Ta toison caressée, du regard seulement,
Me donne des envies de choses plus osées.
J’entrevois, sous le poil, ton beau sexe rosé
Et je veux le laper si animalement.
Je n’ai jamais compris cet absurde diktat
Du minou épilé. Et je m’insurge alors
Contre cette agression infligée à vos corps.
Même si, quelquefois, il se peut que j’en tâte.
Alors, je t’en supplie, laisse sur ton pubis
Ce triangle subtil, féminin ô combien.
Ne succombe donc pas à l’appel du rasoir.
Et puis, quand nous serons ensemble en ton boudoir,
Je saurai rendre hommage à ton con. Et si bien
Que, tout à ton plaisir, tu voudras que je bisse.