#ecriturecontrainte2018 (90)

Aujourd’hui (31/03/2018), le jeu était de cuisiner à partir d’ingrédients soigneusement sélectionnés : blanc de volaille – céleri – pomme de terre – carotte – bouillon (volaille ou légume, au choix) – champignon de Paris – poireau – oignon – basilic ou ciboulette

Découper le poireau et puis le céleri

En petits dés. Et puis aussi les champignons.

On y ajoutera l’emincé des oignons

Qui seront revenus dans un peu de curry.

~

Quand les blancs de volaille auront cuit à feu doux

Les couper en lamelles et les mettre au bouillon

Qu’on aura amené jusqu’à ébullition

En y incorporant des pincées de saindoux.

~

Penser à ajouter à la préparation

Une pomme de terre et des carottes aussi

Sans lesquelles le plat serait moins réussi.

~

Avant de le servir, penser à l’adjonction

D’un peu de ciboulette et d’un tour de moulin

À poivre. Et puis parsemer de graines de lin.

#ecriturecontrainte2018 (89)

En ce jour du 30/03/2018 la contrainte était de rédiger un palindrome

Luc, nu, porta Mia,
Ses ors, boobs Roses,
Aima Trop Un Cul

Ou d’utiliser les mots palindromes proposés, que je vous laisse le soin de trouver

Il est temps de briser les clivages du genre. Alors, au lieu de ressasser sur la guerre des sexes, ne serait il pas temps d’apprendre à vivre ensemble ? C’est parfois un gag de lire certaines prises de positions de part et d’autre et certains comportements ont de réels relents de selles. Alors que ce serait si simple d’avoir un modus vivendi. Comme une coloc intersexuelle. Alors, certes, nous avançons un peu au radar, timidement serrés les uns contre les autres. Mais ne nous snobons pas en sus. Et aimons nous, tous ensemble, simplement, dans le plaisir et dans la joie.

#ecriturecontrainte2018 (88)

Les mots contraints du jour (29/03/2018) : Salmigondis, pipistrelle, esbaudi, palingredelle, impétigo, poplité, hamamélis, sororité, décadotron.

Pour l’histoire, le sens de deux mots était laissé libre, ces derniers étant inventés. Les trouverez vous ?

Vous me rendiez perplexe et j’étais aux prises avec un salmigondis d’émotions extrêmement disparates. Autant je pouvais être esbaudi par la beauté palingredelle de vos creux poplités, autant votre déplorable propension aux poussées d’impétigo me laissait sans voix. Sans compter votre rythme de vie, comparable à celui d’une pipistrelle, qui n’allait pas tarder à me mettre sur les rotules. Comme je doutais de l’efficience d’une cure d’hamamélis pour y remédier, je me tournai donc vers la pharmacopée moderne. Ce serait bien le diable si le décadotron n’allait pas me donner la vitalité, ou plutôt la virilité, de satisfaire votre sororité

#ecriturecontrainte2018 (87)

Les mots contraints du jour (28/03/2018) : Amour, Éréthisme, Ensorcellement, Frénésie, Liaison, Émotion, Mouvements, Préférence, Vénération
Faire l’amour avec toi est un perpétuel ensorcellement,. J’ai beau préférer le slow sex, nos ébats finissent souvent dans une frénésie de mouvements, désordonnés mais cependant synchrones, sous l’emprise d’un éréthisme inextinguible, et qui nous emmènent immanquablement vers des sommets de jouissance partagée. Il n’en demeure pas moins que, lorsque ces élans bestiaux se sont assouvis, nous pouvons reprendre tendrement l’exploration mutuelle de nos deux corps, auxquels nous vouons une vénération réciproque. Cela nous hisse vers de nouveaux climax, mais plus doux, plus empreints d’émotion et qui ne nous laissent pas moins exsangues. J’aime notre liaison, pour improbable qu’elle soit.

#ecriturecontrainte2018 (86)

Les mots contraints du jour (27/03/2018) : Damned – monde – nuitée – astre – majordome – oh oui oh oui – jambes – tsunami et cosmique.

Cette nuitée où nous étions censément partis observer les astres avait fini par prendre une tout autre tournure. Tu t’étais étendue sur l’herbe, ta jupe haut relevée sur tes jolies jambes. Et cette vue avait déclenché un tsunami émotionnel en moi. J’avais commencé à les caresser, montant de plus en plus haut, jusqu’à ton entrejambe déjà moite de désir. J’étais maintenant la bouche plaquée sur ton sexe, t’arrachant des ohouiohoui qui avaient une résonance cosmique sous la voûte céleste. Hélas, la grosse voix du majordome de ton père nous ramena vite en ce bas monde quand il nous découvrit.

Damned…

#ecriturecontrainte2018 (85)

Les mots contraints du jour (26/03/2018) : Primevères lutin jonquilles terre lapinou humide radis rosée effleurer

Lutin de merle ! Ce que je peux avoir envie de te voir mon lapinou. Et l’idée de t’allonger par terre afin de te faire subir les derniers outrages ne fait pas que m’effleurer. C’est une vraie obsession que je peux avoir de pouvoir cueillir ta jonquille de mes doigts délicats et de recueillir la rosée qui en perle de ma bouche gourmande. Oui, j’aime à te savoir humide et ouverte à mes mâles assauts. Et mon radis est tout tendu à cette seule évocation.

Nous n’en sommes qu’aux primevères de notre relation mais cette éclosion est à mes yeux prometteuse.

#ecriturecontrainte2018 (84)

Les mots contraints du jour (25/03/2018) : Cochon, inconscience, langue, voyage, désuet, baroque, Paris, lentille, source
À force de te voir au travers de la lentille des réseaux sociaux, source de ces échanges que nous avons, j’ai pris ma décision. Dès que possible j’entreprends ce voyage à Paris qui me tient tant à cœur. Cochon qui s’en dédit ! Je sais, l’expression est un peu désuète mais j’adore ces tournures de langue. Et est ce de l’inconscience que de vouloir fourrer la mienne dans ta bouche ? Ton sexe ? En tout cas je ne vois rien de baroque à mes désirs que j’espère partagés. Et gageons que si nous devons tendrement nous télescoper ce sera une belle chose.

#ecriturecontrainte2018 (83)

Les mots contraints du jour (24/03) : canal, dimanche, nuit, déférent, manuel, opération, respect, évolution

Je ne sais plus par quel canal je suis arrivé jusqu’à toi. Peut être l’opération du Saint Esprit. Peu importe. J’aime cette évolution dans ma vie. Nous nous fréquentons avec respect bien qu’aucun manuel ne nous l’ait enseigné. Et cet aspect déférent nous fait du bien. Les jours que je passe avec toi sont de vrais moments de bonheur. Dimanche ou pas. Quant aux nuits. Leur seule évocation me fait frémir de félicité. Tu es tantôt coquine, tantôt câline mais toujours avec délicatesse. Et, me mettant au diapason, nos ébats sont une douce partition que nous jouons à quatre mains.

#ecriturecontrainte2018 (82)

Les mots contraints du jour (23/03/2018) : fessée, punition, privations, engueulade, reproches, patron, gêne, fichier, dessin

Inutile de te faire un dessin. J’en ai marre de ces engueulades. Je ne suis pas exempt de tout reproche mais quand même. Tu t’es proclamée patronne de la maison et me fais bien sentir ta mainmise. Et tu mériterais des fessées pour les caprices que tu fais. Tu veux savoir ? C’en est presque devenu une punition de revenir du boulot et tu ne peux pas imaginer les privations que je m’inflige pour ne pas envenimer les choses. Et Dire que tout a commencé quand, sans gêne, tu t’es mise à vérifier les fichiers de mon téléphone. Un vrai viol…

#ecriturecontrainte2018 (81)

Les mots contraints du jour : Synallagmatique, paisible, eschatologie, extase, cocasse, jaculatoire, s’ébaudir, obvie, cuniculophile

Il y avait vraiment quelque chose de cuniculophile dans ta façon de faire l’amour. Façon Duracell. Tu n’aimais pas les câlins paisibles et ne trouvais l’extase que dans des rapports jaculatoires, voire touchant à l’eschatologie. C’était d’ailleurs cocasse d’avoir établi une relation synallagmatique basée sur quelque chose de si obvie. Tu aimais t’ébaudir devant moi des performances de cette collection de robustes amants, lesquels savaient te secouer dans tous les sens telle une poupée de chiffon. Et je crois que j’aimais cette dégradation que tu offrais à mon regard. En témoignaient mes masturbations frénétiques alors qu’ils te prenaient sans délicatesse.