Le cadeau

Image Gla hotels on Flickr

Je t’ai demandé une dernière fois si tout était OK. Tu m’as répondu que tu en avais vraiment envie et que, quoi qu’il advienne, je garderais ta confiance. Que tu n’exposais que ton corps et pas ton âme. Alors je t’ai préparée, t’ai embrassée, et puis je suis sorti.

Tu es à présent seule dans cette chambre d’hôtel, le visage dans le tapis et la croupe relevée, offerte. Tu retiens sans doute ton souffle avant qu’ils n’entrent, ces quatre hommes que tu as voulu et que nous avons sélectionnés tous les deux sur ce site spécialisé.

Bon anniversaire ma chérie.

Contrôle

Image Jair Letto on Flickr

Je te lèche et mes doigts ont pris possession de ton sexe que je pilonne tendrement.

Tu gémis et te tends vers moi mais, ce soir, j’ai décidé de rester sourd à tes suppliques. Je ne ferai que ce que j’ai décidé pour te donner du plaisir. 

Tu vas sûrement être frustrée, m’en vouloir au début. Tu aimes avoir le contrôle et je le sais. Mais prends le temps d’écouter ton corps. C’est très certainement prétentieux de ma part de te dire cela, mais il finira par te dire que je suis dans le vrai.

Alors laisse-moi faire

Laisse-toi faire. 

Le cadeau

Le tracking le confirme : tu as reçu ton paquet et, même si c’est à ton bureau, je ne t’ai pas donné d’autre choix que de l’ouvrir. 

Tu dois donc avoir sous les yeux ce que je destine à ton cul pour cet après-midi ainsi que mes consignes sur la carte qui était jointe. 

Tu fronces sûrement les sourcils, te demandant comment tu vas pouvoir accéder à ma demande. Car, non seulement il est plus gros que ce que tu as pu porter, mais encore tu dois m’en apporter la preuve avant la fin de ta journée.

Tu as trois heures. 

On connaît la musique

Mot contraints : Blanche, ronde,  portée, silence, bémol, piquée, ut, mineur, canon

D’aucuns pourraient me trouver trop ronde, pas dans les canons de beauté actuels. Ils ne savent pas ce qu’ils perdent. Car chaque rencontre avec moi n’est pas piquée des hannetons et surtout pas autorisée à un public mineur. Je mesure la portée de mes paroles quand je déclare que personne n’est sorti indemne d’avoir passé une nuit avec moi. Car elles sont souvent blanches.

Petit bémol : il me faut bien évidemment garder le silence sur l’identité de certains de mes amants, qui pourraient bien mieux parler de mes prouesses que je ne peux le faire, et qui ont été capables de me faire chanter un contre-ut sous leurs assauts. Je dois savoir faire le distinguo entre notre vie privée et leur vie publique.

Je connais la musique.

Marques

Image tirée du site caressedecuir.com

Tu me tournes le dos, les mains contre le mur. La blancheur de ta peau ressort de façon parfaite sous la lumière froide des spots qui t’éclairent. Tu t’es exagérément cambrée et m’offre la rondeur de ton cul en une ultime provocation.

Tu me troubles ainsi et j’ai un instant d’hésitation avant de me saisir du premier instrument. Je veux certes te marquer mais pas te faire souffrir exagérément. 

Je choisis finalement un martinet aux fines lanières de latex. Il sera parfait pour commencer à te faire rougir doucement. Mais qui sait jusqu’où je vais t’amener ? Et où m’amèneras-tu toi ?

Sensoriel

La bande son ici

J’ai commencé par contraindre ton corps dans un savant jeu de cordes. Te voilà à présent immobile. Je vais à présent te bander les yeux pour soustraire ce qui t’entoure à ta vue. Puis je finirai par glisser ces écouteurs que j’ai fait faire à tes mesures avant de lancer le morceau sans début ni fin que je te destine. 

Tu seras alors déconnectée du monde extérieur. Complètement ? Non. Ta peau pourra encore interagir et c’est ce que je lui destine. Tu vas connaître les sensations presque insoutenables d’un toucher exacerbé par la privation des autres sens.

Tu vas aimer.

La glace et le feu

Image Philippe de Feluy sur Flickr

J’ai décidé, avant de te rejoindre, de faire un tour dans la cuisine. Car c’est fou ce qu’on peut y trouver avec un peu d’imagination.

Pour ce soir j’ai décidé de piocher dans le bac à glaçons. Je me vois déjà faire fondre les premiers au contact de tes tétons dressés et me réjouis par avance du combat entre leur froid et ta chaleur. Il se pourrait que d’autres se perdent dans ta raie. Et j’imagine déjà la chair de poule hérisser tes fesses 

J’insérerai les derniers dans ton sexe. Et y boirai ensuite, quand toi et eux aurez fondu.

Frissons

Image Cédric Müller

Tu t’es montrée extrêmement courageuse la dernière fois que nous nous sommes vus. Pas le moindre geste de repli quand je t’ai écartelée aux quatre coins du lit, pas le moindre gémissement , ni avant ni après que je t’ai mis le bâillon boule, et il a fallu que je te bande les yeux pour ne plus y voir la lueur de défi qui en irradiait.

Alors, oui, la  peau de tes fesses s’est hérissée quand j’y ai inséré l’énorme plug d’acier que tu allais porter tout le temps de la séance. Mais c’est la seule faiblesse que tu m’as montrée.

Prendre la main

Image Sweethardt on Flickr

Je te regarde. 

Tu es là, devant moi, assise sur ton canapé et tu t’offres à moi. Ta pudeur t’a désertée au moment même où ton tanga a atterri sur le plancher et, tes yeux plantés dans les miens, tu me demandes muettement de t’occuper de moi. 

Tu veux que je te baise ? Je ne te ferai pas ce plaisir, je t’en promets bien d’autres. J’ai branché la magic wand pour cela. Tu ne le sais pas encore mais, dans quelques minutes, tu vas me supplier d’arrêter. Et je n’en ferai rien. Tant que tu n’auras pas inondé les coussins.

Révélation

Succomber à une personne de son sexe ? Je n’aurais pas cru la chose possible il y a peu encore. Et puis il y a eu cette soirée 2+2. Une de mes amantes avait convié un couple de ses amis à nous rejoindre pour jouer et essayer d’oublier un peu les vicissitudes du moment. Ce n’était pas la première fois que nous allions nous mélanger. Et j’avais toujours bien vécu la proximité d’un autre homme au cours de leurs parties fines. Mais cette fois, au moment de serrer la main de notre nouveau complice, j’ai senti que les choses n’allaient pas se passer de la même façon. De ce gars, sensiblement du même âge que moi, émanait quelque chose que je n’arrivais pas à déterminer mais qui me troublait terriblement. Peut-être était-ce cette mâle assurance qu’il affichait, cette virilité tranquille et bienveillante dont il semblait auréolé. En tout cas, il me faisait de l’effet.

Et ce n’est pas le fait qu’il ait entamé la discussion en annonçant très simplement qu’il était bi et en me demandant si je l’étais aussi qui avait arrangé les choses. Je n’ai su que bredouiller un vague “non”et, d’une certaine façon, ma réponse m’afrustré. Il n’en a pas pris ombrage et la discussion estt partie sur d’autres sujets.

Jusqu’au moment de passer aux choses sérieuses. Une fois que nous nous étions déshabillés, je n’ai pas pu m’empêcher de jauger sa queue du regard. Circoncise, légèrement courbée vers le haut et de fort belles proportions sans toutefois être énorme, je n’ai pas pu m’empêcher d’imaginer le plaisir qu’elle pouvait procurer.

La suite devait parfaitement l’illustrer. Cet homme était doté d’une vigueur et d’une endurance stupéfiante et allait d’une femme à l’autre sans jamais donner l’impression de défaillir. J’étais fasciné de le voir les baiser ainsi et ce formidable sexe me tentait de plus en plus. Jusqu’à ce qu’il se retire de mon amante pour souffler un peu. Là, je n’ai pas pu résister à la tentation de tendre la main vers lui.

— Prends-la.

Il m’a souri avec bienveillance en se mettant sur le dos pour s’offrir à ma caresse. et je me suis mis à le branler doucement. Sa queue était plus chaude, plus noueuse que la mienne. J’aimais la caresser. J’ai fini par tendre mes lèvres vers son gland avant de le gober. Un homme avait donc ce goût là. Je prenais le temps de le savourer en lui imprimant mon rythme. Ce qu’il semblait apprécier à en croire ses gémissements.

Les deux femme nous regardaient, délaissées pour le moment mais attendries par la scène. Puis mon amante est venue s’asseoir sur le visage du garçon tandis que son amie l’embrassait à pleine bouche en lui caressant les seins.

Nous avons varié les tableaux à l’infini ce soir-là, du moins dans la limite de nos moyens physiques et, finalement, lui et moi nous sommes fait jouir mutuellement sur les poitrines des deux femmes.

Nous avons passé la nuit à quatre dans le lit king size et, quand après le café du matin, ils se sont préparés à prendre congé, je lui ai demandé quand nous nous reverrions. Elles ont ri. Lui m’a embrassé sur la joue avant de me murmurer un brûlant “Bientôt. Nous avons beaucoup à faire ensemble”. J’ai bandé illico.

Vivement qu’ils reviennent. Vivement qu’il soit là à nouveau