Du bout des doigts

Ses mouvements sont lents. Elle les agrémente de caresses douces, tantôt de la pulpe de son pouce sur mon méat, tantôt caressant la base de mon gland et mon frein. Je ne l’ai pas vue mais elle a oint sa main de lubrifiant et cela rend ses gestes encore plus fluides sur mon sexe.

Par moment elle délaisse ma hampe et vient enserrer la base de ma queue ou presser mes couilles dans sa paume. Puis elle y revient et, du bout de ses ongles, me fait de délicieuses griffures qui m’embrasent un peu plus le bas-ventre,

C’est absolument incroyable 

Romance

Mots contraints : Île, chercher, jamais, dessus, casser, solaire, lune, bois, tête

Je n’aurais jamais pu seulement rêver d’un baiser de sa part.  Vous imaginez donc ma tête quand un beau jour elle m’a demandé à brûle-pourpoint si j’avais envie de lui casser le cul. D’autant plus que joignant le geste à la parole, elle s’est mise à quatre pattes devant moi et s’est troussée jusqu’à la taille pour m’offrir la vision de sa lune. Rester de bois était parfaitement impossible. Céder à sa demande sans la moindre préparation aussi. Je suis donc allé chercher préservatifs et lubrifiant avant de lui passer dessus.

Ce fut divin.

Je savais que mon amie des îles était une personne solaire. J’ai alors découvert qu’elle pouvait aussi être une sacrée coquine.

Les oulimots des copines et des copains

(image Tresore Prada Hawkins / Flickr)

Réciprocité

Ses jambes s’écartent pour me faciliter le passage mais je préfère continuer à parcourir l’ourlé de ses nymphes plutôt que de m’y aventurer.

Elle se met tout doucement à onduler et, en réponse à ma main qui la caresse, une des siennes vient saisir mon sexe encore endormi. Je soupire. C’est délicat et tendre. Je me mets peu à peu à grossir sous ce massage.

Sans cesser de nous toucher, nous nous observons longuement. Le silence est toujours prégnant autour de nous mais nous sommes attentifs à ce que peut ressentir l’autre. Nous avons cette fois envie de jouir ensemble.

Câlins et délices

Après une séance pareille, je ne sais pas si j’aurai assez d’énergie pour un deuxième round. Elle semble pour sa part prête à reprendre les hostilités si j’en crois le feu qui éclaire ses pupilles mais elle se montre patiente en prolongeant notre câlin encore un peu.

Le temps passe et je sens son désir qui s’éveille à nouveau au travers des parfums qui émanent d’elle. Comme des sels, cela me ranime suffisamment pour que je hasarde une main vers son entrejambe. 

Le stupre suinte d’elle, je le recueille du bout des doigts avant de le porter à ma bouche 

Relâchement

Elle doit ressentir ce qui se passe en moi au travers de mon langage corporel car elle poursuit jusqu’à ce qu’une onde de plaisir plus forte que les autres m’emporte. Je n’ai pas crié, même si ce qu’elle vient de me faire vivre dépasse en intensité tout ce que j’ai pu connaître auparavant. Il existe des choses qui doivent rester intérieures et cet orgasme en fait partie.

Je redescends petit à petit alors qu’elle s’est retirée de moi et m’enveloppe de sa chaleur. Une fois mes esprits repris, je lui murmure un « merci » dans lequel je mets toute ma reconnaissance.

Pause ou pose ?

Il est l’heure de faire une pause sur mon trajet. J’ai besoin de me dégourdir les jambes mais aussi de voir si Elle m’a envoyé un message. Ce n’est pas parce que je suis en vacances que je dois me relâcher et je La sais friande des hommages que je peux lui rendre. 

L’aire sur laquelle je m’arrête est déserte. J’ai eu raison de partir très tôt et en semaine car je serai plus libre de mes mouvements si je dois me livrer à une de Ses demande. 

Ce qui ne manque pas d’arriver. Un « Bonjour Mon Cul » est arrivé pendant que je conduisais et je sais comment y répondre. Je me rends immédiatement dans les toilettes pour homme avant de baisser mon short. Je porte en dessous un tanga de dentelle noire qui épouse mes rondeurs. Je m’appuie au mur, me cambre un peu et déclenche l’appareil photo de mon smartphone avant de me rhabiller et de sortir.

Je jette un regard satisfait à mon écran avant de Lui envoyer la photo. Le rendu est plutôt sympa malgré l’éclairage de la cabine et j’espère que cela Lui plaira.

Le cœur que je reçois en retour me le confirme et je souris. Sa satisfaction m’encourage à aller un peu plus loin. Je veux La surprendre et je sais comment faire. 

On the beach

C’est les vacances et pourtant nous nous sommes levés très tôt. C’est pour une bonne raison car nous voulons profiter de la plage avant que la foule ne débarque.

Le soleil n’est pas bien haut lorsque nous arrivons au bord de l’eau et ses rayons n’ont pas encore dissipé une légère brume au-dessus de l’eau. J’aime beaucoup cette ambiance. Elle m’apaise et je pourrais rester des heures ainsi à regarder la mer d’huile devant laquelle nous sommes assis. 

Nous sommes seuls. Il n’y a pas âme qui vive où que se porte notre regard autour de nous. Nos regards se croisent et les mots ne sont pas nécessaires pour comprendre que nous avons la même envie tous les deux. Je prends son menton entre mes doigts et l’embrasse. Un baiser d’une sensualité folle, comme s’il était devenu urgent que nous fusionnions. Sa langue danse contre la mienne et je sens mon sexe se redresser dans mon short de bain. C’est un lieu public mais désert et une envie insensée me vient. Je décolle mes lèvres des siennes

  • Et si… 

Elle ne me laisse pas le temps de finir ma phrase et fait passer son T-shirt par-dessus sa tête. Elle est de trois quart face à moi . Ses seins menus se découpent sur le fond bleu vert de l’eau et attirent mes mains qui les empoignent. Elle gémit et se tortille pour faire valser son petit short en jeans ainsi que son slip de bain. Elle est à présent nue, face à moi, les yeux clos et la tête légèrement penchée en arrière. Cette façon qu’elle a de s’offrir à moi me rend dingue et il ne me faut guère de temps avant que je ne me retrouve dans la même tenue qu’elle. 

  • Allonge-toi sur la serviette 

Le ton qu’elle a employé est sans réplique. Je m’exécute donc. Ma queue pointe maintenant vers le ciel. Elle s’en empare doucement comme pour mieux en apprécier la texture et les dimensions avant de s’accroupir sur moi et s’empaler avec une incroyable douceur. Nous restons quelques secondes immobiles ainsi. Je la sens pulser sur mon gland et ma hampe et je dois me mordre les lèvres tant la sensation est forte d’être ainsi serré en elle. Ce n’est pourtant pas la première fois mais, peut-être à cause de la situation inédite, j’ai l’impression que tout est décuplé. 

Elle finit par monter et descendre sur moi et je la saisis aux hanches pour accompagner son tempo. Je me sens à sa disposition, être l’objet du plaisir qu’elle est en train de se donner sur cette plage déserte et j’aime cela..Elle a fermé les yeux et son corps chaloupe au-dessus du mien. Nous ne disons rien, nous laissant porter par le seul bruit du ressac au point que j’en oublie que nous pourrions être surpris par des baigneurs matinaux. 

J’ai perdu la notion du temps quand elle finit par s’abattre sur mon torse en poussant un râle de plaisir. Je la suis quasi-immédiatement dans l’orgasme. 

Nous restons quelques instants blottis l’un contre l’autre avant qu’elle ne se lève et entre dans la mer. Je la suis. Cette baignade après l’amour a une saveur tout particulière et je l’enlace une nouvelle fois après quelques brasses. 

Nous apercevons des silhouettes qui s’approchent. Il est temps de sortir de l’eau et de redevenir des personnes convenables. Mais j’ai déjà prévu de programmer mon réveil plus souvent. 

Lendemain

Mots contraints : Matin, montagne, brillant, fatigué, marche, café, sucette, bleu, perdu

J’ai perdu le compte de ceux avec qui je baisais quand cette montagne de muscles est venue me présenter sa queue qui était tout aussi hypertrophiée que le reste de son corps.

Le brillant qu’il avait à l’oreille et sa grosse veine bleue qui palpitant sont les dernières choses dont je me rappelle car tout est parti en sucette après, et là, au petit matin, nue au milieu de tous ces hommes endormis, j’essaie de rassembler mes souvenirs en buvant un café.

Ce qui me surprend, c’est que je ne suis pas fatiguée. Si j’ai les yeux brillants, c’est de luxure. Je ne suis toujours pas assouvie et je me dis qu’il va falloir remettre les garçons en marche si je veux l’être. 

La pleine lune a décidément de drôles d’effets sur moi.

(image Evan Ruel / Flickr)

Tristesse

Mots contraints : Matin, montagne, brillant, fatigué, marche, café, sucette,, bleu, perdu

C’était à peine le matin et il se sentait déjà fatigué. Perdu même devant la montagne de dossiers qu’on lui avait attribués au dernier moment. Il avait l’impression de prendre le train en marche et, si brillant fût-il, sentait qu’il ne s’en sortirait pas.

Seul devant son café, des bleus à l’âme, il regrettait  quand il était bébé, ces heures où une simple sucette suffisait à le consoler. Il lui faudrait bien plus en ce moment.

Au fond des choses

J’avais toujours craint que cela soit douloureux pour une première et je ne me doutais pas que les choses se passent ainsi. Force m’est de constater qu’elle a su amener la chose avec une science inouïe, au point que je ne ressens que du plaisir à être rempli par ses doigts.

C’est un long crescendo jusqu’à ce que je les sente s’arrêter sur un renflement que j’identifie immédiatement comme étant ma prostate. Cela se passe donc ainsi lorsqu’elle est massée ? Je ne pensais pas ressentir quelque chose d’aussi profond, c’est comme des vagues irradiant dans mon corps. 

Je suis bien