J’aime marcher dehors lorsque souffle le vent.
Dans l’espoir que, malin, une jupe il soulève.
L’éclair blanc d’une cuisse en promenant : un rêve
Que je retranscrirai, le soir, en écrivant
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Cela m’est arrivé, parfois, auparavant
J’en ai rêvé longtemps et sans aucune trêve.
Au point, en y pensant, de répandre ma sève
Mais rien ne compte à mes yeux plus que le suivant.
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Peut-être bien qu’un jour, le vent soufflant très fort
En troussant jusqu’au cul une dame dehors
Fera voler au loin son ultime dentelle
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Je serais si heureux de voir virevolter
Dans les airs un tanga noir, rouge ou bien bleuté
J’en aurais , c’est certain, les yeux qui étincellent