Relations interprofessionnelles

J’avais remarqué qu’elle était jolie lorsqu’elle s’est présentée à l’accueil du bâtiment l’hiver dernier pour un entretien d’embauche. Je l’avais guidée jusqu’aux locaux de l’entreprise qui voulait la recruter et elle m’avait remercié pour ma gentillesse. Et puis Je l’avais tout aussitôt oubliée tant nos journées de présence et nos horaires de travail devaient être différents, au point que je ne croyais pas qu’elle faisait partie des effectifs de la société qui jouxte nos bureaux. Enfin, pas complètement car, à présent que je la revois lors de l’afterwork organisé par la Métropole, sa beauté me saute littéralement au visage. Comment ne pouvais-je pas me souvenir de cette coupe de cheveux à la garçonne qui exacerbe son long cou et son superbe port de tête ? Comment ne pas avoir gardé dans un coin de mon esprit cette silhouette qui, si elle ne devait pouvoir que se deviner, engoncée dans un manteau lors de notre première rencontre, éclate à la face du monde dans cette combi short Prince de Galles qui marque tout autant sa taille qu’elle dévoile le sillon entre des seins qui narguent la pesanteur ainsi qu’une paire de jambes dont le fuselé est accentué par des bottines à hauts talons ? Bref, je suis sous le charme mais reste à distance respectable vu qu’elle est entourée par une bonne partie de la gent masculine de la pépinière. Qu’est-ce qu’une beauté pareille pourrait avoir à faire avec moi alors qu’elle a tous ces jeunes coqs qui se pavanent à ses pieds ?

Et pourtant, alors que nos regards finissent fatalement par se croiser, je vois son visage s’éclairer d’un sourire radieux avant qu’elle ne fende la foule de ses prétendants pour se diriger dans ma direction.

– Oh ! Vous êtes là ! Qu’est-ce que je peux être contente.

Je la regarde, un peu perplexe.

– Oui, souvenez-vous, la première fois que je suis venue, vous avez été bienveillant avec moi et, quelque part, vous m’avez porté chance vu que j’ai eu le poste. C’est bête que je n’aie pas pu vous remercier plus tôt. Vous vous cachez ?

– Je pense plutôt que nos agendas ne coïncident pas et, quand bien même, je ne sors pas beaucoup de mon bureau.

– Mais vous êtes là ce soir ! On va boire un verre ?

Elle me prend par la main et m’entraîne vers le bar qui a été installé sur une terrasse pour l’occasion.

– C’est sans alcool mais nous n’avons pas besoin de cela pour l’ivresse, si ?

Son virgin mojito à la main, elle me considère à présent d’un air trouble et je pourrais jurer qu’elle est un peu pompette si je ne savais pertinemment qu’il n’y a pas la moindre goutte de rhum dans son cocktail. Quoi qu’il en soit, elle est en train de me faire du rentre-dedans et, si j’ai du mal à y croire, je n’en apprécie pas moins la situation

– En effet, non, et je comprends très bien ce que vous voulez dire

– Vous m’en voyez ravie. On va faire un tour du côté du DJ ? J’ai envie de danser maintenant

Je la suis et nous changeons de patio. Nous commençons par bouger lentement sur nos pieds mais, assez vite, les choses dégénèrent et Clara vient coller son bassin contre le mien tandis que les enceintes diffusent des rythmes latinos. Je me prends aussitôt au jeu et c’est presque un acte sexuel que nous mimons debout par notre danse. Des rires fusent, quelques remarques désobligeantes également mais nous n’en avons que faire, nous nous amusons. Je suis tout de même bien dur dans mon pantalon et elle ne peut pas l’ignorer.

– Ils m’ennuient ces imbéciles avec leurs commentaires à la con, on va faire un tour dehors ?

Ni une ni deux, nous quittons les lieux et descendons les escaliers en direction de la sortie. C’est alors que nous passons devant une des salles de réunion de ma boîte.

– C’est chez vous là, non ? Vous avez la clé ? Ça doit être intime à l’intérieur si on ferme les stores, et bien plus confortable que dans un bosquet en pleine nature.

Il ne me faut que quelques secondes pour taper le code du petit boitier qui contient le précieux sésame et ouvrir la porte. Nous entrons, je referme derrière nous et tout part en vrille. Elle s’assied sur la grande table centrale, m’attire à elle et, tandis que mes mains partent à la rencontre de ses rondeurs tant convoitées, nos lèvres se soudent et nos langues se mélangent.

– Attends, on va se mettre à l’aise.

En un tour de main, nous nous retrouvons nus tous les deux. Mon érection est si forte que j’en ai presque mal et c’est presque un soulagement lorsque ses lèvres s’en emparent. Pas très longtemps cependant car elle nourrit d’autres projets à mon égard et je comprends très vite que si elle m’a noyé la queue de salive ce n’est que pour mieux la lubrifier car elle me tourne soudainement le dos et, le buste posé sur le bois de la table, me présente sa croupe. Je me place derrière elle, elle me guide jusqu’à son sexe et, une fois qu’elle y a inséré mon gland, me prie de la défoncer. Je l’investis donc jusqu’à la garde d’une poussée vigoureuse qui la fait soupirer.

– Vas-y fort maintenant

Je ne la saisis pas par les hanches pour affirmer ma prise. Je préfère empaumer ses formidables seins dont je m’amuse à tordre les tétons tandis que je la pilonne. Je suis tellement bien enchâssé en elle que je ne risque pas de déraper et nos bassins ondulent à l’unisson. Elle est brûlante, étroite et mon plaisir ne tarde pas à monter le long de mes reins. Elle gémit le sien avant de le crier et de littéralement m’éjecter en s’affalant. Elle ne perd en tout cas pas le fil très longtemps car elle se retourne rapidement vers moi et empoigne ma queue. Tout en s’agenouillant

– Oh le pauvre oiseau tombé du nid ! Je dois le soigner.

Je suis si excité qu’il ne lui faut que quelques savants coups de poignet avant que je n’explose à grandes giclées sur son visage et son torse. Son visage se fait extatique tandis qu’elle reçoit ma semence qu’elle finit par étaler sur sa peau. L’extase n’a hélas qu’un temps et il nous faut revenir à une vie normale.

– C’était super, merci, je suis très contente de t’avoir revu. Il faut tout de même que je me sauve à présent, mon mec m’attend.

Elle prend à peine le temps de s’essuyer avec un mouchoir en papier, se rhabille et disparaît après m’avoir gratifié d’un baiser léger sur la joue.

– Et j’espère que nous ne passerons pas de nouveau six mois avant de nous retrouver.

Il va falloir que je discute avec mes RH et mon responsable de l’aménagement de mon planning. 

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