Chassé croisé

Les meilleures choses ont une fin : j’ai passé quelques jours en vacances au bord de la mer mais le moment de rentrer est venu. Leur bilan est plutôt bon si je me base sur le traditionnel triptyque sea sex and sun. Le temps a été beau, la mer à température idéale et les plages fréquentées juste ce qu’il fallait pour faire quelques rencontres et les assouvir un peu à l’écart. C’est donc repu et la tête pleine de jolis souvenirs que j’ai repris la route.

La circulation est dense. Je ne suis toutefois pas pressé et décide de faire une première pause sur une aire d’autoroute en attendant que le trafic se fluidifie. J’ai aussi envie d’un café après ces deux heures de route un peu chaotiques. 

La tramontane est soutenue ce dimanche et, en m’extrayant de mon véhicule, je ne peux m’empêcher de la voir jouer avec la petite robe noire de la femme qui vient de sortir de la voiture voisine et se dirige vers la cafétéria. 

La petite brune ne fait pas attention. Moi si et ce qui devait advenir arrive. Une rafale un peu plus forte (ou coquine) que les autres la trousse jusqu’à la taille et me dévoile un joli fessier, bien arrondi, fendu par la dentelle d’un tanga assorti à sa tenue. Admiratif, je ne peux m’empêcher de siffler entre mes dents. Elle l’entend et me fusille du regard à peine a-t-elle fini de rabattre le tissu.

  • Elle te plaît ? Tu t’y prends mal pour l’aborder mon garçon 

Une voix masculine derrière moi. Je me retourne pour tomber nez à nez avec celui qui doit être le compagnon de mon exhibitionniste par accident. Je me confonds en excuses, ce qui le fait sourire.

  • Je ne juge pas le fond mais bien la forme. Viens avec moi, tu lui dois bien un rafraîchissement après ta maladresse. 

Je le suis, tout aussi penaud que curieux après la réaction de l’homme. Nous rejoignons sa compagne à l’intérieur. Elle me toise, d’abord sévère, puis son visage s’éclaire quand il vient lui susurrer quelques mots à l’oreille.

Nous choisissons tous les trois nos consommations, je les paie, et nous sortons sur la terrasse avant que la conversation ne s’engage avec mon acte de contrition. J’apprends alors que le couple rentre d’une semaine au Cap et que si le vent l’a surprise tout à l’heure, sa conséquence ne lui a pas du tout déplu, bien au contraire. Jusqu’à ma réaction malheureuse. Je l’assure en être désolé et lui demande pardon une nouvelle fois. Elle accepte mes excuses et me propose même un petit jeu. Si j’ai le cran de l’accompagner jusqu’aux toilettes pour dames j’aurai le droit de reprendre ma route avec la culotte qui m’a tant troublé. Elle se lève ensuite et se dirige vers l’intérieur. Son chéri me tape sur l’épaule 

  • Va te racheter de ta faute, elle t’attend. Ne la déçois pas 

J’hésite un instant, c’est presque trop beau pour être vrai, ce genre de choses n’existent que dans les histoires coquines que j’aime lire

  • Qui ose se réalise. Et elle ne va pas poireauter indéfiniment. 

Je me lève comme dans un rêve avant de franchir la porte de ce domaine qui m’est normalement interdit. Chose étonnante, Il n’y a qu’elle dans la pièce. Elle m’entraine rapidement à sa suite dans une des cabines avant de me faire asseoir sur la cuvette et de se camper devant. Elle enlève sa culotte en un clin d’œil et remonte très haut sa robe,m’offrant ainsi une vue imprenable sur un abricot glabre. J’avance ma main, elle la repousse. 

  • Tu ne croyais pas que tu allais avoir le droit de toucher j’espère. Contente-toi déjà de regarder. Et mets toi à poil ! 

Je reste tétanisé quelques secondes avant de m’exécuter, prenant bien soin de suspendre mes vêtements à la poignée de la porte. Je ne sais absolument pas où elle veut en venir alors qu’elle écarte largement ses lèvres intimes sous mon nez.

C’est quand un jet dru et limpide jaillit d’elle et vient m’inonder le torse que je comprends, d’autant qu’elle ne se prive pas de commenter la scène en me disant qu’ainsi je ne l’oublierai pas et qu’elle marque son territoire. Je me laisse d’abord faire avant, par réflexe, de recueillir le précieux liquide dans mes mains en coupe. 

  • Bois-moi. Et tu t’ essuieras ensuite avec ma culotte, tu l’as bien gagnée. 

Elle sort à peine après avoir fini, me laissant hagard à la suite de cette scène surréaliste. Il me faut un moment pour reprendre mes esprits, me sécher et nettoyer un peu. Ils sont partis quand je finis par sortir. Je sais que je ne les reverrai pas. 

Je crois quand même avoir compris la leçon. Je tournerai désormais sept fois ma langue dans ma bouche avant de siffler.

Dommage…

(Photo Rüdiger Dr Radkte-Harder on Flickr)

 

Il détestait cette impression de suer la tristesse. De se murer chaque jour un peu plus dans le désespoir. D’être un de ces astres morts qui s’effondrent sur eux-mêmes et dont même la lumière ne parvient plus à s’échapper.

Et il se souvenait parfaitement de quand c’était le contraire. C’était il y a peu. Il rayonnait, il était solaire. Mais il avait fini par imploser.

Il s’était retrouvé à la croisée des chemins, attendant un mot. Ou un geste. Qui n’étaient jamais venus. Qu’il n’avait, en fait, pas su aller chercher.

Il s’en était fallu de peu. De presque rien.

Attraction des extrêmes

Il y avait quelque chose de magique dans leur relation. Il ne s’étaient vus que trop rarement, faute de temps, et n’avaient échangés que quelques baisers. Et pourtant ils nourrissaient l’un pour l’autre une affection sans défaillance. Peut-être parce qu’ils étaient chacun à une extrémité de la chaîne alimentaire et qu’ils se complétaient. Elle était débordante de vitalité, menant de front plusieurs vies et se montrait dévorante dans ses relations. Il était plutôt réservé, calme et réceptif. Elle le faisait sortir de sa zone de confort. Il lui en apportait une. Et leur équilibre était sûrement dans ce juste milieu

Jardin secret

Je crois que, après un printemps un peu pourri, nous venons d’entrer brutalement dans l’été. Le ciel, bien gris pendant presque un mois, est devenu d’un bleu presque insoutenable et le soleil cogne fort. C’est pourquoi, même si je suis bien décidée à profiter de mon jardin, je préfère rester à l’ombre de mon cerisier avec un bon bouquin et une carafe de thé glacé. 

Même ainsi, j’ai chaud, peut-être aussi de par la teneur de mes lectures. Cette relation torride qui se crée entre deux couples dont les protagonistes vont de l’un à l’autre dans le plus grand des naturels n’est pas faite pour apaiser mes sens et, très vite, j’ai envie des caresses de la brise sur mon corps nu. Exit donc petite robe, culotte et soutien-gorge et je dois reconnaître que c’est bien agréable de s’offrir ainsi au petit air que je ressens désormais sur toute ma peau. Sans compter que je ne risque rien, je suis parfaitement à l’abri des regards grâce au feuillage des divers arbres et, quand bien même, mes voisins ont profité de ce long week-end pour partir. Je peux donc  faire ce que je veux en toute impunité. 

Et si je me faisais un peu de bien ? Plus j’avance dans mon roman et plus je m’identifie aux turpitudes qui s’y déroulent, au point où, désormais, je veux jouir comme eux. Je pose donc le livre sur la table basse, écarte bien grand mes jambes sur les accoudoirs de mon fauteuil, et très vite mes doigts trouvent leur place sur mon sexe. Ce que cela peut être bon de se caresser en extérieur, c’est quelque chose que je pratiquais lorsque je randonnais avec cet amant qui adorait me voir m’exhiber et me mitraillait sous toutes mes coutures tandis que je me donnais du plaisir dans les sous-bois, et si j’avais presque oublié cette sensation, elle ne tarde pas à revenir. Je ferme les yeux pour mieux profiter des sensations que je me donne, mon index se fait un peu plus insistant sur mon clitoris, le plaisir monte et mon souffle se fait plus rapide. 

Mais qui est alors le con, ou la conne, qui vient de sonner, m’arrachant un cri de frustration ? Je suis tentée dans un premier temps d’ignorer l’importun mais je reçois également un message sur le whatsapp de ma rue et je comprends que c’est un voisin qui a besoin d’une tondeuse et à qui j’avais proposé de venir prendre la mienne. Quelle cruche je suis d’avoir oublié ! Il faut maintenant que je me presse de me rhabiller et d’aller lui ouvrir. J’omets volontairement les dessous, pas le temps et je suis sûre qu’il ne remarquera rien.

Il est nouveau dans le quartier et je ne regrette finalement pas mon offre de service car il s’agit d’un grand gars, la quarantaine sportive, qui me dévisage en souriant lorsque nous nous retrouvons face à face. 

  • C’est sympa de pouvoir compter les uns sur les autres, à charge de revanche. Mais vous êtes sûre que vous allez bien ? 
  • J’ai dû abuser du soleil 
  • Ça doit être cela parce que vous êtes rouge et que vous avez le regard ailleurs.

Je n’ose pas lui dire pour le moment que je l’ai au niveau de son paquet parce que j’ai très envie de pouesuivre avec lui ce que j’ai si bien commencé avant son arrivée et me contente de l’emmener jusqu’à mon cabanon afin qu’il récupère ce pourquoi il est là. Gentleman ou discret, il ne me fait aucune remarque sur mes sous-vêtements en vrac sur le sol, pourtant du rouge sur le vert ambiant, cela ne peut pas se louper et je ne m’en rends compte que maintenant. 

  • Je n’en ai que pour une demi heure et je vous la ramène. Vous me direz comment je pourrai vous dédommager ? 
  • Nous verrons cela en temps utiles mais je ne suis pas contre un échange de services. 

J’ai effleuré sa joue de mon index en lui disant cela et il comprend immédiatement la nature de la contrepartie.

  • Eh bien à plus tard, finissez votre livre en attendant, je suis persuadé que vous y trouverez de quoi vous documenter en attendant que je revienne. 

Il l’a donc remarqué. Nous rions tous les deux avant qu’il ne reparte et, après lui avoir donné une clé, pas la peine qu’il sonne en revenant, je vais étendre un grand drap de plage sur l’herbe, sur lequel je m’allonge afin de reprendre le cours de ma lecture et attendre les assauts de mon charmant voisin. Ce long week-end commence bien.  

Le séducteur

Mots contraints : Film, fille, remplacer, haut, chacun, casser, dent, immuable, angelot

C’était immuable : il suffisait qu’une fille me regarde comme un angelot en souriant de toutes ses dents et, aussitôt, je me faisais un film. Vous pensez bien que je tombais de haut la plupart du temps mais cela ne durait jamais longtemps vu que je remplaçais chacune d’entre elles presque aussitôt dans mon imagination. 

Il m’a fallu du temps pour casser ce process mais j’y suis arrivé. Je papillonne encore c’est vrai, mais ne lâche plus la proie pour l’ombre. 

All inclusive (3)

Les vacances sont finies et c’est avec un brin de nostalgie que je reprends le chemin du travail. J’ai voulu expérimenter une nouvelle façon de voyager et je pense que j’en conserverai des traces très longtemps, ne serait-ce que parce que le fait d’être dans un lieu clos facilite les relations humaines et que j’en ai eu plus que mon compte. Je pense notamment à cette jeune femme qui est arrivée en même temps que moi et qui m’a quasiment accompagné jusqu’à ma chambre. J’exagère un peu là mais elle était logée au même endroit que moi et nous nous sommes suivis jusqu’à ma porte sans que nous n’ayons engagé la conversation. J’avais pourtant pris le temps de l’observer à la dérobée et elle était sacrément plaisante avec ses cheveux noirs coupés à la garçonne et ses formes pleines que je distinguais sans peine malgré ses vêtements amples.

Cette apparition avait accompagné le début de mon séjour sans que je n’aie pu la revoir, nous ne nous livrions pas aux mêmes activités, n’avions probablement pas les mêmes horaires et elle aurait très probablement disparu dans les limbes s’il n’y avait pas eu cette soirée dans un des nombreux bars du club. J’y buvais un cocktail tout en regardant évoluer mes congénères, ce qui est une chose très intéressante sur le plan ethnologique, lorsqu’elle était venue se planter devant moi.

— Vous permettez que je m’assoie ? Vous avez à votre table la seule place libre qui ne me donne pas envie d’aller voir ailleurs.

La déclaration était abrupte, je ne l’invitai pas moins à prendre le siège que, de toute façon, elle semblait s’être attribué.

— Pas la peine de m’offrir un verre, je suis assez grande pour commander seule

Avait-elle lu dans mes pensées et devancé ma proposition ? Je m’abstint donc de le faire et ce n’est qu’une fois que sa consommation arriva sur la table qu’elle sembla se détendre

—Je vous remercie de votre sollicitude.

— Comment ça ?

— Vous n’avez pas plus pris l’initiative de la conversation que de la boisson et je vous remercie d’avoir respecté mon intimité. Vous vous sentez bien ici ?

Je lui répondis que si les rapports humains ne manquaient pas, ils restaient superficiels et vite oubliés.

— C’est aussi mon avis, nous sommes dans un univers de consommation ici, ce que je voulais expérimenter, mais je n’ai pas encore trouvé de sujet intéressant, vous peut-être ?

C’était cash et je me sentis rougir lorsque sa main effleura ma cuisse.

— Finissons nos verres et allons-y, je crois que cet endroit m’ennuie plus que nécessaire et nous avons mieux à faire. Cela ne vous dérange pas si nous allons chez moi ? Je sais que j’y ai tout le nécessaire.

Force me fut de le constater lorsque nous franchîmes sa porte, il y avait des jouets, des capotes et du lubrifiant sur la table de chevet et je me réjouis de passer à la casserole de la sorte. Nous nous retrouvâmes vite nus ensuite et elle me bascula sur son lit.

— Je prends les choses en main, vous n’y voyez pas d’inconvénient ?

Le geste illustrait le précepte car elle saisit ma queue et la branla doucement jusqu’à obtenir une rigidité convenable de ma part. Elle me coiffa ensuite de latex et me chevaucha. Je ne lui faisais pas l’amour, elle se servait de moi pour se baiser et cette pensée m’excitait terriblement tandis qu’elle faisait onduler son bassin autour de ma tige. Elle s’y prenait si bien pour se donner du plaisir qu’elle jouit rapidement. Un orgasme bref mais intense qui me laissait toutefois un peu sur ma faim

J’étais toutefois loin d’être au bout de mes surprises car, après avoir repris ses esprits, elle me demanda si je voulais bien qu’elle me baise. Je ne compris réellement que lorsqu’elle extirpa un harnais équipé d’un godemiché d’un sac qui se trouvait sur le petit canapé de la chambre. C’était une proposition nouvelle pour moi et j’hésitai un bref instant avant qu’elle ne me dise que je jouirais comme jamais Encore un peu perplexe, je me mis dans  la position qu’elle me demanda de prendre, à quatre pattes sur un drap de bain qu’elle avait préalablement étendu sur la couette. La première sensation, lorsqu’un de ses doigts oint de gel vient se présenter sur mon œillet, acheva de me convaincre. C’était plutôt agréable de se faire toucher à cet endroit et ce n’était que le début. Son index me fouilla quelques temps avant que son majeur ne le rejoigne, qu’elle fit aller et venir en moi en leur imprimant un mouvement de rotation. Je me sentais m’ouvrir et c’était quelque chose de délicieux, surtout qu’elle avait continué à me caresser le sexe de son autre main

— Tu te sens prêt ? Il n’y a pas d’obligation tu sais ?

Ce n’est pas tant le fait qu’elle était passée au tutoiement qui me surprit que cette ultime hésitation de sa part alors qu’elle avait fait, à mon avis, le plus gros du travail.

— Je le veux

— Qu’il en soit ainsi.

Parée de son phallus artificiel, elle vint en présenter le gland sur ma rondelle, Cela semblait gros mais je n’avais pas peur, seulement envie. Elle entra lentement, centimètre par centimètre jusqu’à me posséder complètement.

— C’est parti.

Je faillis être déséquilibré par ses premiers coups de boutoirs. C’était tellement fort, elle le faisait pourtant avec une telle tendresse, tous mes sens étaient chamboulés. Mon seul point de repère étaient les doigts de sa main gauche qui allaient et venaient sur ma tige au rythme de ses pénétrations et je savais que je ne tiendrais pas très longtemps avec un tel traitement. Je le lui dis.

— Je te comprends, laisse-toi aller et lâche tout.

J’eus l’impression d’exploser alors que d’interminables jets de foutre coulaient de moi, Je me sentis me contracter à leur cadence sur le pieu que j’avais en moi et qu’elle finit par retirer tout aussi doucement qu’elle l’avait inséré. Elle me prit ensuite dans ses bras.

— J’ai beaucoup aimé ton abandon, et toi ? Comment l’as-tu vécu ?

— Un moment de lâcher prise comme rarement, merci.

Je suis parti ensuite, il n’était pas question que nous dormions ensemble, et je ne l’ai pas revue jusqu’à mon départ.

Il est encore tôt, je bois mon café seul dans mon bureau, et je me dis que c’était une expérience qu’il me faudra renouveler sans attendre les prochaines vacances

All inclusive (2)

Quoi de mieux qu’un passage au spa après le petit déjeuner pour bien attaquer une nouvelle journée de vacances ? J’ai renoncé depuis longtemps à la grasse matinée et c’est un rituel bien agréable d’aller me faire du bien dans les divers équipements qu’il offre et, s’il ouvre aux aurores, la majeure partie des usagers ne s’y rend que bien plus tard et je suis souvent seul. 

C’est le cas ce matin dans le sauna et la tentation de retirer le boxer en lycra que je porte est grande mais la crainte que l’on ne me surprenne est plus grande et je garde mon maillot de bain. Bien m’en a pris car la porte s’ouvre peu de temps après mon arrivée. Je suis médusé par l’entrante. Elle doit faire pas loin de deux mètres, sa tête touche presque l’encadrement, et sa carrure est en proportion de sa taille. Ce n’est pas tout, elle est d’un blond presque blanc, qu’elle a attachés en nattes et ses yeux légèrement en amande, ont des iris d’un bleu de porcelaine. C’est certainement une femme du Nord et le mélange d’origines viking et lapones est pour le moins stupéfiant. Elle me salue d’un bref hochement de tête et je lui répond par un sourire qu’elle finit par me rendre avant de s’installer tout en haut de la cabine. Je n’ose pas plus regarder cette impressionnante walkyrie et m’absorbe dans la contemplation de mes pieds.

L’histoire sans paroles se poursuit pendant un moment, seulement rythmée par le bruit de fonctionnement du sauna, mais un drôle de bruit finit par me tirer de ma torpeur. Il me semble qu’il s’agit de celui d’un vêtement qu’on retire. L’immense femme s’est-elle déshabillée ? J’ose un bref coup d’œil qui me le confirme. Elle est désormais allongée nue sur sa serviette, une jambe pendante et j’ai une vue imprenable sur son formidable corps. Ses seins, deux demi ballons de volley ou peu s’en faut, pendent légèrement vers ses flancs mais je reste stupéfait par la tenue d’un tel volume. Ce n’est toutefois pas le plus fascinant. La toison qu’elle offre à ma vue est du même platine que sa crinière et fait ressortir le rose presque rouge de ses grandes lèvres qu’elle finit par disjoindre d’un index autoritaire. Elle va donc se caresser devant moi avec le plus grand naturel, sans se soucier du fait que quiconque puisse nous rejoindre. Je me demande même si elle se souvient du fait que je suis avec elle. Je dois être insignifiant aux yeux d’une telle déesse et c’est sans doute pour cela qu’elle ne m’a pas chassé de son Valhalla. 

Les premiers bruits mouillés de sa masturbation ne tardent pas à se faire entendre, accompagnés de petits grognements aigus qui contrastent avec le gabarit de celle qui les pousse. On se fait parfois des idées et l’expérience nous prouve le contraire. Il n’en demeure pas moins que le spectacle est hallucinant et j’ai toutes les peines du monde à garder un œil sur la porte au cas où il faudrait l’avertir d’une irruption. Ce sont à présent des gémissements qui sortent de sa bouche alors qu’elle se fouille de trois doigts joints, puis des cris lorsque sa main disparaît presque entièrement dans son sexe. Il y a quelque chose de presque mystique dans le plaisir qu’elle est en train de se donner et je mesure la chance que j’ai d’assister à une telle liturgie.

Elle s’achève dans un long hurlement qui a dû s’entendre dans tout l’établissement et, après qu’elle a laissé la houle de son grand corps s’apaiser, elle remet son maillot et sort sans même me regarder. Il ne reste plus qu’une odeur entêtante de stupre entretenue par la serviette qu’elle a laissée, que je trouve détrempée de ses fluides et que j’emporte religieusement dans ma chambre comme une relique.

All inclusive

Les vacances se déroulent bien, même s’il y a un léger bémol. Pour les dîners, je suis à une table commune et le moins que l’on puisse dire c’est que, pour le moment, je n’ai pas été gâté par mes convives. Ils changent cependant à chaque soirée, ce qui met du vivant dans ce pensum et je me prends à m’amuser à spéculer sur qui seront les prochains.

Le premier couple qui débarque ce soir déjoue tous mes pronostics. Lui, chemise cintrée blanche, bracelets au poignet et crâne rasé de frais fait un peu vendeur de voitures d’occasion mais son regard pétille de malice et je me dis que passer du temps en sa compagnie ne doit pas être désagréable. Elle, brune et les joues constellées de tâches de rousseur, est plus effacée mais ses interventions sont toujours pertinentes et notre conversation à trois se déroule au mieux. 

Il y a cependant quelque chose qui me trouble au fur et à mesure que l’heure avance et ce n’est pas le nez en trompette de madame, qui doit certainement tout à la chirurgie, mais plutôt son pied qui remonte petit à petit le long de ma jambe jusqu’à ce que ses orteils nus viennent masser mon paquet. Je tente de plus en plus difficilement de garder une contenance tandis que son regard se fait plus insistant par dessus la table à l’image de ce qui se passe dessous. 

  • Vous avez l’abonnement au spa ? 

La question est directe et franche. 

  • Je l’ai, en effet, pourquoi ? 
  • Il ferme à 23h et nous aimons bien y aller après le repas, il n’y a personne, les gens préfèrent se répartir dans les bars. Et vous ? 
  • Je n’aime pas trop boire seul. 
  • Et profiter d’un jacuzzi à trois ?

L’invitation est explicite et je me vois mal la refuser. 

  • Ce serait dommage de ne pas essayer en effet. 
  • Parfait ! On y va ? 

Notre repas est terminé et nous nous levons. Le temps d’aller passer un maillot et je le rejoins aux vestiaires. Ils ne sont hélas pas mixtes mais je peux déjà admirer la puissante musculature de Marco avant que nous ne rejoignons Rebecca dans le bain à remous baigné d’une faible lumière. Je constate toutefois que sa culotte et son soutien gorge se trouvent sur le rebord. 

  • C’est mieux nus et, de toute façon, personne ne viendra dire quoi que ce soit à cette heure. 

Nous prenons place de part et d’autre d’elle et, très vite, nos caleçons de bain se retrouvent hors de l’eau. 

  • On est plus à l’aise, non ? 

Sa main gauche vient de se refermer sur ma queue et j’imagine que la droite en fait autant sur celle de son homme. J’avance une des miennes vers sa poitrine

  • En haut d’abord puis plus bas 

Elle sourit et avance ses lèvres vers moi. Je l’embrasse. Son rouge à lèvres a le goût des fruits rouges et sa langue est terriblement agile. Je bande comme un fou tandis qu’elle me branle et que je joue avec un de ses énormes tétons qui se dresse sous mes doigts. Je sens à sa respiration qui accélère que son plaisir à elle monte également et me dis que Marco joue avec son sexe avant de leur proposer d’échanger. Me voilà donc à présent en train d’agacer son clitoris tandis qu’il lui malaxe les seins. 

  • Attendez les garçons

Elle se hisse sur le rebord du bassin, les jambes largement écartées, de sorte que nous avons ses lèvres à hauteur de visage

  • Vous allez me lécher tour à tour pendant trente secondes et celui qui me fera jouir aura droit à la même chose en retour. 

Il la connaît très bien mais je le soupçonne d’avoir fait exprès de perdre pour m’offrir ce plaisir et c’est moi qui ai le privilège de me vider dans sa bouche. Nous quittons ensuite le spa car l’heure de sa fermeture est arrivée. L’heure n’est pas encore au partage de chambre mais le séjour est encore long et je crois que j’ai trouvé de charmants complices. 

Départ en vacances

C’est les vacances et me voilà parti pour quelques jours sur la côte. Il me faut pour cela faire un long trajet d’autoroute et le besoin de faire une pause commence à se faire sentir. Je m’arrête donc sur une aire afin de me dégourdir un peu les jambes, grignoter quelque chose et satisfaire à un besoin naturel. 

Il est tard et il n’y a pas grand monde, seulement quelques routiers qui vont probablement passer la nuit ici. Je me dis que cela ne doit pas être marrant de vivre ainsi tout en me lavant les mains aux toilettes lorsqu’une dame entre deux âges, cheveux platine courts, petites lunettes dorées et ceinte dans un trench noir y fait irruption. 

  • C’est les hommes ici ?

Il n’y a pas d’affolement dans sa voix, bien au contraire, je dirais même qu’il y a de l’envie mais je n’ai pas le temps de réfléchir davantage. Elle a ôté son manteau, sous lequel il s’avère qu’elle ne porte qu’un porte-jarretelle et des bas, et commence à caresser sa lourde poitrine aux larges aréoles. Je reste pétrifié un instant, ne sachant que faire face à cette offrande pour le moins inattendue lorsqu’un groupe d’hommes, venus de je ne sais où fait son apparition et forme un cercle autour d’elle. Quasiment aucun ne parle notre langue mais ce qui est en train de se dérouler a quelque chose d’universel. Elle a sorti leurs queues une à une et les branle doucement chacune leur tour une dans chaque main jusqu’à obtenir une demi douzaine de belles érections que, à genoux désormais, elle flatte de sa bouche. 

Les gars parlent entre eux, un langage universel fait de grognements obscènes et de ce que j’imagine être des commentaires graveleux sur la personne qui les suce, mais il n’y a aucune violence dans leur comportement bien au contraire. Elle est consentante, volontaire même, et ils respectent cela. 

  • Tu veux jouer aussi ou seulement regarder ? 

Elle s’adresse à moi et cela me sort de ma torpeur. C’est à peine si je m’étais rendu compte du fait que j’avais main sur mon paquet que j’étais en train de masser mécaniquement. 

  • Allez, viens profiter ! 

J’avance au sein du groupe qui s’est ouvert pour me faire une place et, aussitôt, je deviens l’objet des attentions de la femme. Elle est décidément experte dans les choses de l’amour et je me retrouve rapidement le membre tendu à l’horizontale, ce dont elle semble satisfaite puisqu’elle le gratifie d’un baiser avant de passer à un autre. Le rituel est simple : il faut entretenir notre érection en se branlant en attendant que notre tour revienne, ce qui se fait assez fréquemment tant elle est assidue à nous donner du plaisir et, au bout de quelques minutes de ce traitement, le premier homme n’y tient plus et envoie une giclée de sperme sur la poitrine qui lui est offerte. C’est comme si les autres attendaient ce signal car un a un, ils se présentent devant elle et lui inondent le visage et les seins. Je suis le dernier et elle prend mon foutre sur la joue avant de l’étaler sur tout son corps. 

  • Merci les garçons 

Elle ramasse son trench au sol, le passe et sort sans dire un mot de plus. C’est là que je remarque l’homme dans l’embrasure de la porte qui l’embrasse sur le front, seule partie épargnée par nos éjaculations. Il a une caméra à la main.  

Ma camée

Mots contraints : Au-delà, seconde, lumière, cirque, reconnaissance, déchiffrer, imagination, écarlate, équipement.

– L’eau écarlate ça latte !

Il n’était pas nécessaire d’être une lumière pour déchiffrer ses intentions alors qu’elle me tendait le linge humide pour que je me livre à quelques inhalations. Je devais toutefois lui reconnaître une certaine imagination et un sacré sens de la formule.

Au-delà de la sensation de défonce qui suivit, quelques secondes d’étourdissement seulement, celle d’avoir gagné sa reconnaissance en me prêtant à ce cirque me remplit de bonheur et je lui promis d’autres équipements pour planer sans songer une seconde jusqu’où cela nous amènerait 

Je l’aimais ma junkie et c’était tout ce qui comptait.

Gazon maudit

Les beaux jours reviennent et, avec eux, certaines corvées inhérentes au fait d’avoir un jardin, comme tondre la pelouse. Ce qui est le cas en l’occurrence au moment où je vous parle quand, torse nu et en short je pousse le pétaradant engin qui va faire quelque chose d’acceptable de la demi jungle que j’avais laissée pousser par paresse. 

Il fait presque chaud et  tout se passe bien jusqu’au moment où je mets mon pied droit dans un trou dont je remets le rebouchage à plus tard depuis bien trop longtemps. Je pousse un cri de surprise et de douleur mélangées et, pris d’un léger vertige, je stoppe tout. Ma nouvelle voisine, de l’autre côté de la haie, s’en inquiète. 

  • Je vous ai entendu crier, vous allez bien ?

Je tente bien de la rassurer mais je ne parviens pas plus à le faire envers elle qu’avec moi car, en plus de ma cheville, c’est sur le côté droit de mes lombaires que je semble touché. 

  • Je suis ostéopathe, venez m’ouvrir si vous vous en sentez la force et je vous ferai un rapide examen 

J’acquiesce et gagne en grimaçant la porte de mon garage qui donne sur la rue. Je n’ai pas beaucoup à attendre, elle a fait vite et m’ordonne de gagner ma chambre avant de me faire allonger à plat ventre sur le lit.

  • Ce n’est pas top comme table d’examen mais à la guerre comme à la guerre. 

Elle passe rapidement sur la cheville. Il faut un strapping et elle peut aller chercher des bandes chez elle si je n’en ai pas. Le bas de mon dos semble en revanche plus la préoccuper si j’en crois ses hmmm hmmm tandis qu’elle me palpe. La sanction ne tarde pas à tomber. 

  • Vous avez un sacré impact et il faut essayer de le résorber dès maintenant mais vous ne couperez pas à une bonne séance. Vous pouvez baisser votre short ?

Je suis un peu gêné mais finis par me laisser convaincre, c’est pour mon bien, et la manipulation commence. Ce ne sont au début que quelques massages légers sur la zone lombaire, ce que je trouve un peu étrange pour de l’ostéo sans oser rien dire, jusqu’au moment où une des mains de ma voisine vient passer sur mes fesses avant qu’elle ne glisse un doigt dans ma raie. Elle sent ma tension car elle s’immobilise et, très pédagogue, m’explique qu’il s’agit d’un soin périphérique et que je vais en comprendre les bénéfices très rapidement.

  • C’est vous la pro, je vous fais confiance 

Le doigt quitte mon cul avant de revenir, plus frais et nettement plus glissant, du lubrifiant très probablement. J’ignore d’où elle le sort mais la suite me semble tout à coup bien évidente. Dont acte, j’ai désormais un index, me semble t il qui explore mon fondement avant de se fixer sur ce que j’identifie comme étant ma prostate et se mettre à la masser. Je ne sens au début que ce doigt fureteur tandis que, de son autre main, ma voisine me masse les reins en m’expliquant qu’il s’agit d’une nouvelle approche dite en tenaille qui se fait tout à la fois en interne et en externe, puis je me sens envahi par une sensation agréable, qui va crescendo avec la stimulation. Un plaisir nouveau, bien différent de ceux que je pouvais connaître, se diffuse profondément et intensément dans tout mon corps sans qu’il y en ait de manifestation extérieure. Elle s’y prend avec une telle science que, au bout d’un moment, je suis terrassé par un premier orgasme, puis un suivant et un autre encore. Je ne pensais pas en connaître de multiples et, si je n’ai pas éjaculé, je n’en suis pas moins repu au moment où elle se retire.

  • Là, ça devrait être bon, comment vous sentez-vous ?

Je roule sur moi-même et entreprends de me redresser tout doucement. Je me rends alors compte du fait que la douleur est nettement moins présente et l’en remercie, même si j’ai été surpris par le procédé. 

  • Tout le plaisir était pour moi mais il faudra tout de même une séance plus conventionnelle pour vous remettre complètement d’aplomb. Je vous fais le strapping à présent. 

Je prends bien sûr sa carte, ces quelques manipulations m’ont persuadé que j’étais entre de bonnes mains. 

Une relation hallucinante

Mots contraints : Ultime, boutique, degré, tentation, paradis, luxure, faille, acide, vision.

Pas besoin de prendre de l’acide pour avoir des visions, cette femme est tellement hallucinante dans sa façon de s’offrir que nous atteignons le nirvana ou je ne sais quel paradis à chaque fois que nous commettons le péché de luxure.

La tentation d’un fantasme ultime avec elle ? Je ne crois pas avoir cela en boutique tant le degré de perversion de notre relation est élevé et c’est très bien ainsi car notre amour est ainsi sans faille. 

Garden party

J’ai été invitée à bruncher chez une amie. Tout d’abord réticente à l’idée de me retrouver la seule célibataires parmi la bande de couples heureux de l’être que nous formons, j’ai finalement cédé quand elle m’a annoncé qu’il y aurait de nouvelles têtes, pas forcément en duo, parmi l’assistance et nous voilà tous réunis dans son grand jardin à profiter du beau temps de cette fin avril. C’est agréable car, malgré le soleil, il ne fait pas encore très chaud et, comme il est déjà presque midi, je décide de faire un saut au bar du pool house pour m’offrir une flûte.

Une femme que je ne connais pas m’y rejoins et quelque chose me dit que nous allons y remédier très vite si j’en crois les regards qu’elle me lance. Très brune, les cheveux courts et les tempes rasées de près, elle a un look peu courant dans notre groupe et je la trouve extrêmement attirante.

— C’est triste de boire seule, je peux vous accompagner ?

L’éclat obsidienne de ses yeux est presque insoutenable mais je décide de m’y confronter, par jeu, tandis que je remplis son verre et le mien. Cela n’est pas la première fois que je flirte avec une personne du même sexe que moi, je suis même parfois allée bien plus loin, mais il y a quelque chose de différent dans ce qui est ent train de se dérouler tandis que nous trinquons.

— A nous !

Cette formule m’a échappé, pas à elle, car elle vient se placer derrière moi, son bras autour de ma taille et je sens sa bouche tout contre mon oreille.

— Tu ne crois pas si bien dire, je crois que nous allons bien nous amuser.

Ses lèvres viennent se poser à la base de mon cou et un grand frisson m’envahit tandis qu’une boule de feu explose dans mon ventre. J’ai du flageoler sur mes jambes car sa prise se fait plus ferme, comme si elle voulait me maintenir debout.

— Ravie de voir l’effet que je te fais. Tu dois connaître l’endroit mieux que moi, mon mari n’est qu’un ancien copain de fac du maître de céans et leurs retrouvailles ne sont que très récentes, tu sais donc certainement où nous pourrons avoir un peu d’intimité.

Je ne sais pas si je suis plus surprise par le fait qu’elle ait un conjoint que par celui qu’elle s’apprête à le tromper avec moi, ce qu’elle dissipe avec un naturel désarmant.

— Il sait que je suis avec toi, c’est d’ailleurs lui qui t’a désignée à moi.

S’ils sont de mèche, je n’ai plus la moindre raison de résister plus longtemps et je prends l’initiative de lui empoigner la main pour l’entraîner à ma suite vers un petit bosquet au fond du jardin car je sais qu’il cache un petit salon d’extérieur à l’abri des regards. Une fois arrivées, je prends place sur un des larges fauteuils, ma robe troussée sur ma taille.

— Et maintenant ?

Elle ne me répond pas mais ce qu’elle fait vaut tous les discours du monde car elle s’agenouille entre mes jambes et entreprend de me débarrasser de mon tanga. Elle porte une robe dos nu et le tatouage qu’en révèle le décolleté est magnifique. C’est la dernière chose que je vois car la science de sa bouche est telle que je ne peux m’empêcher de fermer les yeux pour mieux profiter du moment , tout aussi excitée par ce qu’elle me fait que par la proximité du reste de l’assistance. Elle n’est pas longue à me faire jouir et je dois me mordre les lèvres pour ne pas crier, ce qui nous révèlerait aux autres. Elle a le tact de laisser la houle de mon corps s’apaiser avant de me tendre la main pour m’aider à me relever et me prendre dans ses bras tandis qu’elle me roule une pelle magistrale. J’aime le goût de mon sexe sur sa langue et je voudrais que ce moment ne cesse jamais, mais il nous faut retrouver la vie sociale de notre groupe. 

Mon amie me fait remarquer que je suis quelque peu rouge et décoiffée et me demande si ça va. Je la rassure.

— J’ai juste un peu forcé sur le champagne

—Aïe ! Et le soleil d’avril est traître. Tu veux aller t’allonger dans la chambre d’amis ?

Je ne vois plus mon amante, dommage, j’aurais bien aimé qu’elle m’accompagne.

— Ça va aller, merci.

— Tu es sûre ? Elle est occupée par cet ami de Paul, qu’il vient de retrouver grâce à un groupe Facebook, et son épouse mais je suis certaine qu’ils te la laisseront volontiers.

Je ne peux pas lui dire que, à ce moment précis, je n’ai qu’une envie c’est qu’ils y soient et que je les rejoigne. Je ne m’en montre pas moins très intéressée par cette nouvelle, ce qui ravit mon amie. 

— Ils sont charmants, tu vas les adorer. 

— Je n’en doute pas

— Viens, je vais te les présenter alors.

Si elle savait…