Collègue (29)

Le début ici

Terrassée par son orgasme, elle s’allonge sur la banquette et m’entraîne dans sa chute, le torse sur ses omoplates. Nous restons un moment ainsi avant de rouler sur le côté, mon bras enlaçant son ventre dans un geste de protection que je sais pourtant inutile. Si l’un de nous deux doit veiller sur l’autre c’est bien elle, qui se trouve en haut de la chaîne alimentaire. Je me suis certes montré viril avec elle il y a quelques minutes à peine mais c’était pour lui obéir et ma situation de simple sujet, dont elle m’a fait prendre conscience, me convient tout à fait. Nos respirations s’apaisent doucement et c’est elle qui finit par prendre la parole.

— Eh bien, il ne faut pas t’en promettre, ni pour recevoir ni pour donner, et je sais à présent que nous ferons de grandes choses ensemble si tu en as envie. Je te pose donc la question : que veux-tu faire désormais ? Je pourrais comprendre que ce qui s’est passé demeure sans lendemain, tu as ta vie à mener, mais sache que je le regretterai. Si tu souhaites en revanche rester sous mon aile et poursuivre cette aventure, je t’ouvre grand les bras et le reste.

Je n’hésite pas bien longtemps avant de lui répondre.

— Je crois, Madame, que vous avez révélé une position qui, je pense, était déjà latente mais ne demandait qu’à éclore et mon seul désir désormais est d’explorer cette nouvelle voie. Le faire sous votre férule sera, j’en suis persuadé, un vrai bonheur.

— Tu m’en vois ravi. Je tiens toutefois à te mettre en garde : il n’y aura jamais le moindre lien d’appartenance entre toi et moi, je veux te voir grandir libre de tout mouvement et je tiens trop à mon indépendance pour l’abandonner à qui que ce soit. Ce que je veux en revanche, c’est de la confiance. Il faut que je puisse lire en toi à livre ouvert et il en sera de même pour toi. J’aurai d’autres amants et d’autres sujets que toi, tu pourras parfaire ton éducation auprès de toute personne vers qui tes pas te mèneront, et nous n’en serons que plus heureux lorsque nous nous retrouverons par la suite. Es-tu toujours d’accord pour me suivre ?

— C’est une belle preuve de confiance que vous me faites Madame et je saurai m’en montrer digne.

— Tu verras en outre que celle que tu peux avoir en toi va croître et je sais depuis le début que tu en as besoin.

Je ne réponds pas à cette dernière phrase. Je sais qu’elle a entièrement raison et, il faut bien le reconnaître, ce qui s’est passé ce soir m’a en partie redonné foi en mes capacités, qu’elles fussent sexuelles ou autres.

Collègue (28)

Le début ici

Je me mets à aller en elle, tout doucement pour éviter d’exploser trop vite et je comprends rapidement que mon intention de la contenter des deux côtés est une entreprise insensée. Ce qu’elle fait à ma queue depuis l’intérieur de son corps ajouté à mes mouvements, tout cela m’a amené rapidement aux limites de l’orgasme et je me dis que je n’ai d’autre salut que de faire du mieux possible là où je suis. Je l’ai saisie par les hanches et, serrant les dents pour conserver toute ma concentration, j’accélère peu à peu mes mouvements, conscient du fait que je suis une bombe à retardement qui ignore le moment de la fin de son compte à rebours. 

Son dos s’arrondit et se creuse au rythme de mes coups de reins, elle vient tout autant à ma rencontre que je la pénètre et, finalement , je me dis que celui qui baise l’autre n’est pas celui que l’on croit. C’est clairement moi l’objet de plaisir et, si je sais que ma jouissance compte aussi pour elle, elle demeure quantité négligeable par rapport à la sienne, que je sens monter dans ses reins à en juger par les mouvements de son bassin qui deviennent un peu plus désordonnés. Je comprends que le moment de jouer mon va-tout est venu et je commence à la pilonner de toutes mes forces et de toute la longueur de mon membre.

— Nous y voilà ! Comme je ressens bien ta force, comme tu es gros en moi, j’adore ! Ne t’arrête surtout pas !

C’est une chose plus facile à demander qu’à exécuter mais, chose étrange, j’ai l’impression qu’elle contrôle la montée de ma sève et, si j’ai la sensation qu’elle peut jaillir à tout moment, c’est comme si cette femme avait le pouvoir de décider quand. Nous soufflons et grognons à l’unisson désormais, comme deux animaux en rut, et mon cerveau presque déconnecté n’est plus habité que par une seule pensée, arracher des cris à la superbe femelle que je couvre. Une de mes mains a quitté son bassin et s’est emparé d’un sein qu’elle pétrit avec l’énergie du désespoir, non sans tordre du bout des doigts le téton qui darde avec une dureté incroyable. Est-ce cela qu’elle attendait ? Un psaume inarticulé se met à jaillir de sa bouche avant qu’elle ne puisse me demander de venir à présent, elle m’attend.

J’ai à peine le temps d’effectuer  deux ou trois va-et-vient, une ruade insensée m’éjecte d’elle et j’ai à peine le temps de retirer le préservatif avant de couvrir son dos luisant de sueur de longues trainées de sperme. C’est la deuxième fois de la soirée et je suis stupéfait de pouvoir encore en produire autant.

La musique adoucit les mœurs

J’ai envie de sortir ce soir mais aucune idée d’où aller car, nouveau dans ma ville, je n’en connais pas encore les bons spots. Qu’à cela ne tienne, je décide de faire confiance au moteur de recherche de mon smartphone. Les premiers résultats ne sont pas folichons et je m’apprête à renoncer et  à passer une soirée canapé, plaid, télé lorsque je vois une proposition de concert dans un club de jazz. C’est une musique que j’apprécie en général mais encore faut-il que le groupe me plaise. C’est visiblement une formation locale qui fait dans le progressif et je décide de chercher plus avant ce qu’ils font sur une application dédiée aux artistes indépendants. Ils y sont et, sincèrement, ce qu’ils jouent est très sympa. C’est donc décidé, je vais les voir. 

J’aurais dû appeler plus tôt parce que, en arrivant sur les lieux après une demi-heure de transports en commun, j’apprends que le concert est complet. Je ne suis visiblement pas le seul à avoir fait le déplacement pour rien, nous sommes un petit groupe à battre le pavé devant la porte close et nous je me mets à échanger quelques mots sur notre déception avec un couple sensiblement du même âge que moi et qui prend la chose avec philosophie. 

  • Ça aurait été sympa de voir ce concert mais nous avions d’autres projets pour après et il nous suffit d’y aller un peu plus tôt. Et vous ? 

Je leur avoue que, par manque de connaissances, je n’ai pas de solution de rechange, ce qui semble les attrister avant que leur regard sur moi ne change. Ils échangent quelques mots que je ne peux pas entendre avant de me proposer d’aller boire un verre en leur compagnie. 

  • Pour faire connaissance dans un premier temps, et puis… 

La suite se passe autour d’un cocktail non loin. Ils m’annoncent sans ambages qu’ils aiment pimenter leur vie par des sorties coquine, que Monsieur aime bien voir Madame aux prises avec d’autres hommes et que, comme ils me trouvent plutôt sympa et agréable à regarder, ils me proposent de les accompagner au club qui est leur destination finale de la soirée. 

  • J’espère que nous ne vous choquons pas en étant si cash mais nous avons passé l’âge de tourner autour du pot et, lorsque quelqu’un nous plaît, nous préférons le lui dire. 

Je les rassure : ce qu’ils me proposent n’est certes pas fréquent mais j’ai déjà fréquenté ce genre d’établissements dans une vie antérieure et, pour tout dire, ils me plaisent également. 

  • À la bonne heure ! Finissons nos verres et allons-y ! 

Elle a désormais les mains occupées sous la table et son mari lui fait finir son mai tai comme s’il lui donnait la becquée tandis qu’elle compare les bosses que nous avons dans notre pantalon 

  • Je pense que je vais être gâtée ce soir, n’est-ce pas les garçons ? 

Nous déposons simultanément un baiser sur chacune de ses joues pour l’en assurer et, une fois les consommations payées, nous nous mettons en route. Ils sont certainement des habitués du lieu où nous arrivons car la porte s’ouvre sitôt qu’ils ont sonné. Nous gagnons rapidement le vestiaire et nous mettons nus. Elle est très jolie, fine avec de longues jambes et de petits seins qu’elle porte haut malgré son âge, sa carrure à lui, que j’avais devinée sous son manteau, est encore plus impressionnante une fois débarrassée de tous vêtements. 

Ils me font tout d’abord faire un tour pour me présenter les lieux puis nous nous retrouvons dans le jacuzzi, de part et d’autre d’elle à embrasser ses épaules et mordiller ses tétons avant qu’il ne la soulève comme une plume et ne la dépose sur le rebord du bassin les jambes écartées. 

  • À ton avis, c’est toi qui vas la faire jouir avec ta langue ou c’est moi ?

Il me laisse l’honneur de commencer à la lécher, lui arrachant déjà de petits gémissements, avant de prendre ma place. Elle est au bord de l’orgasme lorsqu’il me la laisse à nouveau. 

  • Je vois rarement des gens jouer pour perdre.
  • C’est quelque chose que j’adore, surtout à ce genre de jeux mais fais vite, elle va « refroidir » 

Elle crie rapidement son plaisir tandis que ses jambes se resserrent autour de ma tête, ce qui attire un membre du personnel qui nous prie de continuer plus loin. Nous gagnons donc un coin câlin. À ma grande surprise, c’est lui qui passe le préservatif sur ma queue dressée et qui me guide en elle. 

  • Tout le plaisir est pour moi. Amusez-vous bien. 

Il se caresse un peu à l’écart tandis que je fais l’amour à sa femme et nous échangeons tous les trois des regards complices tandis que je la besogne tendrement, ce qu’elle apprécie. 

  • Tu n’es pas agité comme tous ces hommes bercés au J&M, tu aimes prendre ton temps, c’est bien. 

Je finis toutefois par avouer que je ne tiendrai plus très longtemps et elle me demande de jouir sur son ventre en même temps que son mari à qui elle a fait signe de s’approcher. Un sexe dans chaque main, elle nous branle jusqu’à nos éjaculations simultanées qui la couvrent des aines à la poitrine. 

Il est temps à présent d’aller prendre une douche. Nous nous savonnons tous les trois, ce qui donne lieu à de nouvelles caresses, et nous nous rendons au bar pour terminer la discussion que nous avions entamée quelques heures auparavant sur un trottoir. Ils ont envie de me revoir, se disent que nous pourrions être amis tout autant que complices et nous échangeons nos coordonnées. L’heure a tourné et il est temps de partir, chacun de son côté. Je ne regrette plus du tout d’avoir loupé mon rendez-vous musical. 

Un apéro chaud

Lorsque le week-end arrive, j’ai pris l’habitude d’aller voir un film puis de grignoter quelque chose dans un des nombreux établissements qui jouxtent le cinéma. Je ne déroge donc pas à la tradition ce soir et opte pour une comédie à la française. 

Sortie de la salle obscure. Ce moment ne restera pas dans mes annales mais ce fut tout de même plutôt distrayant. L’heure avançant, mon appétit s’ouvre et j’opte pour le restaurant à l’esprit vintage non loin du complexe. Un bon hamburger et, pourquoi pas, un dessert lacté feront très bien l’affaire.

Je me suis installé un peu à l’écart dans la salle, j’aime bien être tranquille, et prends un virgin mojito en guise d’apéritif que je sirote doucement lorsqu’un couple s’installe non loin de moi. Il est de ceux que l’on remarque. Ils sont très grands tous les deux, plutôt élégants pour venir dans cet endroit, et la tenue très courte et très ajustée de la femme ajoute au fait qu’on ne peut pas les louper  

J’ai un choc au moment où elle s’assoit. Elle est de trois quart face à moi et je ne peux pas ignorer qu’elle porte des bas attachés par un porte-jarretelles et uniquement cela sous sa jupe noire. Enfin, pas tout à fait. Il me semble, et c’est quelque chose d’insensé, avoir un bref éclair fluo très haut dans son entrejambe, comme si quelque chose dépassait de son sexe. Serait-elle donc venue dîner un sextoy en elle ?

C’est alors que je me rappelle de ce profil que j’avais vu quelques temps auparavant. Pas de photos dessus et juste ces termes sybillins. 

Nous aimons sortir, même si nous ne rencontrons pas, mais vous avez toujours la possibilité de faire vibrer Madame si vous parvenez à nous reconnaître. Respectez toutefois notre intimité.

Je me connecte à la recherche de l’annonce. Je ne me rappelais plus du fait qu’ils semaient ça et là des indices mais ce que je vois très bien c’est que celui de ce soir évoque les sixties. C’est donc certainement eux qui se trouvent à à peine quelques mètres de moi. 

Je me hasarde à leur envoyer un message très bref. Seulement une photo des lieux. La réponse est rapide et tout aussi brève. Un lien vers une application smartphone et un code d’activation une fois que je l’aurai installée. Dont acte. Il s’agit de la télécommande à distance d’un jouet connecté, celui très probablement qu’elle a en elle.

C’est à moi de jouer, je commence doucement avec une sinusoïde pas trop intense, me réservant la possibilité d’augmenter l’intensité plus tard. Je vois ses doigts se crisper très légèrement sur le verre de blanc qu’elle tient mais elle n’a pas plus de réaction. Curieux de connaître la suite, je change pour un signal plus carré avec des phases de pause courtes et de longs moments de plateau. Je vois alors ses jambes tressauter, s’ouvrir et se fermer rapidement mais elle n’a toujours pas cillé. Elle doit être une redoutable joueuse de poker mais je me dis que je l’aurai. Je cherche dans l’application ce qui pourrait être le profil de vibration le plus intense et le programme sans la quitter des yeux. Elle a une grimace presque infime mais je vois sa main écraser celle de son compagnon jusqu’à ce que ses phalanges blanchissent jusqu’à ce qu’un « Ah ! » d’un instant à peine et audible seulement par lui et moi ne s’échappe de ses lèvres. 

Ils ont fini leur verre et lèvent, elle est toujours impassible et je suis admiratif devant un tel self control. Surtout lorsque je vois, une fois qu’ils ont disparu, la petite flaque qu’elle a laissée sur la banquette et sous la table. 

Collègue (27)

Le début ici

Il me faut toutefois me décider et vite car je sais qu’elle ne m’attendra pas éternellement ni ne supportera longtemps mes atermoiements, sans compter que je dois continuer à entretenir mon érection sous peine de la décevoir et que, ce faisant, je m’emmène tout seul vers le point de non retour. Je réfléchis à toute vitesse. Sa bouche ? J’ai déjà connu les honneurs d’un remarquable spécimen il y a quelques minutes et je crains de faire une comparaison qui serait bien malvenue quand bien même elle ne sortirait pas de mon esprit. J’élimine donc cette option mais celles qui restent présentent des attraits tous deux considérables et j’ai un instant de vertige au moment où je pense m’en occuper alternativement pour le plus grand plaisir de leur propriétaire. Ce serait certes de la triche si je m’en tiens à ce qu’elle m’a proposé à l’instant mais, d’un autre côté, n’encourage-t-elle pas la prise d’initiative ? C’est un gros risque que je m’apprête à prendre et, en attendant, il me faut faire une annonce.

— Je choisis la porte humide Madame

— A la bonne heure ! Fais en bon usage

— J’y veillerai Madame.

Il ne m’a fallu qu’un instant avant de me rendre compte du fait qu’une lubrification complémentaire était inutile tant mes doigts étaient trempés de sa cyprine. Je m’empare donc d’un préservatif, en déchire l’emballage et coiffe mon sexe de son capuchon de latex avant de présenter mon gland à l’entrée des lèvres qui me sont promises.

— Vas-y fort !

—Vos désirs sont des ordres Madame.

Je la pénètre d’une poussée puissante mais que je veux contrôlée et je comprends immédiatement ce qu’elle a voulu dire à propos de la chaleur de son antre. La fine membrane de la capote nous sépare mais je sens une touffeur intense envahir ma tige au fur et à mesure que je m’enfonce. Elle ne m’avait en revanche pas parlé de la puissance de ses muscles internes ni du contrôle qu’elle a dessus et j’ai la sensation que c’est elle qui me saisit plutôt que je ne la possède. Il me faut puiser dans toutes mes réserves pour ne pas défaillir sur le champ et je dois marquer un temps d’arrêt une fois que mon bassin arrive au contact de ses fesses. Je n’ai pas non plus pu m’empêcher de pousser un gémissement qui semble beaucoup l’amuser si j’en crois le ton de sa voix.

— J’ai la sensation que tu ne regrettes pas ton choix, loin de là, et je peux t’assurer que j’en suis également ravie. Il faut toutefois que tu te mettes un peu plus en action pour me donner du plaisir et en prendre.

Partie fine

Sous la contrainte de la semaine 8 des oulimots

Mots contraints : Flot, siècle, conception, vie, rotation, poussière, courir, poker, béton.

Des siècles de civilisation et des années d’éducation pour en arriver là : par goût de l’aventure j’ai voulu défier des caïds au poker, j’ai joué jusqu’à ma femme et j’ai perdu. Me voilà donc obligé de voir une rotation de mâles autour d’elle dans le béton d’un sous-sol plein de poussière. Ils la prennent par tous les trois et déversent des flots de foutre sur son corps mais cette scène, loin de me faire prendre conscience de l’énormité de ce que j’ai fait, a plutôt tendance à m’exciter, surtout quand je l’entends crier son plaisir. 

Je vous rassure, tout ceci est parfaitement scénarisé pour assumer mes fantasmes candaulistes et nous nous amusons autant l’un que l’autre. Vous me répondrez que nous avons une drôle de conception de la vie de couple et vous aurez sans doute raison. Vous pouvez cependant courir si vous chercher à nous en dissuader. Notre équilibre se trouve dans ces excès.

Collègue (26)

Le début ici

Elle n’a pas quitté la banquette sur laquelle nous nous sommes ébattus mais a été rejointe par un groupe d’hommes qui forment un demi-cercle devant elle, nus et agitant leurs virilités dans sa direction. Elle ne les touche pas, se contentant de les observer tour à tour, et je lis une gourmandise non dissimulée dans sa mine. Dois-je interrompre ce moment ? Je suis moi-même dans le plus simple appareil et, tout échauffé par ce que je viens de vivre, je ne demanderais pas mieux que de me joindre à eux mais est-ce réellement ce dont elle a envie ? Je n’ai pas à me poser la question trop longtemps. Elle se lève, adresse une caresse à chacun des membres présents et, faisant s’écarter le groupe devant elle, se dirige vers moi avant de m’entraîner dans un des coins câlin du club.

— Te voilà de nouveau et force m’est de constater que nos amis n’ont pas puisé dans tes ressources.

— Ce n’était pas leur désir Madame et, quand bien même, je tenais à ce que mes dernières forces vous appartiennent.

— Respectueux et dévoué : tu cumules vraiment beaucoup de qualités et je suis heureuse que nos routes se soient croisées. Tu as droit à une récompense. De quoi pourrais-tu avoir envie ?

— De vous rendre un dernier hommage Madame, mais je ne sais comment.

— Désires-tu me prendre ?

— Je trouve l’expression un peu trop triviale et préfère dire que j’adorerais vous honorer.

— Voilà qui est bien dit et rien que pour cela , je vais te donner le choix de la porte que tu auras le droit de franchir. Je te conseille toutefois de bien réfléchir car, une fois entré, tu ne pourras en ressortir qu’après petite mort.

Elle me tend sa bouche et passe sa langue sur ses lèvres.

— Veux-tu la porte rouge ? Elle est douce et saura te faire rendre les armes comme il se doit.

Sa phrase à peine finie, elle se positionne à quatre pattes sur la grande couche et offre à mes yeux la double vision de son sexe et de son petit trou. Elle pose tout d’abord un index sur ses grandes lèvres.

— Veux-tu la porte humide ? Certaines femmes sont paraît-il inoubliables de par la chaleur qui règne entre leurs cuisses et j’ai la prétention d’être de celles-là.

Le doigt remonte légèrement et vient se fixer sur l’étoile brune de son cul avant qu’une phalange n’y disparaisse.

— Veux-tu la porte étroite ? Tu pourrais être surpris car elle est tout aussi accueillante qu’elle peut paraître difficile à forcer. Tu y seras serré mais également à l’aise.

Cette triple démonstration m’a excité au plus au point et je n’ai pas pu m’empêcher d’empoigner ma tige qui vibre doucement sous mes doigts. Tout choix est un renoncement et cela n’a jamais été un tel crève-cœur. 

Collègue (25)

Le début ici

Eric, en revanche, est prêt pour un second round et s’approche de nous en souriant. Elle lui rend son sourire et, une fois que nous sommes tous les trois collés les uns aux autres, ma proposition tombe tout naturellement.

— Je peux m’occuper de vous conjointement si vous le désirez, je n’ai certes qu’une bouche mais je possède deux mains.

J’en ai déjà une en coque sur le sexe de Rachel et j’avance l’autre vers la queue de son compagnon.

— Sous réserve que tu ne nous voles pas notre plaisir. Tu as parfaitement œuvré avec elle et elle n’est pas loin de jouir si j’en crois l’éclat de ses yeux. Pour ma part, il faut encore un peu de travail avant que je ne sois parfaitement opérationnel et je suis ravi que tu m’offres ton concours. Je te demanderai en revanche de nous laisser lorsque tu nous auras unis, nous avons besoin d’un peu d’intimité pour finir cette délicieuse soirée.

— Je comprends parfaitement votre requête et je trouve cela très beau. Je ne ferai que faciliter votre étreinte et m’effacerai ensuite.

Je masse tout doucement la vulve que j’ai sous les doigts et la rosée qui en coule est révélatrice de la disponibilité de ma complice. Je dois donc, sans toutefois la délaisser, reporter mes efforts sur la verge que je sens désormais pulser dans ma paume. Je commence à caresser Eric  avec toute la douceur dont je suis capable, lui faisant exactement tout ce que j’aurais envie que l’on me fasse à l’instant même et dont je me prive sciemment par respect pour celle qui m’attend de l’autre côté de la cloison sa peau, si douce, coulisse parfaitement le long de la large tige, venant alternativement coiffer le gland rougi et l’offrir, conquérant , à mes yeux envieux Je suis lent, volontairement, tellement je ne veux pas que notre trio cesse, mais le temps est venu où le sexe que je branle se met à tressauter entre mes doigts, m’annonçant que mon rôle se termine bientôt

— Je crois que nous y sommes. Laissez-moi vous accompagner jusqu’à un lieu plus propice.

Je les sèche, sommairement mais presque amoureusement, et les prenant chacun par une main, je les amène vers une alcôve faiblement éclairée au centre de laquelle trône un grand lit rond. Elle s’allonge, les jambes écartées, et je dirige le pieu de chair qui va l’achever jusqu’à l’entrée de son sexe qui baille légèrement son désir.

— Vous y êtes, je vous laisse à présent. Au revoir.

Un dernier regard vers la poussée rectiligne qui la remplit, leurs soupirs conjoints à ce moment qui m’emplissent les oreilles, et je sors, fermant la porte derrière moi, intimant d’un geste bref aux voyeurs présents qu’ils ne souhaitent pas être dérangés. La soirée touche à sa fin et mon initiatrice m’attend

Collègue (24)

Le début ici

J’abandonne ma complice quelques instants à peine, le temps de prendre une noix de gel douche au distributeur prévu à cet effet, et je reprends mes caresses. Mes mains, lubrifiées par le savon, glissent sur son corps, épousant tous ses pleins et ses déliés. Sa peau est d’une douceur incroyable et ce n’est certainement pas dû à ce que j’étale dessus, c’est à mon avis plutôt une génétique particulièrement généreuse avec elle et des soins que j’imagine réguliers. Quoi qu’il en soit, l’incroyable se produit : moi qui me croyais hors d’usage, je sens les prémices d’une nouvelle érection parcourir mon sexe et, chose que je n’imaginais pas, c’est uniquement par le contact de mes paumes sur les rondeurs de Rachel. Elle est peut-être une femme mure, bien des jeunettes pourraient lui envier ce que je saisis, frotte, malaxe, pince et qui possède une texture dont on ne peut se lasser.

Je me prends un instant à envier Eric qui peut profiter de ses charmes sans la moindre contrainte mais cette pensée est immédiatement chassée par le fait qu’à l’instant présent c’est moi qui m’en repais avec son assentiment et j’ai envie d’aller plus loin. Je m’agenouille donc devant elle, enserre une de ses chevilles de mes dix doigts et remonte le long de sa jambe très lentement jusqu’à l’aine sans toutefois caresser son sexe mais la légère pression du dos de ma main lui fait écarter les jambes. La voilà offerte à moi mais je préfère continuer le massage que je suis en train de lui prodiguer, des pieds jusqu’aux fesses mais en continuant à éviter sa zone la plus intime. Elle finit par me saisir un de mes poignets et dirige ma main gauche vers son pubis. Les doigts de la droite sont restés sur sa raie qu’ils parcourent quelques secondes avant de s’arrêter sur son petit trou. Je le sens encore meurtri par l’assaut qu’il a subi pendant qu’elle me donnait du plaisir avec sa bouche et je décide de le ménager et c’est donc, sans le pénétrer, que mon index et mon majeur dessinent des cercles concentriques sur le petit bourrelet, comme pour l’apaiser. J’entends pourtant à ses gémissements que, bien au contraire, je fais remonter son excitation et sens l’œillet palpiter doucement sous mes caresses.

Je me suis également contenté, côté face, de faire glisser mes doigts sur les grandes lèvres de Rachel Je préfère être sensuel que sexuel et je garde inviolé son sanctuaire. Elle n’en veut certainement pas, et Eric me l’a dit tout à l’heure et l a, je crois, été décidé tacitement que je ne pénétrerais personne. Par conséquent, même si ma queue oscille lourdement entre mes jambes, je ne m’en servirai pas.

Service compris

Le week-end est souvent l’occasion de se retrouver au restaurant entre amis et ce début de vacances n’allait pas déroger à la règle. Nous nous étions donc retrouvés dans une brasserie afin de déguster quelques bières et manger des planches de charcuterie et de fromage. 

Les choses allaient bon train, les pintes défilaient, si bien qu’il me fallut aller faire une pause technique, annonce accueillie par les rires gras de mes amis qui me traitèrent de petit joueur. 

Par chance, il n’y avait pas grand monde qui attendait devant la porte des toilettes, seulement une femme entre deux âges dont la chevelure poivre et sel coupée très court attira mon regard. J’aime ces femmes qui assument ce genre de coiffure et le reste de sa physionomie n’était pas pour me déplaire avec ses formes généreuses. 

Nous échangeâmes un bref regard au moment où elle entra à son tour, mais qui suffit à me convaincre de la suivre sans plus attendre. Nous nous jetâmes l’un sur l’autre sitôt le verrou tiré, nos bouches se cherchant avant que nos langues ne se mettent à danser un ballet endiablé. J’étais tout de même venu pour satisfaire un besoin naturel dont elle me demanda s’il était pressant. Devant ma réponse affirmative, elle desserra son étreinte, juste le temps de libérer mon sexe de mon pantalon. 

  • Vous permettez que je vous guide ? 

Elle prit mon gémissement pour un acquiescement et me dirigea vers la cuvette dans laquelle je me mis à déverser mon trop plein de bière à gros bouillon. J’avais du feu dans les reins et ce n’est pas le coup de langue malicieux qu’elle passa sur mon gland sitôt que j’eus fini qui allait me calmer, bien au contraire. J’étais désormais au garde-à-vous avec une envie terrible de baiser cette superbe créature. Il lui fallait cependant se soulager à son tour, ce qu’elle fit accroupie sur les toilettes, de sorte que j’avais une vue imprenable et parfaitement excitante sur sa vulve glabre dont s’échappait un flot limpide. 

Elle avait à peine fini quand je la fis tourner sur elle-même, les mains appuyées sur le mur et que, écartant les globes voluptueux de ses fesses, je n’investisse son sexe luisant d’une poussée rectiligne. Il fallait faire vite, des gens commençaient à s’impatienter dehors. Je me mis alors à la pilonner de toute la force dont j’étais capable, la soulevant presque du sol à chaque coup de boutoir. 

Nous jouîmes ensemble, les contractions de son vagin sur ma queue déclenchant une éjaculation formidable qui inonda son cul. Elle l’essuya à peine avant de se rajuster et nous sortîmes ensemble des toilettes sous les regards outrés de la clientèle.

Mes copains se remirent à se moquer de moi, ils étaient prêts à organiser une expédition de secours pour me sortir du trou dans lequel j’avais dû tomber. Je les écoutais distraitement, les yeux dans ceux de ma complice du soir qui dînait en famille.