Cela aurait pu être un déjeuner d’affaires comme tous les autres, un de nos fournisseurs m’avait invité dans un restaurant huppé de la ville dans le but non avouable de m’en mettre plein la vue et de m’inciter à les choisir pour notre appel d’offres et les choses se passaient plutôt bien. Les mets étaient fins et les vins en adéquation. Il me fallait pourtant garder la tête froide et ne pas baisser ma garde. Je prétextai donc un coup de fil urgent pour quitter la table et gagnai les toilettes pour éliminer un peu du trop plein de bonnes chère et me rafraîchir le visage.Les lavabos étaient communs et, bien mieux que des pictogrammes, les dessins d’un chevalier et d’une princesse déterminaient le genre des commodités, mais mes préoccupations étaient bien autres que d’apprécier ce trait d’humour.
J’avais encore la main sur la poignée de la porte qui donne sur la salle lorsqu’une femme fit son apparitions avant d’aller se laver les mains. Était-ce mon ivresse ? Le charme qui émanait d’elle malgré un contexte peu favorable ? Je restai immobile jusqu’à ce qu’elle se dirige vers moi.
- Merci pour la porte.
Elle souriait mais ce n’était pas tout à fait de reconnaissance, mais cela je m’en rendis compte lorsque, une fois à ma hauteur, elle retira ma main du chambranle et referma derrière moi.
- Et puis non, finalement, j’ai envie de passer un petit moment avec vous.
Je ne savais que faire. Elle si car elle me poussa vers les lavabos et m’y plaqua avant de se coller à mon torse et d’écraser sa bouche contre la mienne tandis que ses doigts couraient le long de ma braguette.
- Vous sentez l’alcool, j’espère que vous n’êtes pas trop ivre pour bander.
J’étais un peu pompette, certes, mais ma queue commença à se dresser sous sa caresse, mais visiblement pas assez à son goût
- Vous pouvez faire mieux et je vais vous y aider. Tournez-vous et les mains sur la faïence !
Je m’exécutai, un peu médusé et ne sachant que faire d’autre. C’est alors qu’elle abaissa mon pantalon d’un mouvement sec. J’avais désormais les fesses à l’air et la queue qui oscillait contre la vasque,terrifié à l’idée qu’on nous découvre ainsi, ce qui, paradoxalement renforça mon érection, ce qu’elle sembla apprécier en glissant une main entre mes cuisses.
- C’est mieux mais nous ne sommes pas au bout du compte.
C’est alors que la vis se couvrir les doigts de gel lavant avant qu’elle ne les passe dans ma raie. C’était frais et j’eus un léger frisson.
- Ce savon n’est pas très efficace pour laver mais il est un excellent lubrifiant. Ne bougez pas, vous allez voir.
Dont acte. Les premières phalanges de son index et de son majeur joints n’eurent aucune difficulté à passer l’obstacle de mon anus et, bientôt ce furent trois de ses doigts qui coulissèrent librement en moi tandis qu’elle leur imprimait un mouvement de rotation.
- Vous n’êtes pas novice, je me trompe ?
Je ne répondis pas mais tendis mon cul vers elle, ce qui lui permit d’attraper mon sexe plus librement. Ma crainte que l’on nous découvre s’était évanouie depuis qu’elle m’avait pénétré et je ne pensais plus qu’au plaisir qu’elle pouvait me donner. Je fus rapidement aussi raide que la justice.
- Vous êtes à point ! Tournez-vous et mettez-vous à genoux
sitôt dit, sitôt fait, et elle me tendit un de ses pieds .
- Vous allez me donner votre offrande, la personne qui m’accompagne ne sera que trop heureuse de la lécher un peu plus tard.
Je ne fus pas long à jouir, maculant sa chaussure de mon foutre.
- Merci et à bientôt très certainement.
Elle sortit, son escarpin vernis de mon plaisir. J’étais un peu hébété mais mon ivresse avait disparu et je rejoignis mes interlocuteurs qui ironisèrent sur la durée de mon absence et sur le fait que je ne savais pas prendre mes décisions seul. Plus personne n’avait la tête aux négociations et nous décidâmes de reprendre nos discussions à une autre date. Quelque chose me disait pourtant que je n’allais pas donner suite, ce que me confirma la découverte d’une carte de la concurrence qui n’avait pu apparaître dans la poche de mon pantalon que lorsque je les avais quittés.