
Les meilleures choses ont une fin : j’ai passé quelques jours en vacances au bord de la mer mais le moment de rentrer est venu. Leur bilan est plutôt bon si je me base sur le traditionnel triptyque sea sex and sun. Le temps a été beau, la mer à température idéale et les plages fréquentées juste ce qu’il fallait pour faire quelques rencontres et les assouvir un peu à l’écart. C’est donc repu et la tête pleine de jolis souvenirs que j’ai repris la route.
La circulation est dense. Je ne suis toutefois pas pressé et décide de faire une première pause sur une aire d’autoroute en attendant que le trafic se fluidifie. J’ai aussi envie d’un café après ces deux heures de route un peu chaotiques.
La tramontane est soutenue ce dimanche et, en m’extrayant de mon véhicule, je ne peux m’empêcher de la voir jouer avec la petite robe noire de la femme qui vient de sortir de la voiture voisine et se dirige vers la cafétéria.
La petite brune ne fait pas attention. Moi si et ce qui devait advenir arrive. Une rafale un peu plus forte (ou coquine) que les autres la trousse jusqu’à la taille et me dévoile un joli fessier, bien arrondi, fendu par la dentelle d’un tanga assorti à sa tenue. Admiratif, je ne peux m’empêcher de siffler entre mes dents. Elle l’entend et me fusille du regard à peine a-t-elle fini de rabattre le tissu.
- Elle te plaît ? Tu t’y prends mal pour l’aborder mon garçon
Une voix masculine derrière moi. Je me retourne pour tomber nez à nez avec celui qui doit être le compagnon de mon exhibitionniste par accident. Je me confonds en excuses, ce qui le fait sourire.
- Je ne juge pas le fond mais bien la forme. Viens avec moi, tu lui dois bien un rafraîchissement après ta maladresse.
Je le suis, tout aussi penaud que curieux après la réaction de l’homme. Nous rejoignons sa compagne à l’intérieur. Elle me toise, d’abord sévère, puis son visage s’éclaire quand il vient lui susurrer quelques mots à l’oreille.
Nous choisissons tous les trois nos consommations, je les paie, et nous sortons sur la terrasse avant que la conversation ne s’engage avec mon acte de contrition. J’apprends alors que le couple rentre d’une semaine au Cap et que si le vent l’a surprise tout à l’heure, sa conséquence ne lui a pas du tout déplu, bien au contraire. Jusqu’à ma réaction malheureuse. Je l’assure en être désolé et lui demande pardon une nouvelle fois. Elle accepte mes excuses et me propose même un petit jeu. Si j’ai le cran de l’accompagner jusqu’aux toilettes pour dames j’aurai le droit de reprendre ma route avec la culotte qui m’a tant troublé. Elle se lève ensuite et se dirige vers l’intérieur. Son chéri me tape sur l’épaule
- Va te racheter de ta faute, elle t’attend. Ne la déçois pas
J’hésite un instant, c’est presque trop beau pour être vrai, ce genre de choses n’existent que dans les histoires coquines que j’aime lire
- Qui ose se réalise. Et elle ne va pas poireauter indéfiniment.
Je me lève comme dans un rêve avant de franchir la porte de ce domaine qui m’est normalement interdit. Chose étonnante, Il n’y a qu’elle dans la pièce. Elle m’entraine rapidement à sa suite dans une des cabines avant de me faire asseoir sur la cuvette et de se camper devant. Elle enlève sa culotte en un clin d’œil et remonte très haut sa robe,m’offrant ainsi une vue imprenable sur un abricot glabre. J’avance ma main, elle la repousse.
- Tu ne croyais pas que tu allais avoir le droit de toucher j’espère. Contente-toi déjà de regarder. Et mets toi à poil !
Je reste tétanisé quelques secondes avant de m’exécuter, prenant bien soin de suspendre mes vêtements à la poignée de la porte. Je ne sais absolument pas où elle veut en venir alors qu’elle écarte largement ses lèvres intimes sous mon nez.
C’est quand un jet dru et limpide jaillit d’elle et vient m’inonder le torse que je comprends, d’autant qu’elle ne se prive pas de commenter la scène en me disant qu’ainsi je ne l’oublierai pas et qu’elle marque son territoire. Je me laisse d’abord faire avant, par réflexe, de recueillir le précieux liquide dans mes mains en coupe.
- Bois-moi. Et tu t’ essuieras ensuite avec ma culotte, tu l’as bien gagnée.
Elle sort à peine après avoir fini, me laissant hagard à la suite de cette scène surréaliste. Il me faut un moment pour reprendre mes esprits, me sécher et nettoyer un peu. Ils sont partis quand je finis par sortir. Je sais que je ne les reverrai pas.
Je crois quand même avoir compris la leçon. Je tournerai désormais sept fois ma langue dans ma bouche avant de siffler.