Le treizième homme

Ou quand l’inspiration vient d’un texte et la contrainte d’un autre, le tout de la plume de pallilogyenic. La victime est ici Henri-Frédéric Amiel

Treizième et sur ton con la douceur de mes lèvres

Viendra ma belle enfant en boire la liqueur

Treizième et en ce jour te donnera la fièvre

De mes doigts et mon vit l’indolente douceur


Messaline c’est là le nom dont tu t’appelles

Rendons nous dans ton nid en découdre et baiser

L’envie que j’ai de toi me donnera des ailes

Pour faire plus avant des choses si osées


Et comme en un éclair sur tes courbes si pleines

Quand de désir je ne pourrai plus patienter

Je darderai ma langue à en perdre l’haleine

Pour m’en aller vers tes cuisses grand écartées


Laisse toi donc aller, débranche tes alarmes

Afin de profiter de ce si doux plaisir.

Cet hommage rendu au moindre de tes charmes

Ne l’empêche donc pas et laisse le venir

Acro

Formidable journée que nous avons passée,

Reliés dans l’éther par les réseaux sociaux.

Ah ce que c’était bon de s’échanger ces mots,

Notre complicité sans cesse renaissait,

Comment ne pas penser à ces si doux instants

Où nous sommes si loin et si proches à la fois ?


Indubitablement je suis épris de toi.

Sentiment partagé ? Ah oui, si seulement.

Et si cela n’était qu’un beau commencement ?

Celui par qui tout a (re) commencé

J’avais écrit, avant, il y a des lustres. Et puis par manque d’envie (fainéantise ?) J’avais rangé tout ça au placard des idées perdues. Depuis, je me contentais d’apprécier le talent des autres.

Jusqu’à ce que Françoise Colliot décide de réinterpréter le sonnet d’automne

https://pallilogienyc.wordpress.com/2017/02/12/sonnet-dete-2017/

C’était bien écrit mais je n’en avais pas la même lecture rythmique qu’elle. Nous avons échangé amicalement là dessus et là m’a pris l’envie de lui proposer mon interprétation de la sienne. Que voilà

Ils me disent tes yeux, chauds et tellement mâles :

« Pour toi, étrange femme, quel est donc mon mérite ? »

Sois bavard ! Quand ta voix par les ondes transite

Me voilà, oh mon Dieu, en plein libidinal

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Laisse-moi dévoiler mon beau rêve animal

Ma main te caressant tout au long de ta bite

Et sa sombre toison que mes lèvres invitent

A une fellation, une pipe infernale

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Aimons-nous doucement, mettons-nous sur orbite

Tes fragrances musquées, bande oh mon beau cheval

Je rêve des engins de ton bel Arsenal

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Sexe, appel et tu ris ! Oh mon fier Démocrite ?

Etendu contre moi au soleil estival

Oh mon bel inconnu qui de si loin m’excites

Ça vaut ce que ça vaut mais l’envie est revenue et notamment celle d’écrire du coquin.

Merci Françoise

Toi…

Tu es là devant moi et ton regard appelle

A de douces caresses, à de tendres baisers.

A moins que ce ne soient des choses plus osées

Que tu veux que je fasse, oh toi ma toute belle.




Je tends la main vers toi et caresse ta joue

Puis c’est ma bouche en feu qui embrasse tes lèvres

Tu gémis à présent d’une indicible fièvre

Qui te donne du mal à demeurer debout




Je descends peu à peu et embrasse le bout

De tes seins capiteux à la brune aréole

Dont j’ai toujours envie, délicieuses coupoles.




Tes mains sur mes épaules me font descendre encore

Vers la partie la plus intime de ton corps

Luxuriante toison aux reflets acajou