proposition. Il est à présent temps que nous reprenions le cours de nos vies et nous nous séparons, non sans avoir échangé quelques baisers langoureux. Je n’ai même pas pensé au fait que nous pouvions être surpris.

— Il n’y a personne à cette heure et cette terrasse est un privilège que je n’accorde pas à tout le monde.

J’arrive à la maison juste à temps pour ma première réunion de la journée et mon collègue me félicite pour ma bonne mine. S’il savait à quoi je la dois.

Visio

Je suis en télétravail aujourd’hui et la matinée était plutôt calme jusqu’à ce mail sybillin d’une de mes collègues me conviant à une visio aux alentours de dix heures « pour prendre le café et discuter de choses et d’autres ». Nous travaillons pourtant dans des branches très éloignées l’une de l’autre et s’il n’y avait pas les pauses café et déjeuner je crois que nous ne nous serions jamais adressé la parole.

Curieux, j’accepte l’invitation et, en attendant que le moment soit venu de me connecter, je me perds en conjectures sur la nature de cette réunion qui me semble tout sauf formelle. J’ai un premier élément de réponse au moment où j’entre dans le call car s’il y a bien une tasse dans mon champ de vision, elle ne parvient pas à cacher que la personne qui la tient ne porte pas le moindre vêtement. 

  • Coucou Mathieu, tu vas bien ? 

Elle s’adresse à moi avec le plus grand naturel, comme si sa nudité était parfaitement normale et je reste bouche bée devant le corps voluptueux que j’avais deviné au travail et qu’elle me dévoile désormais sans le moindre artifice. 

  • Ça te dérange si je suis à poil ? Avec cette canicule il fait si chaud chez moi. Tu n’as pas chaud toi ? 

J’ai chaud, oui, mais pas seulement parce que c’est l’été. Les poses que prend ma collègue alors qu’elle s’adresse à moi ont fait monter la température d’un cran et je suis obligé de boire une rapide gorgée d’eau pour me donner une contenance. 

  • Tu es tout rouge, tu devrais faire comme moi, tu verras c’est super cool de bosser sans rien sur soi. 

Vu comme c’est parti, je me dis que je n’ai pas grand chose à perdre en suivant ses conseils et il ne me faut que peu de temps avant d’être débarrassé de mon polo, mon pantalon et mon boxer. 

  • Alors ? Tu n’es pas mieux comme cela ? Et puis on est à égalité au moins, tu n’es plus le seul à te rincer l’œil. On t’a déjà dit que tu n’étais pas mal du tout ?

Sa remarque me touche et ma réponse me vient tout naturellement. 

  • Ça m’est arrivé, oui, tu dois en revanche crouler sous les remarques élogieuses des mecs toi. Permets-moi de te le dire mais tu es carrément canon. 
  • Tu trouves ? Je suis pourtant un peu trop ci 

Elle soupèse ses seins, visiblement trop volumineux avant de se lever et, me tournant le dos, de se claquer des fesses d’une rotondité divine 

  • Et pas assez ça. 

Elle pince un bourrelet imaginaire à sa taille avant de se rasseoir. 

  • Tu es parfaite, je te l’assure, n’écoute pas les conneries des réseaux sociaux 
  • Tu es mignon, merci. Quant aux remarques des garçons, elles sont lourdingues pour la plupart, c’est pour cela que je t’aime bien, tu es bien plus raffiné qu’eux. Ça ne te dérange pas que je te dise que tu me plais et que j’aimerais te connaître de façon un peu moins professionnelle ?

Nous discutons de choses plus ou moins intimes depuis un moment et je crois rêver lorsque, après avoir fait pivoter sa caméra, elle pose ses pieds sur son bureau, me donnant ainsi une vue privilégiée sur son sexe orné d’un petit buisson parfaitement taillé. 

  • Tu aimes ma petite chatte ? Montre moi ta queue, on se caressera ensemble tu veux bien ? 

Elle est d’un cash déconcertant et n’attend pas que je lui réponde pour commencer à faire jouer ses doigts sur ses lèvres, ce qui a pour effet de me faire porter les mains à ma queue afin de l’imiter. 

  • Tu triches, je ne te vois pas ! 

Oups ! J’adapte donc l’angle de vue de ma webcam pour lui donner satisfaction et nous attaquons notre masturbation commune. La conversation devient rapidement hachée car nous soupirons tous les deux un plaisir qui ne fait que s’amplifier. J’arrive bientôt au point de non retour et le lui dis.

  • Laisse-toi aller, te voir gicler va me faire venir, j’y suis presque. 

Dont acte. J’explose à grandes saccades sur mon ventre, accompagné par un long gémissement dans mes haut-parleurs. Nous avons joui presque à l’unisson. Nous restons quelques secondes sans rien dire avant de nous remercier mutuellement pour ce moment de plaisir. Le temps vient ensuite de reprendre nos activités respectives et nous coupons. Elle n’a toutefois pas oublié de me dire que, si elle respectait scrupuleusement la règle du « no zob in job », il y avait des dérogations pour ce qui concerne le home office et qu’elle avait bien l’intention de renouveler ce genre d’échanges 

On the beach (6)

Le voyage a été un peu long mais nous avons fini par arriver et comptons bien profiter de nos vacances, à commencer par un peu de plage une fois nos valises posées. C’est déjà la fin de journée et le soleil commence à décliner alors que nous arrivons au bord de l’eau. Premier avantage de l’heure tardive, la foule est déjà partie et nous serons plus à l’aise pour étaler nos serviettes. Il fait également moins chaud qu’au plus fort de la journée et cela nous convient très bien. 

Nous sommes installés depuis un bon quart d’heure et avons même pris le temps d’un premier bain lorsqu’une femme vient s’installer non loin de nous. La place ne manque pas mais, même si elle ne plante pas son parasol entre nos orteils, nous ne pouvons rien ignorer de ses faits et gestes. Cela ne nous dérange pourtant pas car nous cette personne a capté notre attention pour des raisons pas tout à fait avouables. Nous n’avons notamment rien raté de son effeuillage et, à présent qu’elle est en bikini, nous contemplons ses formes généreuses avec un brin d’envie. Elle assume tout comme nous de ne pas être tout à fait dans la norme et, tandis qu’elle se dirige vers la mer d’un pas assuré, ma copine décide de prendre les devants. 

— Je vais la rejoindre et engager la conversation, tu n’y vois pas d’inconvénient je suppose. 

Je sais quelles sont ses intentions et lui adresse un franc sourire alors qu’elle se lève et part se baigner à son tour. Je les observe du coin de l’œil. Le courant a l’air de passer entre elles si j’en crois leur proximité et les éclats de rire qui me parviennent par bribes, portés par un léger vent.

C’est d’un même pas qu’elles se dirigent dans ma direction en sortant de l’eau et Estelle fait les présentations 

—Sylvie, je te présente Luc, mon compagnon et mon complice. Luc, voici Sylvie qui vient pour la première fois dans la région et qui cherche des repères. 

Je me suis levé pour la saluer et nous échangeons une bise juste assez appuyée pour qu’il n’y ait pas d’équivoque quant à la nature de ces repères avant de commencer à discuter à bâtons rompus. C’est à peine si nous voyons le temps passer avant que le soleil ne s’apprête à se coucher derrière nous. Sylvie ouvre alors sa glacière. 

— Je n’ai pas envie de partir pour le moment et vous ? J’ai de quoi faire un léger apéritif si cela vous tente 

Estelle est la première à répondre. 

— L’apéritif nous tente mais pas que. 

— Vous êtes sympa tous les deux et je dois dire que la tentation est partagée. On trinque alors ? 

Nous sommes seuls désormais et entrechoquons nos canettes, ce qui en fait jaillir un peu de mousse qui vient se déposer sur le haut des cuisses de mon amoureuse. 

— Tu permets Luc ? 

— À ta guise Sylvie. 

Notre nouvelle amie vient embrasser le ventre d’Estelle qui la saisit par les tempes pour l’attirer contre le triangle de son maillot. Le message est vite passé et, après avoir écarté le léger tissu, la bouche de Sylvie vient s’emparer du sexe qui lui est offert avant qu’elle ne pivote et vienne s’installer tête bêche sur ma copine. Je n’ai pas envie de participer pour le moment, je préfère les regarder se donner du plaisir, mais l’excitation est bel et bien présente et je me caresse doucement, au rythme de leurs soupirs. C’est Estelle qui cède la première sous les caresses de son amante, laquelle, triomphante, tourne, sa tête vers moi, son cul bien relevé. 

— Et si tu venais finir le travail ? 

Mon amoureuse achève de me comprendre en écartant de ses mains les fesses de celle qui la surplombe, me révélant un abricot luisant de désir sous les derniers rayons de l’astre du jour. 

— J’ai des capotes dans mon sac, sers-toi ! 

Il ne faut pas me le dire deux fois et, sitôt que je suis encapuchonné de latex, je viens frotter ma queue sur la chatte baveuse afin de la lubrifier. 

— Remplis-moi fort maintenant ! 

Je pénètre Sylvie d’une poussée résolue avant de la saisir par les hanches et commencer à aller et venir en elle à grands coups réguliers. Pendant ce temps, les doigts d’Estelle se sont emparés de son clitoris et notre nouvelle complice ne tarde pas à crier son plaisir sous ce double assaut. 

— C’est à ton tour maintenant. 

Les deux femmes, agenouillées, me font face et me montrent chacune leurs talents de suceuses et de branleuses jusqu’à ce que je n’en puisse plus et que je les arrose de grandes giclées de sperme chaud dont elles se tartinent la poitrine avant de se rouler une pelle. 

Le temps d’un bain pour nous rincer et la nuit arrive. Nous n’avons pas de lumière et devons à regrets quitter la plage. 

— Chez vous ou chez moi à présent ? 

— Disons que nous pourrions aller d’abord boire un verre dans un club très sympa que nous voudrions te faire découvrir. 

— La soirée ne fait donc que commencer, chic ! 

Nous n’étions là que depuis quelques heures et nos vacances étaient déjà réussies.