Négociation

Cela aurait pu être un déjeuner d’affaires comme tous les autres, un de nos fournisseurs m’avait invité dans un restaurant huppé de la ville dans le but non avouable de m’en mettre plein la vue et de m’inciter à les choisir pour notre appel d’offres et les choses se passaient plutôt bien. Les mets étaient fins et les vins en adéquation. Il me fallait pourtant garder la tête froide et ne pas baisser ma garde. Je prétextai donc un coup de fil urgent pour quitter la table et gagnai les toilettes pour éliminer un peu du trop plein de bonnes chère et me rafraîchir le visage.Les lavabos étaient communs et, bien mieux que des pictogrammes, les dessins d’un chevalier et d’une princesse déterminaient le genre des commodités, mais mes préoccupations étaient bien autres que d’apprécier ce trait d’humour.

J’avais encore la main sur la poignée de la porte qui donne sur la salle lorsqu’une femme fit son apparitions avant d’aller se laver les mains. Était-ce mon ivresse ? Le charme qui émanait d’elle malgré un contexte peu favorable ? Je restai immobile jusqu’à ce qu’elle se dirige vers moi. 

  • Merci pour la porte. 

Elle souriait mais ce n’était pas tout à fait de reconnaissance, mais cela je m’en rendis compte lorsque, une fois à ma hauteur, elle retira ma main du chambranle et referma derrière moi. 

  • Et puis non, finalement, j’ai envie de passer un petit moment avec vous.

Je ne savais que faire. Elle si car elle me poussa vers les lavabos et m’y plaqua avant de se coller à mon torse et d’écraser sa bouche contre la mienne tandis que ses doigts couraient le long de ma braguette. 

  • Vous sentez l’alcool, j’espère que vous n’êtes pas trop ivre pour bander. 

J’étais un peu pompette, certes, mais ma queue commença à se dresser sous sa caresse, mais visiblement pas assez à son goût 

  • Vous pouvez faire mieux et je vais vous y aider. Tournez-vous et les mains sur la faïence ! 

Je m’exécutai, un peu médusé et ne sachant que faire d’autre. C’est alors qu’elle abaissa mon pantalon d’un mouvement sec. J’avais désormais les fesses à l’air et la queue qui oscillait contre la vasque,terrifié à l’idée qu’on nous découvre ainsi, ce qui, paradoxalement renforça mon érection, ce qu’elle sembla apprécier en glissant une main entre mes cuisses. 

  • C’est mieux mais nous ne sommes pas au bout du compte. 

C’est alors que la vis se couvrir les doigts de gel lavant avant qu’elle ne les passe dans ma raie. C’était frais et j’eus un léger frisson. 

  • Ce savon n’est pas très efficace pour laver mais il est un excellent lubrifiant. Ne bougez pas, vous allez voir. 

Dont acte. Les premières phalanges de son index et de son majeur joints n’eurent aucune difficulté à passer l’obstacle de mon anus et, bientôt ce furent trois de ses doigts qui coulissèrent librement en moi tandis qu’elle leur imprimait un mouvement de rotation. 

  • Vous n’êtes pas novice, je me trompe ? 

Je ne répondis pas mais tendis mon cul vers elle, ce qui lui permit d’attraper mon sexe plus librement. Ma crainte que l’on nous découvre s’était évanouie depuis qu’elle m’avait pénétré et je ne pensais plus qu’au plaisir qu’elle pouvait me donner. Je fus rapidement aussi raide que la justice. 

  • Vous êtes à point ! Tournez-vous et mettez-vous à genoux 

sitôt dit, sitôt fait, et elle me tendit un de ses pieds . 

  • Vous allez me donner votre offrande, la personne qui m’accompagne ne sera que trop heureuse de la lécher un peu plus tard. 

Je ne fus pas long à jouir, maculant sa chaussure de mon foutre. 

  • Merci et à bientôt très certainement. 

Elle sortit, son escarpin vernis de mon plaisir. J’étais un peu hébété mais mon ivresse avait disparu et je rejoignis mes interlocuteurs qui ironisèrent sur la durée de mon absence et sur le fait que je ne savais pas prendre mes décisions seul. Plus personne n’avait la tête aux négociations et nous décidâmes de reprendre nos discussions à une autre date. Quelque chose me disait pourtant que je n’allais pas donner suite, ce que me confirma la découverte d’une carte de la concurrence qui n’avait pu apparaître dans la poche de mon pantalon que lorsque je les avais quittés. 

Punition

Mots contraints : Esprit, défection, cher, lettre, attention, personne, délivrer, moitié, réflexion.

Il n’y met pas forcément de mauvais esprit mais cette nouvelle défection va lui coûter cher. Faute d’obéir à la lettre à mes consignes, il va devoir faire attention à ses fesses lorsqu’il se présentera de nouveau en personne devant moi car, s’il faut le délivrer de ses mauvaises habitudes, je ne ferai pas les choses à moitié et ne me contenterai pas de quelques réflexions pour lui faire savoir que je suis très mécontente de son comportement. Je ne sais pas encore avec quoi je vais lui imprimer cela dans la peau mais j’ai commencé à fourbir mes armes.

Les oulimots des copines et des copains

Pause café

La soirée a duré jusqu’à très tard et le jour commence à se lever lorsqu’Elle décide que nous devons nous arrêter boire un café sur une aire d’autoroute. Il ne nous reste pourtant pas beaucoup de route mais il nous faut cette pause si nous voulons arriver à bon port.

  • Mais qui va entrer dans la boutique Madame ? Nous n’avons pas pris le temps de nous changer lorsque nous sommes partis. 
  • Toi bien sûr, et ne va pas me dire que cela te dérange, tu rêves de le faire, de te balader en public le cul à l’air. 

Je ne porte en effet qu’un top en résille et un short en vinyle fendu de part en part d’une fermeture éclair qui me rend accessible très facilement. Je proteste mollement. 

  • Enfin Madame, pour quoi vais-je passer aux yeux des gens qui seront là ? 
  • Pour une salope à coup sûr,mais n’en es-tu pas une après tout ? 
  • Vous n’avez pas tort Madame. 
  • Alors ? 
  • Qu’il en soit ainsi Madame. 

Pas de poche pour y ranger ma carte bancaire bien évidemment, cela ne me dérange pas pour y aller mais au retour ? J’ai cela dit bien d’autres préoccupations que d’avoir les mains trop pleines pour le moment, il va falloir que je me fasse le plus petit possible pour ne pas créer d’émeute. Il n’y a personne lorsque je pousse la porte et les deux employés semblent trop occupés ou trop blasés pour se rendre compte de quoi que ce soit. Je me glisse donc jusqu’aux machines et sélectionne les boissons. Je m’enhardis peu à peu tandis que le breuvage sombre emplit les tasses, au point de regretter de ne pas avoir mon smartphone pour immortaliser la scène. 

  • Ne bougez pas merci ! 

Je me fige. Je suis fichu et on va certainement m’appréhender pour exhibition. Je tourne toutefois la tête en direction de cette voix péremptoire. C’est une jeune femme qui me braque avec l’objectif de son appareil photo. 

  • Vous êtes superbe ! J’adore ! 

Je me détends un peu. Où veut en venir cette personne ? Est-elle seulement une voyeuse amusée par le spectacle que je donne ? Il n’y a en tout cas pas la moindre animosité dans son attitude et cela me rassure. Je me sens toutefois comme un lapin pris dans des phares et n’ose pas bouger. Le bip des machines me tire de ma torpeur et je tourne le dos à ma spectatrice afin de récupérer ce qui m’est dû. Je ne le fais presque pas exprès mais  lorsque je me penche, je creuse juste un peu trop les reins pour que cela soit innocent. J’entends aussitôt quelques déclics.

  • Vous pouvez vous cambrer un peu plus ? 

Je suis désormais à ses ordres et, les cafés oubliés, je multiplie les poses coquines pendant qu’elle me mitraille. 

  • C’est excellent, merci ! 

Elle avise soudain que j’ai actionné deux machines simultanément. 

  • Deux cafés ? On vous attend ? 
  • Je dois ramener son café à Ma Dame, oui. 

Je glisse la carte bleue entre mes dents at prends un gobelet dans chaque main. La femme s’approche. 

  • Je peux vous aider ? 
  • Hon, Hon 
  • Je vous accompagne alors,et vous ouvrirai la porte. 
  • Nous sortons. Personne d’autre n’est entré et je suis passé parfaitement inaperçu. Quelques pas et nous arrivons à la voiture. 
  • Je vous le ramène, il est drôlement courageux votre chevalier servant. 
  • Très obéissant surtout. Et je vois qu’il a réussi à ramener quelqu’un. Il me surprendra toujours. 
  • Vous voulez les photos ? 
  • Avec plaisir. Que voulez vous en échange ? 
  • Je vous avoue que le zip de son short m’intrigue et que je passerais volontiers la main dedans. 
  • Il est à vous. Pendant une minute seulement et il lui est interdit de jouir. 
  • Je sens la glissière s’ouvrir et la main de la femme se glisser dedans, qui passe tout d’abord sur mes fesses puis remonte et empoigne ma queue qui raidit aussitôt. 
  • Il est toujours aussi disponible ? Vous ne devez pas vous ennuyer. 
  • Il l’est, tout aussi devant que derrière mais le temps qui vous est imparti est écoulé et nous devons reprendre notre route. 
  • Je vous le rend.

Les deux femmes échangent leurs mails et la photographe disparaît tandis que nous remontons dans la voiture. 

  • La prochaine fois je veux que tu me ramènes un homme et que tu me montres ce que tu es capable de faire avec lui. 

Je pense à ce à quoi je viens d’échapper et le regrette presque. Jusqu’à quand ?

Home office

La société dans laquelle je travaille a toujours prôné le télétravail et cela fonctionne parfaitement. J’arrive même à passer plus de temps en visio conférence avec certains collègues que je ne parviens pas à le faire en réel au bureau, la faute à des emplois du temps plus facile à faire correspondre sur Google agenda que lorsque nous sommes en présentiel.

C’est notamment le cas avec ma responsable, une femme charmante mais toujours débordée à laquelle je dois lancer des invitations pour qu’elle me consacre un peu de temps comme ce matin. Nous sommes chacun chez soi mais nous n’en avançons pas moins très vite sur un point délicat. J’ai toujours trouvé qu’il y avait une sorte de connexion entre nous sur le plan professionnel et j’aime beaucoup cela.

Je suis tout de même surpris de la voir aussi décontractée lorsqu’elle est apparue sur mon écran. Elle porte en effet une petite robe d’été aux fines bretelles et au profond décolleté qui tranche avec ses tenues habituelles, mais je ne vais pas m’en plaindre et me contente de me rincer l’œil tandis qu’elle m’expose son point de vue sur le sujet du jour. J’ai de plus en plus de mal à me concentrer au fur et à mesure que le temps passe car les gestes qu’elle fait pour illustrer son propos manquent à de nombreuses reprises de faire jaillir ses seins hors de son vêtement. Je n’ose toutefois pas lui en faire la remarque. 

La réunion est terminée mais, elle a probablement oublié de cliquer sur le bouton quitter, elle reste à l’écran tandis qu’elle se lève et va se chercher un café, me montrant ainsi que sa tenue, si elle est légère en haut, ne cache pas grand-chose du bas de son corps.

Quand son compagnon fait son apparition dans la pièce, je me dis que le spectacle est terminé, qu’il va lui faire remarquer qu’elle est toujours visible. Il n’en est rien bien au contraire. Il se colle contre son dos, passe ses bras autour de sa taille et commence à l’embrasser dans le cou. 

  • Tu es terriblement sexy ce matin, j’ai très envie de toi. 

Il m’est impossible de dire le moindre mot qui confirmerait les mots de l’homme mais je pense tout comme lui. Ses mains remontent le long des épaules de ma hiérarchique et, très habilement, font glisser le tissu. Me voilà donc à contempler comment elle se met à soupirer tandis qu’il lui caresse les sein. 

  • Tu es fou, j’ai un call dans dix minutes. 
  • C’est bien plus qu’il ne m’en faut pour te faire jouir ma chérie. 

La robe est à présent sur le sol et je découvre le triangle brun de la toison de ma chef. Il s’est quant à lui contenté de baisser pantalon et boxer et tend une queue longue et épaisse vers le ventre de sa compagne qui s’adosse contre un mur avant de passer une jambe derrière ses reins. 

  • Tu as raison, on peut bien s’amuser un peu. 

Les voilà partis pour une folle cavalcade. Il la porte désormais, les mains passées sous ses fesses et lui assène les coups de reins les plus intenses que lui permettent leur position. Leurs souffles, à l’unisson, se font plus rauques au fur et à mesure que je vois leur plaisir monter, tout comme le mien car je n’ai pas pu résister à la tentation de me saisir de mon sexe et de me caresser au rythme de leurs ébats. Elle crie à présent, il ahane, et je les accompagne à distance, jusqu’à ce qu’elle le supplie de le boire. Il la pose donc au sol avec une douceur qui contraste avec l’intensité de leurs ébats et, désormais à genoux devant lui, elle prend le gland turgescent dans sa bouche avant de l’avaler jusqu’à la garde.

Nous jouissons ensemble, lui sur la langue de ma chef de service et moi sur mon bureau, arrosant presque l’écran pour leur rendre hommage. Il me faut à présent vite quitter la réunion avant qu’elle ne se rende compte de ce qui s’est passé. Elle rira sans doute de son étourderie, se disant que, en bon petit soldat, j’ai fermé la fenêtre sitôt la fin de notre entrevue. Si elle pense autre chose, nous sommes bons pour ne plus pouvoir passer le moindre moment dans le même bureau sans ressentir une gêne immense 

Ou pas. 

Reconnaissance

Mots contraints : Main, graine, gel, rencontre, flûte, rose, atteindre, continu, lotus.

Depuis qu’Elle a mis l’ascendant sur moi, la graine de la dépression ne germe plus dans mon esprit. Comment s’y est-Elle pris ? Eh bien il Lui a suffi de glisser sa main ointe de gel en moi dès notre première rencontre. Il Lui a pas fallu bien longtemps pour comprendre qu’il ne fallait pas me jouer de la flûte ni m’offrir des roses mais bel et bien se montrer entreprenante pour atteindre son but. Nous entretenons depuis une correspondance en continu quand nous ne pouvons pas nous voir et j’envisage de me faire tatouer une fleur de lotus sur l’épaule pour montrer à quel point j’ai atteint la paix intérieur avec Elle. 

Performance

Le performer arriva sur la scène, précédé de roulements de tambour et nous présenta un godemiché hors normes : 

  • Oyez oyez braves gens ! Avec l’aide de mon assistante préférée, Ursula ici présente, je vais me prendre cet énorme jouet dans le baba.

Le public manifesta sa surprise comme un seul homme :

  • Vraiment ? 
  • Oui et merci d’avance d’attendre avant d’applaudir que le tour soit fini. Les dimensions de l’objet, que je vais faire pénétrer bien profond dans mon cul, nécessitent une grande concentration.

Je me hasardai à une question :

  • Et du désir aussi, non ?
  • J’ai la chance de vivre de ma passion.

Le remède

La journée avait pourtant bien commencé et rien ne le laissait présager, mais les faits sont là : une horrible migraine me broie les tempes et, après avoir fouillé fébrilement les tiroirs de mon bureau, je dois me rendre à l’évidence, je n’ai plus le moindre cachet pour me soulager. Comble de malchance mes collègues sont qui en vacances, qui en télétravail quand ils ne sont pas en réunion et je n’ai personne pour me procurer le moindre soulagement. 

Je me dis que cet après-midi va être long lorsque je reçois un mail dont je me prends à espérer qu’il sera salvateur. La fille de l’accueil vient de réceptionner un colis pour nous et, connaissant son sens de l’organisation, je me dis qu’elle doit avoir quelques Doliprane dans une boîte à pharmacie. 

Je descends l’escalier pour aller la retrouver. Il règne une chaleur étouffante dans les parties communes de l’immeuble et, à bien y réfléchir, c’est probablement le contraste avec la climatisation presque glaciale, qui souffle dans mon dos et que je ne peux régler, que j’ai attrapé cette migraine.

Laure doit également avoir très chaud derrière son comptoir si j’en crois sa tenue lorsque j’arrive. Elle n’est habituellement qu’une femme tronc mais je vois clairement lorsqu’elle se lève pour attraper que le débardeur à fines bretelles et le short qu’elle porte ne sont là que pour lui assurer le minimum syndical de décence. J’aime bien Laure, elle est sympa et je dois reconnaître que les grands gabarits dans son genre ne m’ont jamais laissé indifférent. La douleur ne parvient pas à me faire oublier que je la trouve très désirable ainsi, surtout lorsque je remarque la goutte de transpiration qui vient de partir de la base de son cou et vient mourir dans son décolleté. 

  • Tu peux émarger ? 
  • Oh pardon, j’avais la tête ailleurs, je l’ai d’ailleurs dans un étau. Tu n’aurais rien qui puisse faire passer cela ? 
  • J’ai du paracetamol mais je vais te dire une chose : j’ai un remède qui se transmet de mère en fille dans ma famille et, si tu veux, je peux t’en faire profiter. 
  • Quoi que ce soit, je l’accepte si c’est efficace. 
  • Personne ne s’en est jamais plaint. Suis-moi. 

Elle m’entraîne à sa suite dans une salle vide non loin du hall d’entrée. Il y règne une douce pénombre qui me fait du bien. Elle m’invite à m’asseoir et se place derrière moi 

  • C’est à base de massages, ferme les yeux et laisse-toi faire. 

Je suis son conseil et, bientôt je sens ses doigts passer sur la base de mon cou avant de remonter tout doucement. 

  • Je sens qu’il y a quelque chose en effet. Attends ! 

C’est quelque chose de beaucoup plus chaud, moite et souple que ses mains qui enveloppe désormais mon cou. Je crois savoir ce dont il s’agit mais je n’ose pas lui demander si je suis bien dans son sillon. Elle poursuit son massage quelques minutes avant de s’interrompre. J’ai un peu moins mal au crâne mais, surtout, je bande à en faire exploser ma braguette. 

  • Le mal est plus bas et il faut que je m’attaque à sa racine. Garde les yeux fermés mais lève-toi très doucement. 

Je suis à peine debout quand je la sens s’attaquer à ma braguette et en sortir mon sexe. C’est ensuite cette formidable sensation d’enveloppement que je retrouve mais autour de ma queue. La caresse de ses seins est douce et, peu à peu, les brumes de la migraine se dissipent. Je l’en remercie mais elle me coupe. 

  • Ce n’est pas encore fini, laisse-toi aller. 

J’obéis et, très vite, une langue de feu part de mes reins et remonte jusqu’à mon gland. 

  • Je vais jouir Laure. 
  • C’est bien ce que j’attends, c’est ainsi que nous extirpons le mal. 

Je ne peux pas m’empêcher d’ouvrir les yeux lorsque je sens le premier jet partir et je le vois s’écraser sur l’opulente poitrine de Laure, qui s’est mise torse nu pour s’occuper de moi, suivi du reste de mon éjaculation qu’elle étale sur sa peau à l’aide de mon gland comme si elle manipulait un pinceau. C’est alors que je prends conscience du fait que je n’ai plus mal du tout. C’est absolument prodigieux. Et je le lui dis. 

  • Il y a un dicton chez moi qui dit : « pour tous les maux l’orgasme est le meilleur des charmes ». Je te laisse à présent, je vais me rincer un peu. Contente de savoir que ça t’a fait du bien. Reviens quand tu en auras besoin 

Elle passe juste son short et disparaît, dépoitraillée, dans les couloirs. J’ai presque hâte de souffrir à nouveau pour lui demander comment se transmet ce secret de famille. 

Le club des 300

Image Jürg Bader / Flickr

La première pensée qui m’est venue en voyant arriver le gamin et son papa sur le carré à côté de moi c’est qu’il en était terminé de la tranquillité de mon voyage avant même qu’il ne commence. Et puis j’ai vu la maman et je me suis dit que je pouvais tolérer un peu de dérangement. Les jeunettes ne sont pourtant pas trop ma tasse de thé mais, avec ses cheveux châtains légèrement ondulés, ses yeux noisette et son petit nez en trompette, elle était vraiment craquante. Ça c’est la version la plus acceptable de la chose car j’étais plutôt fascinée par ses seins en poire, qu’aucun soutien-gorge ne venait comprimer sous le léger tissu de son débardeur, et ses jambes fuselées qui emergaient d’un mini short noir un peu ajusté. Que dire alors quand elle a déposé son sac à dos sur le porte-bagage ? Ses fesses, rondes et hautes, étaient un véritable appel à la caresse mais, voyageant en famille, elle devait rester un simple plaisir pour les yeux. 

Il me fallait me donner une contenance. Je me suis donc plongé dans la lecture des Chroniques de Mertvecgorod sur ma liseuse, espérant y trouver un dérivatif à la contemplation appuyée de ma voisine. Les choses ont plutôt bien fonctionné et j’ai à peine levé le regard lorsqu’elle s’est levée pour quitter la voiture. La meilleure des lectures n’est cependant pas grand chose pour moi en comparaison du besoin de café et, au bout d’une demi-heure, le besoin impérieux de me rendre à la voiture bar s’est fait sentir.

Je n’ai été qu’à moitié surpris en la retrouvant attablée, une tasse fumante devant elle. Je l’ai été nettement plus lorsque, après m’avoir adressé un grand sourire, elle m’a fait signe de la rejoindre. 

  • Bonjour, je désespérais de pouvoir vous parler en tête à tête mais l’alibi du café fonctionne toujours avec mon mari. Il ne me restait plus qu’à croiser les doigts pour que vous partagiez le vice de l’expresso avec moi.
  • Je n’osais faire plus que vous regarder du coin de l’œil mais voilà exaucé mon désir de passer un moment avec vous.
  • Du coin de l’œil ? Vous en avez de bonnes ! Vous me bouffiez littéralement des yeux avant de plonger dans votre Kindle et je dois reconnaître que cela m’a fait du bien, Monsieur est trop préoccupé par sa progéniture pour me porter plus d’attention que ce que l’on peut en avoir pour une mère
  • Vous êtes avant tout une femme et cette négligence est regrettable. 
  • Heureusement que je parviens, ça et là, à mettre de légers coups de canif dans notre contrat de mariage. Jamais encore dans un train cela dit. Voulez-vous m’aider à y remédier ? Il existe un club des 10000 pour les avions, je me demande s’il en existe un des 300 pour le TGV. 
  • Je ne me suis jamais posé la question mais votre proposition est particulièrement alléchante et je serais bien mal inspiré de la décliner. 
  • Alors allons-y. Les toilettes de la partie inférieure des voitures sont vastes et seront, j’en suis persuadée, une alcôve parfaite.

Complices, nous avons entrechoqué nos gobelets avant de les finir et de quitter notre place. Comme elle l’avait annoncé, l’endroit nous permettait quelques évolutions dont nous ne nous sommes pas privés sitôt la porte verrouillée derrière nous. Cela a commencé par un long baiser langoureux qui a fini de réveiller mes ardeurs, ce qu’elle a sans doute senti contre elle car elle a porté la main à mon paquet. 

  • Ça a l’air intéressant tout ça, tu permets ? 

Le tutoiement était devenu de rigueur compte tenu de cette nouvelle intimité. 

  • Fais-en ce que tu veux 

Elle a défait les boutons de mon pantalon et en a extrait ma queue qu’elle a aussitôt enserrée entre ses doigts. 

  • Oh ! Comme elle palpite ! Tu as un second cœur là-dedans ?

Elle s’est mise à me branler doucement et je me suis aussitôt dit demandé comment on pouvait se détourner d’une personne qui le faisait aussi bien. Ce n’était pourtant que le début car, me jugeant assez raide, elle s’est agenouillée devant moi et m’a pris dans sa bouche. J’ai cru que j’allais crier tellement sa langue était douce sur ma tige. Quand elle s’est redressée, je luisais de sa salive, parfaitement lubrifié.

  • Tu es parfait à présent. 

Elle a ôté son short -je n’ai même pas été surpris qu’elle ne porte rien en dessous- et a posé les mains sur le miroir, les reins exagérément cambrés. 

  • Encule-moi ! 

Je lui ai fait part de ma surprise et elle m’a répondu que son sexe restait chasse gardée de son mari. J’ai ri quand elle a ajouté qu’elle gardait certains principes avant d’écarter ses fesses et de positionner mon gland sur son œillet. J’ai ensuite poussé tout doucement et son cul m’a pris jusqu’à la garde. Elle était serrée et brûlante et j’ai adoré la tisonner pendant de longues minutes, la faisant gémir au rythme des bogies. Les meilleures choses ont pourtant une fin et, avant de jouir, je lui ai demandé où je pouvais le faire. Elle m’a alors décuplé et est revenu me gober jusqu’à ce que je lâche tout au fond de sa gorge et qu’elle l’avale. 

Lorsque nous sommes sortis des toilettes, nous avons eu droit aux regards furieux des voyageurs qui attendaient leur tour mais, ivres du plaisir que nous venions de prendre, nous n’en avions rien à faire. Nous avons regagné nos places en même temps. Le mari, en pleine partie de Uno avec son rejeton, n’a même pas relevé la tête. J’ai repris mon roman, elle a attrapé un livre de conseils à destination des enseignants débutants et nous avons terminé notre voyage ainsi, non sans échanger quelques clin d’œil à la dérobée. 

Je les ai laissés sortir lorsque le train s’est arrêté à destination et suis resté un moment, le temps que les couloirs se vident. Au moment de ramasser mes affaires, j’ai remarqué un rectangle blanc sur le sol. Je l’ai ramassé. Sa carte de visite. Restait maintenant à savoir s’il ne fallait pas pas que cette histoire reste une agréable parenthèse. Je l’ai tout de même mise dans ma poche. En souvenir 

Révélation

Mots contraints : Riche, attendre, pièce, mots, facile, cachette, émotion, sort, assez.

Le ton utilisé sur le billet qu’elle m’a envoyé sonnait comme la promesse d’une soirée riche en émotions alors j’ai accepté son invitation.

Et me voilà dans une pièce plongée dans le noir, à attendre depuis un temps qui me paraît infini qu’elle décide de ce qu’elle va faire de moi. Je commence à en avoir assez lorsque, sans dire le moindre mot, un homme sanglé dans un drôle d’uniforme me sort de ma cachette et me mène jusqu’à elle. 

  • Il est facile de céder à ses pulsions mais il l’est moins de vivre la frustration. Voilà ta première leçon, tu peux repartir.

Tout s’éclaire. 

  • Qu’il en soit ainsi Madame.

Les oulimots des copines et des copains

Team building

Nous sommes début août et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’y a pas foule dans les locaux de mon entreprise. L’activité est également au ralenti et je profite d’avoir un peu de temps libre pour rendre visite à d’autres services que le mien histoire d’entretenir la cohésion de la boîte. Aujourd’hui j’ai décidé de prendre le café avec les gens du R&D. Leurs interactions avec la finance sont réduites à la réclamation de ligne de crédits supplémentaires et je me dis qu’il faut peut-être leur montrer que nous ne sommes pas un père fouettard qui fait de l’obstruction systématique. 

Il n’y a personne quand j’arrive, à l’exception de Sophie, une des responsables du service que je connais bien mais je n’avais pas vue depuis longtemps à cause d’un congé maternité. Je trouve que la grossesse lui a fait un bien fou car j’ai l’impression qu’elle rayonne et ses formes se sont arrondies d’une façon que je trouve délicieuse. Je lui fais juste part du premier point mais mon regard doit trahir mon opinion sur le second car elle me fait remarquer en riant que je ne semble guère écouter ses récits de nuits éprouvantes avec bébé. Je m’en excuse platement. 

  • Ce qui est dommage en revanche, c’est que, depuis que je suis tombée enceinte, j’ai l’impression d’être devenue une terre sacrée. Mon mari n’ose plus me toucher. J’ai pourtant des envies mais il n’y répond plus. J’ai tellement changé que ça ?

Elle a posé sa main sur la mienne en me posant cette question et ses yeux se sont faits presque implorants. Je tente de la rassurer tout en me retenant de lui dire qu’elle est parfaitement désirable mais le sujet finit par arriver 

  • Mais toi, tu aurais envie de moi ? Ne tourne pas autour du pot s’il te plaît, et dis-moi les choses franchement. Je peux tout entendre, surtout venant de toi et je vois tob regard sur moi. 
  • Tu me plais beaucoup Sophie, et je trouve que la maternité t’a rendue encore plus désirable qu’avant. 

Alea jacta est. Je craignais un peu que ma déclaration la choque un peu mais il n’en est rien, bien au contraire. Son regard devient flou et elle s’avance vers moi la bouche entrouverte. 

  • Je te remercie pour ta franchise mais il me faut des choses plus tangibles à présent. Embrasse-moi ! 

Son désir semble avoir envahi toute la pièce et je ne peux pas résister à la tentation. Mes lèvres se collent aux siennes, qui s’entrouvrent, et nos langues se rencontrent, nos salives se mélangent. Nous restons un moment enlacés ainsi. Puis elle recule, me prend par la main et m’entraîne à sa suite dans une salle de réunion. 

  • J’ai tellement envie de toi, viens ! 

Nous avons à peine fermé la porte derrière nous que nous nous attachons mutuellement nos vêtements avec férocité, lesquels finissent par former un tas au sol tandis que nous nous observons dans nos nudités. 

  • Tu es si belle…
  • Tu bandes si fort, je veux que tu me la mettes…

Elle s’allonge sur une des tables et écarte largement les jambes. Son sexe, orné d’une jolie toison blonde, luit de son désir. 

  • Je peux te goûter avant ? 
  • À condition que je puisse le faire aussi. 

Je m’installe tête-bêche au-dessus d’elle et enfouis mon visage entre ses cuisses tandis qu’elle m’aspire. Nous gémissons à l’unisson tandis que notre plaisir monte et, bientôt, nous arrivons au point de non retour. Je me retire donc prestement de sa bouche, attends quelques instants que la tension dans mes reins retombe un peu, et viens présenter mon gland contre ses nymphes. 

  • C’est bien cela que tu voulais ? 
  • Tu aurais pu jouir dans ma bouche, j’aime aussi, mais tu as raison, il faut donner à ma chatte ce dont elle a besoin. 

Je m’enfonce en elle d’une poussée résolue et elle pousse un profond soupir. 

  • C’est si bon ! Vas-y fort maintenant ! 

Je ne me fais pas prier pour aller et venir de toute ma longueur sans oublier d’alterner les rythmes de mes pénétrations et, très vite, nous devenons comme fous, nous échangeant des mots d’une crudité invraisemblable. Arrive enfin le moment où, ne pouvant plus me retenir, je lui annonce que je vais exploser.

  • Arrose-moi de ton jus ! 

Je viens me positionner à côté d’elle et lâche tout. De longues giclées de foutre viennent maculer son ventre et ses seins, qu’elle étale sur sa peau. Elle se saisit ensuite d’une feuille du paperboard qui se trouve dans la pièce, s’essuie sommairement avec et vient m’embrasser 

  • Merci ! Mais je crois que je vais avoir besoin de preuves régulières pour être pleinement rassurée. 

Je lui promets mon concours et nous nous rhabillons. Lorsque nous sortons, nous voyons les employés vaquer à leurs occupations mais il règne un drôle de silence. C’est alors que nous remarquons l’affiche qui a été placardée à côté de la porte…