#Nsfw

Image Abel Bellios

Je n’ai pas tout de suite compris le message quand je l’ai reçu ce matin. “Tu dois me satisfaire  sachant que femme qui rit…” était-il libellé. Mais alors ? Dois-je plutôt l’exciter ou l’amuser ? Je suis persuadé que la vérité se trouve à la croisée de ces deux routes mais là, je ne vois pas comment les faire se rejoindre, surtout sachant qu’elle est à son bureau et moi au mien. Lui faire un nude bien suggestif ? Pourquoi pas ? Mais qu’en serait-il du fun ? Inventer une histoire drôle ? Dans ce cas, comment lui faire monter la tension ?

Je suis toujours perdu dans ces considérations lorsqu’arrive la pause déjeuner. Mes collègues s’en vont et me laissent seuls avec mes doutes. Je sais que j’ai une heure devant moi durant laquelle je ne serai pas dérangé mais je n’ai toujours pas l’ombre d’une idée et cela m’ennuie considérablement.

J’ai soudain une révélation : je vais lui faire des photos dans le plus simple appareil, mais je vais y ajouter une composante humoristique en accessoirisant mon corps avec le matériel que nous avons à disposition. Je verrouille la porte, on ne sait jamais, et me débarrasse de mes vêtements. Ca c’est fait, reste à savoir comment je vais “rhabiller” mon corps.

Tiens, et si je faisais de la sangle qui nous sert à porter notre badge en sautoir une sorte de cockring ? Cela ne fait ni une ni deux, je me caresse rapidement afin d’arriver à une érection convenable et une fois le résultat obtenu, je saucissonne mon service trois pièces. Je mets mon smartphone en mode selfie et prends quelques photos que je regarde immédiatement. Le résultat n’est pas si mal, il y a de la couleur et le badge pendant en dessous pourra très bien être légendé d’un “c’est la porte ouverte à tout, mais cela ne me suffit pas. C’est alors que j’avise une poignée de surligneurs dans un pot à crayon. Et si je dessinais avec ? Sauf que, au lieu de les tenir à la main, ce serait avec une partie bien plus charnue de mon anatomie. Reste à savoir si je peux en insérer ne fût-ce qu’un dans mon fondement.

L’opération se montre plus aisée que je ne le redoutais et ils sont bientôt deux, de couleurs différentes, à être joints en moi. Il ne me reste plus qu’à poser une feuille A4 au sol, à caler mon téléphone de façon à immortaliser la scène, et à essayer de faire quelque chose une fois accroupi. Ma tentative de calligraphier un “I love you” bicolore s’avère être un fiasco. La vidéo que j’en ai faite en revanche mériterait de passer dans un bêtisier, pour peu qu’il en existe des coquins.

Je lui envoie donc tout cela en la priant de se montrer indulgente car “je ne maîtrise pas encore bien le geste” et je n’ai pas à attendre bien longtemps avant de recevoir une bordée d’emojis hilares. J’ai donc rempli une partie du contrat. Quid de la deuxième ? La deuxième salve me rassure, à base de fruits et légumes divers et variés accompagnés du conseil suivant : “je te veux préparé et docile ce soir” qui me ravit. Je ne vais donc pas trop tarder au bureau.

Le deuxième homme

Elle m’a montré le message : une de ses connaissances de sa vie d’avant nous a refait surface et je sais qu’ils ont été plus qu’intimes. Elle ne veut pas que je sois jaloux et est prête à couper court à toute discussion avec lui si cela devait me poser le moindre problème.

J’ai été touché par sa confiance. Et, osons nous l’avouer, diablement excité par la perspective d’un retour plus qu’éventuel de ce garçon auprès d’elle car je me dis que cela peut concrétiser certaines de nos envies dont nous avions déjà parlé sans avoir pu aller plus loin à cause d’une actualité bien trop anxiogène et restrictive. 

Mais voilà qu’à présent une fenêtre s’ouvre. Et ma machine à fantasmes s’emballe. Et si, pour commencer, je me couchais à leurs côtés et les cajolais pour accompagner leurs jeux ? Avant de tenir sa main afin de ressentir le plaisir qu’il lui donnera par la pression de ses phalanges sur les miennes ? Me laisseraient-ils ensuite entrer dans la danse avec eux ? J’en rêve. Mais ce n’est pas tout car, une fois qu’il aura joui une première fois, je voudrais lui redonner vigueur par des gestes que je pense innés, ceux qu’un homme sait pour faire aller la tension d’une queue crescendo, qu’elle soit la sienne ou celle d’un autre. Une fois prêt pour un deuxième assaut, je mettrai mon corps en opposition. Il devra passer par moi pour la posséder et la seule idée que cela arrive, d’être le trait d’union entre eux deux, me donne le vertige. La prendre au rythme qu’il imprimera à mes reins et les sentir tous deux de part et d’autre de moi doit être un pur délice. 

Je suis troublé par ce genre de pensées  que je n’ai que depuis notre rencontre, mais tellement heureux. J’ai la sensation de sans cesse vouloir défricher de nouvelles zones vierges de nos désirs depuis que je suis avec elle et c’est, je pense, ce qui nous fait aussi avancer main dans la main dans la vie.

Nous n’en sommes tout de même pas encore là. Ce garçon, que je ne connais pas mais avec lequel je rêve de tant de choses, ne sera pas dans notre couche demain. Il n’en demeure pas moins que mon enthousiasme à l’idée qu’il revienne dans sa vie et entre dans la mienne par ricochet l’a fait rire et elle m’a promis de le partager avec lui.

Les dés sont donc jetés et j’espère la suite. 

Première

Mots contraints : Gel, rajeunir, projecteur, sauter, quatre, émergence, dérapage, tristesse, lame. 

 « Mettre beaucoup de gel et y aller en douceur pour éviter tout dérapage, voilà le secret » m’a-t-elle dit avant de mettre le premier doigt. 

Elle m’a si bien travaillé que, bientôt, ils étaient quatre à coulisser en moi.

Peu à peu, tous les verrous que je pouvais avoir ont sauté devant l’émergence d’une nouvelle évidence : je pouvais prendre sa main dans le cul, ce que je lui ai demandé. 

  • Tu es sûr ? Ce n’est pas quelque chose d’anodin

Je l’étais. Inexorablement, son poing à progressé et j’ai fini par l’absorber jusqu’au milieu de son avant-bras. C’est alors que le plaisir a tout emporté, comme une lame de fond et ce n’est pas de la tristesse qui m’a envahi lorsqu’elle s’est retirée, même si j’ai eu la sensation d’un grand vide, mais plutôt une sorte de béatitude.

Cette expérience a mis un coup de projecteur sur certaines de mes envies et je regrette de ne pouvoir rajeunir pour la vivre plus tôt dans ma vie 

Les oulimots des copines et des copains

Se réinventer (3)

C’était une matinée plutôt tranquille. Non pas que je n’eusse rien à faire, mais je réussissais à avancer dans mes tâches sans stress, ce qui était plutôt agréable. Je me demandais juste ce que pouvait vouloir un chef de projet qui m’avait demandé en arrivant s’il pouvait passer me voir avant la pause déjeuner. Je ne travaillais pas souvent avec lui, sa demande était donc plutôt inhabituelle, mais si je pouvais l’aider sur un dossier, je le ferais avec plaisir. 

Il arriva un peu avant midi, plutôt détendu. Ce ne devait donc pas être très grave me dis-je, et je le laissai m’exposer les faits. C’était une banale histoire de bon de livraison à valider mais la façon dont il formulait sa requête était pour le moins étonnante car, sans me quitter des yeux en me parlant, il avait sa main gauche agrippée à son paquet qu’il malaxait doucement. 

Je fus un instant tenté de lui faire remarquer qu’il pouvait désormais tenir seul si j’en croyais la bosse qui déformait sa braguette mais je préférai me taire et l’observer, un vague sourire au lèvres. 

  • Tu ne m’écoutes plus ! 
  • Oh pardon, j’étais un peu ailleurs.
  • Et où donc ? 

Le timbre de sa voix avait changé, il était maintenant légèrement teinté d’une curiosité amusée. Un réflexe, que je crus tout d’abord malheureux, me fit tendre l’index vers l’objet du délit. Il baissa les yeux vers son entrejambe et se mit immédiatement à sourire, sans pour autant retirer sa main.

  • Je ferme la porte ? Nous ne devons pas être dérangés, si ? 

Je ne sus que répondre tant la situation était nouvelle pour moi. C’était pourtant quelque chose que j’avais déjà envisagé mais que je n’imaginais pas se concrétiser ainsi. 

  • Qui ne dit mot consent. 

Il avait la main sur la poignée lorsqu’une secrétaire fit irruption, les bras chargés d’un lourd parapheur. 

  • Les prochains paiements à valider, c’est urgent, merci. 

Je savais que j’en avais pour un moment. Il le comprit également et s’éclipsa, non sans m’adresser un clin d’œil complice que l’inopportune ne remarqua pas. 

Je reçus quelques minutes plus tard une invitation à une réunion le lendemain de onze heures à midi. Il avait bien sûr bloqué mon agenda et réservé une salle. 

Le sort en était jeté. 

Se réinventer (2)

Il est en télétravail aujourd’hui, elle est quant à elle partie au bureau, triste de ne pas pouvoir passer cette journée avec lui et il cherche une idée pour la distraire. 

En buvant son café, il pense subitement à cette remarque qu’elle lui avait faite quant à ses caleçons un peu défraîchis, trouvant qu’il pourrait porter quelque chose d’un tantinet plus sexy. Voilà ce qu’il va faire : s’il rentre dans une de ses culottes, il lui fera la surprise d’une photo de son cul ceint de dentelle. L’idée lui paraît amusante et il se dirige vers la commode dont il ouvre le tiroir à dessous. Il farfouille un peu avant de jeter son dévolu sur un tanga noir qu’il trouve terriblement sensuel sur elle. Ce sera sa façon de lui rendre hommage. 

Reste à le passer. Il n’est pas tellement surpris de voir le tissu glisser aussi facilement sur ses hanches, après tout, ils sont de gabarits assez similaires. Ce qui lui procure une vive émotion en revanche, c’est de sentir qu’il est si agréable d’avoir sa raie fendue par cette culotte et il voit sa queue qui commence à se redresser doucement avant de dépasser de la dentelle. 

Il a très chaud au moment d’appuyer sur le déclencheur, jouant de son côté pile et de son côté face afin qu’elle ne perde rien de son exhibition et il ne peut résister au désir de s’empoigner à travers le tissu. Quelques photos de plus ainsi et il n’en peut plus : il faut qu’il se soulage. Mais, auparavant, il lui envoie le fruit de ce shooting improvisé.

La réponse ne tarde pas : un « bravo » souligné de quelques emojis parfaitement explicites sur le plaisir qu’elle a pris à le voir ainsi. Il ne s’attendait en revanche pas à ce qu’elle lui demande, lui ordonne presque, non seulement de garder le tanga mais également de ne pas jouir avant son retour afin qu’elle puisse profiter pleinement de ce qu’elle a sous les yeux. 

Il est à la torture mais il ne lui désobéira pas. Il vient de comprendre qu’une nouvelle composante vient d’entrer dans leurs jeux et il ne veut en rien gâcher leurs retrouvailles après le travail. L’idée de porter ce sous-vêtement lors de ses prochaines visios le fait même sourire et l’excite terriblement. Ses interlocuteurs ne comprendront certainement pas pourquoi il est si enjoué aujourd’hui. Ce sera leur secret à elle et lui 

Se réinventer

Les choses allaient plutôt mal dans notre couple. Mon mari se montrait bien trop peu attentionné avec moi et, pour tout dire, je me demandais s’il n’allait pas voir ailleurs. Je n’allais toutefois pas laisser couver cette crise et proposai à Monsieur d’aller consulter un spécialiste de ce genre de problèmes. Il commença par rechigner mais finit par céder devant mon insistance. 

Restait à trouver la bonne personne. Nous la cherchâmes sur Doctolib et finîmes par opter pour une femme qui avait de bons retours et dont le cabinet se trouvait non loin de chez nous. 

Le jour du rendez-vous était arrivé et nous nous retrouvâmes tous les deux devant la praticienne une quinquagénaire rousse dont la mise plutôt sexy tranchait avec la mine sévère. Elle me plut aussitôt, surtout lorsqu’elle se mit à bombarder mon mari de questions très intimes dont il ne parvenait pas à se dépêtrer. 

Le diagnostic finit par tomber. Il avait encore bien des pulsions mais elle devaient être sévèrement encadrées. 

  • J’ai ce qu’il vous faut pour cela. 

Elle sortit de son tiroir une sorte d’étui pénien métallique qu’elle posa devant nous. 

  • Avec cela, Monsieur ne bandera que lorsque vous le voudrez. Que quand vous le libèrerez. 

J’étais bouche bée, lui carrément révolté. 

  • Je ne mettrai pas ma queue là-dedans ! 
  • Vous tenez à votre femme ? Vous ferez ce qu’on vous dira !

La sexologue avait dit cela sur un ton sans réplique et il baissa les yeux, maté 

  • Vous avez compris madame ? Suivez-moi tous les deux, je vais vous montrer comment la passer. 

Mon mari se retrouva bientôt affublé de cette cage de chasteté comme la spécialiste l’avait appelée. J’étais troublée à la vue de son sexe emprisonné mais fière de lui. La femme me remit la clé du petit cadenas qui fermait le tout. 

  • Voilà, c’est à vous de jouer. N’hésitez pas à m’appeler si vous avez besoin de plus de conseils. 

Nous rentrâmes. Monsieur avait une drôle de démarche, entravé comme il l’était, et cela m’amusait beaucoup.

Je décidai de le laisser mariner ainsi quelques heures avant de le libérer et je ne fus pas déçue du résultat : il se montra empressé comme il ne l’avait pas été depuis longtemps des lustres et me combla. 

Du temps a passé, nous avons évolué depuis, et mon mari aime désormais me voir me faire saillir par un amant alors qu’il est sous cage. Il ne me prend que mieux par la suite. j’ai tout de même d’autres projets pour lui : un de ces jours je le mettrai entre les mains d’un homme que j’aurai préalablement choisi afin qu’il puisse à son tour goûter au plaisir de sentir une queue en lui. La sienne dans son étui bien évidemment. Je suis persuadée que le résultat sera spectaculaire. 

Chemsex

Mots contraints : Ange, ennemi, pensées, mots, fleurs, porte, changer, demoiselle, chimique. 

Faire l’amour après avoir pris des substances chimiques : voilà ce que m’avait proposé cette demoiselle croisée en soirée. Je ne me doutais pas que cela allait changer ma vie. Je ne sais pas ce qu’elle m’avait fait avaler mais les portes d’une nouvelle réalité s’étaient ouvertes alors que je butinais sa fleur et j’étais parti tellement loin que les mots me manquent pour vous le décrire.

Cette fille a disparu de ma vie sitôt la descente de notre trip entamée mais elle occupe toujours mes pensées et tous les week-ends j’essaie de la retrouver au travers d’expériences qui vont de plus en plus loin. Trop ? On dit que le mieux est l’ennemi du bien et, dans ce milieu, les gens sont loin d’être des anges. 

Je m’en fiche. Après tout, on ne vit qu’une fois et tant pis si je me brûle les ailes. Je serai allé au bout des choses.

Les oulimots des copines et des copains

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt

J’étais en congés la semaine dernière et, bien sûr, mes collègues ont torpillé tout le café et n’ont rien commandé. Me voilà donc comme un con devant la machine à expresso du bureau, devenue parfaitement inutile, à ruminer le manque d’entraide qui règne dans cette société et, plus largement, dans un monde où règne le chacun pour soi. 

Je crois qu’il me reste un ou deux sachets de tisane dans mon tiroir, souvenir d’un temps où je pensais detox. C’est très loin d’avoir la saveur d’un arabica mais à la guerre comme à la guerre et, au moins, ça me fera boire quelque chose de chaud. Il tombe de la neige fondue dehors et le simple fait de regarder ce triste spectacle par la fenêtre me glace jusqu’aux os. 

Je vais chercher de l’eau chaude à la cantine. À ma grande surprise, il y a déjà quelqu’un mais ce visage m’est parfaitement inconnu. Elle est probablement nouvelle dans cette pépinière d’entreprises où règne un impressionnant turnover. On ne peut pas dire que c’est un canon de beauté mais il se dégage d’elle quelque chose d’indéfinissable et je ne peux détacher mon regard d’elle 

  • Bonjour, je suis nouvelle ici, les machines sont en libre service ? 
  • Oui mais il faut emmener ses dosettes… 

Il y a de l’amertume dans ma voix. Elle le ressent certainement car le gris de ses yeux se teinte de compassion 

  • Oh ! Vous n’en avez donc pas… Heureusement que j’ai toujours une barrette dans mon sac à dos. Vous en voulez un ?

Elle sort deux capsules, en met une dans la machine et presse le bouton marche. Je ne sais pas ce qui me passe dans la tête mais je lui réponds que je ferais tout pour avoir mon café du matin. Sa physionomie change du tout au tout et se fait plus gourmande. Sans autre forme de procès, elle vient coller son opulente poitrine contre mon torse. 

  • Vraiment tout ? 

Sa main attrape mon paquet à travers le tissu de mon pantalon. Cette femme est dingue, on pourrait nous voir, et pourtant je me mets aussitôt à bander comme un âne. 

  • Je vois en tout cas que tu as d’excellentes dispositions pour me satisfaire. Je peux ? 

Elle ne me laisse pas le temps de répondre, ouvre ma braguette et en sort ma queue qu’elle se met à caresser frénétiquement. Elle a une science consommée de la masturbation et je me mets à gémir tandis que le plaisir commence à monter de mes reins. La machine s’est arrêtée : son expresso a fini de couler et elle attrape son gobelet qu’elle présente devant mon gland. 

  • Tu vas me donner tout ton jus ! Maintenant 

Quelques savants coups de poignet suffisent et une abondante giclée de foutre vient atterrir dans son café. Elle prend une touillette, mélange un peu et boit. 

  • Il n’y a pas à dire, c’est bien meilleur avec un nuage de lait, merci. Tu peux prendre le tien maintenant 

Je tremble un peu sur mes jambes tandis que je me rajuste, tant ma jouissance a été intense. Mon expresso est prêt. Je le prend et elle vient trinquer avec moi. 

  • Je suppose que, si je te demande que nous fassions de cela notre petit rituel d’arrivée, tu ne seras pas contre, si ? 

Je lui souris et l’assure du contraire. Elle en est ravie. 

  • Il faudra en revanche arriver un peu tôt. Mais que ne ferait-on pas pour le petit noir du matin ?
  • Et tu le goûteras à ma façon, je suis certaine que tu aimeras. 

Nous nous sourions. Il commence à y avoir du bruit dans les couloirs.

Histoire sans paroles

Mots contraints : Parole, derrière, monde, traiter, murmure, information, besoin, nuit, guider

Tout ne fut qu’une histoire sans paroles : j’avais son derrière sous les yeux et je croyais que le monde entier m’appartenait. Il me restait à présent à le traiter comme il se devait. 

Je pensais la faire crier. Quelle déception ! Pas le moindre murmure de sa part tandis que je la besognais. Pas la moindre information sur le fait qu’elle pût prendre le moindre plaisir. Non pas que j’en eusse besoin mais un minimum d’encouragement ne nuit pas à l’entrain que l’on peut avoir et se laisser guider par quelque vocalise sur le chemin de l’orgasme est toujours agréable. 

J’en étais pour mes frais.

Les oulimots des copines et des copains

Au revoir

Nous restons un interminable instant les yeux dans les yeux avant qu’elle ne me lâche. 

  • Vous avez l’air pressé. C’est une femme ? Bienheureuse soit-elle et tant pis pour moi. 

Je tourne les talons. Elle me donne une petite tape sur les fesses, comme pour me donner l’élan de sortir de la rame. 

  • Allez, filez ! Ne la faites pas attendre plus longtemps ! Mais, je vous le jure, je ne vous laisserai pas repartir aussi facilement si nos chemins venaient à se croiser à nouveau.

J’ai à peine le temps de sauter sur le quai avant que les portes ne se referment.